Environnement et protectionnisme, la double menace de l’économie de pénurie, c’est ce qui inquiète le journal Challenges avec cette histoire de pénuries qui ne veut pas en finir.

« Reprise oblige, la demande mondiale a explosé, mais l’offre a du mal à suivre. Des tensions qui mettent en péril les bonnes résolutions sur la réduction des émissions de CO2 et aggravent les velléités protectionnistes« .

Ce n’est pas faux, mais ce n’est certainement pas malsain.

Au contraire.

On ne coupera pas au fait de moins polluer, et pour moins polluer il faut moins produire et donc moins consommer mais également moins transporter.

Il faudra donc relocaliser une partie des productions et donc revoir la chaîne de logistique mondiale et donc redimensionner la mondialisation pour l’adapter sinon nous nous effondrerons.

Pour le dire autrement, la transition énergétique et écologique est forcément protectionniste !

Concernant la pollution et comme « Rome ne s’est pas construite en un jour », la transition est un processus long.

Les tensions sur les approvisionnements nécessitent d’ouvrir plus de centrales électriques ou au moins de ne pas faire comme la Chine qui a éteint ses centrales à charbon avant de les rallumer en catastrophe.

La transition n’est pas un processus linéaire.

Encore moins facile.

Il prend du temps.

Il y aura des reculs et des avancées.

Ce n’est pas malsain au contraire, il faut que la transition soit supportable pour tous.

Elle doit donc être pragmatique. Pas idéologique.

Charles SANNAT

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Source Challenges.fr ici

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