La France est le grand pays européen présentant le plus haut ratio d’endettement des sociétés non financières, à près de 72 % du PIB contre 62 % pour la moyenne de la zone euro en 2017.« L’endettement de sociétés non financières françaises atteint 1 645 milliards d’euros à fin 2017, dont 1 043 milliards sous forme de prêts, le reste en dette obligataire. »
Cette progression considérable de la dette des entreprises françaises n’est pas franchement une bonne nouvelle, notamment parce que cela concerne aussi les ETI et pas les grands groupes. Cela signifie que nos entreprises sont fragiles et contrairement aux particuliers, la dette professionnelle est, elle, souvent à taux variables et sur des maturités (durées) beaucoup plus courtes. Une remontée des taux rendrait le coût de la dette beaucoup plus importante pour nos entreprises assez rapidement.
Mais nous sommes vite rassurés par Madame la Sous-gouverneure de la Banque de France !!!
« Pour sa première prise de parole publique, la nouvelle sous-gouverneure de la Banque de France, Sylvie Goulard, ex-députée européenne et éphémère ministre des Armées du premier gouvernement Philippe, a tenu à relativiser :
«Ce rapport n’est pas un signal d’alarme. Il intervient de manière préventive. Nous avons une certaine attention portée à l’endettement privé et à la partie la moins bien contrôlable, la leverage finance.»
Voilà donc une mamamouchette fort bien confortablement recasée !
Charles SANNAT
Source La Tribune ici
Bonjour Charles.
La question importante est quelle est la diférence entre un signal préventif et un signal d’alarme?
Et l’endettement de nos banques vis-à-vis de l’Italie insolvable ?
votre analyse rejoint exactement celles de Carmen M Reinhart et de Kenneth S. Rogoff dans leur livre « Cette fois c’est différent » ,huit siècles de folie financière.
Tous les indicateurs sont actuellement dans le rouge.
dois-je casser mon PEL et changer en chf en coffre ? (à 77 ans je ne veux pas me lancer dans une SAS) ?