C’est un article de La Tribune citant une dépêche Reuters et indiquant que :

« La Bourse de New York ouvre dans le rouge, celle de Paris aussi, et l’indice VIX bondit de près de 13 %. L’incapacité du président américain à faire adopter un texte majeur par un Congrès rétif et divisé sème le doute sur ses autres réformes emblématiques, et les investisseurs se replient sur les valeurs refuges.

Vendredi soir, Donald Trump a jeté l’éponge. Incapable de réunir les modérés et les ultras de son propre camp autour de son projet d’abrogation de la loi sur l’assurance maladie de son prédécesseur Barack Obama, le bouillant milliardaire et actuel président des États-Unis a préféré ajourner le vote du Congrès qui avait déjà été reporté jeudi soir pour les mêmes raisons.

Mais lundi, ce revers politique cinglant profitait aux obligations d’État des pays de la zone euro, lesquelles obligations jouent leur rôle de valeur refuge auprès d’investisseurs qui commencent à douter de la capacité du président américain à mettre en œuvre son programme économique.

Ainsi, les rendements des obligations allemandes et françaises à 10 ans ont perdu chacun autour de 4 points de base, tombant à des creux de trois semaines, à respectivement 0,36 % et 0,96 %, avant de se redresser un peu. (…) De fait, les investisseurs ont tendance à se replier sur les valeurs refuges comme les emprunts d’Etat, le yen, le franc suisse et l’or. »

Sauf que les « zinvestisseurs », comme on les appelle lorsque l’on fait la liaison, aimeront bien vite demain ce qu’ils détestaient hier, et que parler de valeur refuge en parlant des titres de dette française, c’est comment dire… pour le moins cocasse !

Passer d’un pays endetté comme les USA mais disposant de sa souveraineté monétaire et de sa capacité de battre monnaie – et dont la monnaie reste LA monnaie d’échange internationale – à des titres de dette comme celui de la France libellés dans une monnaie qui menace d’exploser à tout instant et qui n’a aucune dynamique de croissance, c’est de la pure folie…

En fait non, il faut comprendre qu’il n’y a pas de notion de valeur refuge, il s’agit juste d’un moment de spéculation guère différent de tous les autres !

Charles SANNAT

Source La Tribune ici

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