L’économie mondiale est-elle au seuil d’une nouvelle crise ?

Tout le monde ou presque se pose cette question. La crise viendra. Inéluctable. Nous n’en connaissons ni l’heure ni le moment exact, pourtant, elle viendra. Elle a même sans doute commencé avec une baisse significative des cours de Bourse depuis les plus hauts atteints en cours d’année 2018.

Pour le moment, nous sommes dans une pause dans la chute.

Pourquoi ?

Parce que la FED a laissé entendre une pause dans la hausse des taux.

Vous connaissez mon point de vue. Il n’a pas varié d’un iota.

Si les banques centrales continuent à monter les taux, l’économie s’effondrera. Si les banques centrales ne montent plus les taux, alors l’inflation finira par pointer le bout de son nez, le pétrole flambera, les matières premières aussi, et les monnaies connaîtront de gros problèmes de valeur.

Dans tous les cas, c’est « positif » pour l’or.

Charles SANNAT

De nombreux économistes prédisent depuis quelque temps une nouvelle crise mondiale, affirmant que les indices d’un ralentissement sont tellement évidents qu’il est inutile de le contester. Sur quoi ces présages reposent-ils concrètement?

Selon les prévisions de nombreux économistes, une nouvelle crise mondiale frappe à la porte. Ils estiment que les économies ralentissent et que cela devient évident. Vestifinance détaille les indicateurs à la base de ces prédictions.

L’Allemagne fournirait ainsi le meilleur exemple en la matière. Pendant deux trimestres d’affilée, la plus grande économie européenne réussit par miracle à éviter une réduction de son PIB, écrit le média.

Cependant, selon lui, il faut plutôt faire attention à d’autres indicateurs, notamment aux changements concernant les liquidités des banques centrales : cet indicateur est déjà négatif ce qui traduit le recul de l’économie mondiale de l’argent liquide.
Vesti affirme que cela tient dans une grande mesure aux démarches de la Réserve fédérale qui vend des obligations d’État américaines et des titres hypothécaires dans le cadre de sa politique de normalisation du compte de bilan.

Il indique que ces 18 derniers mois, la masse monétaire a sensiblement diminué et que sa croissance (agrégat M1) se trouve actuellement au niveau des minima de 2008. Bien que certaines économies, notamment la Chine, optent pour le lancement de mesures de stimulation, les experts de la Bank of America signalent que l’enthousiasme des différents gouvernements à leur égard sera retenu par une forte dette mondiale.

L’article ajoute que la réduction de la masse monétaire va de pair avec une baisse de l’impulsion de la croissance économique. Les économistes utilisent souvent la croissance de la production industrielle comme indicateur économique. Pour l’heure, cet indicateur signale que la tendance prend corps.

Vesti finance fait référence aux experts de la banque Morgan Stanley qui estiment que le ralentissement de la croissance de l’agrégat M1, lorsque les banques centrales soit ralentissent soit diminuent l’injection de liquidités, signifie le début d’une crise financière.

Tout cela permet au média de conclure que la FED et ses homologues dans d’autres pays devront évidemment reporter leurs projets concernant l’augmentation des taux d’intérêt et la normalisation du compte de bilan pour injecter des liquidités dans l’économie. Sinon, des bouleversements économiques pourront être imminents.

Source Agence russe Sputnik.com ici

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