Vous savez toutes les craintes qui sont les miennes concernant la pérennité de la voiture électrique dans les 10 ans qui viennent.
La voiture électrique nécessite des investissements massifs en termes de capacité de production d’énergie et les éoliennes risquent d’être un peu courtes pour recharger 30 millions de voitures en France !
Je ne vous parle même pas de l’électrification de nos capacités de transport, je pense à nos poids lourds qui font manger Paris et les 12 millions de Franciliens.
Je n’évoque pas plus les temps de reachargement un week-end de grands départs en vacances avec 25 000 véhicules attendant une borne… il va falloir recréer des relais de poste sur les aires d’autoroute et des capacités de couchage.
Bref, tout ceci est très compliqué et cette volonté du tout électrique a de grande chance de tourner au désastre économique, social et environnemental pour la simple et bonne raison que les sujets complexes sont toujours nuancés.
Oui à la voiture électrique pour certains usages.
Pour d’autres il faut du thermique.
Ou encore de l’hydrogène ou du “gazogène” et autre GPL qui peuvent être même produit localement et pas en Russie !
La transition écologique ce n’est pas UNE solution lancée depuis Bruxelles, mais c’est une pluralité de solutions formant un tout cohérent.
Nous finirons pas nous en rendre compte.
Mon avis personnel est de ne pas acheter de voiture électrique (préférer le leasing et rendre les clefs si nécessaire) et de faire durer le plus longtemps possible sa voiture thermique. D’ici 2035 la raison sera revenue.
Et justement un Etat américain jette un pavé dans la marre !
Aux Etats-Unis, le Wyoming veut interdire les voitures électriques en 2035 !
Alors que l’Europe vise l’interdiction des voitures thermiques d’ici 2035, un Etat américain prend le contrepied total et veut interdire les voitures électriques. Le but ? Protéger son industrie pétrolière et les emplois qui vont avec.
Vous le savez, l’Europe planche actuellement sur l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves en 2035. Les conditions exactes de cette interdiction restent à préciser mais ce principe a déjà été accepté par les membres de l’Union Européenne. Aux Etats-Unis aussi, l’électrification de l’automobile est en marche : le gouvernement vient de mettre en place d’importantes aides à l’achat de voitures électriques neuves (sous forme de crédits d’impôts), la construction d’un réseau de recharge plus dense est actée et certains Etats comme la Californie visent à limiter la vente des voitures neuves aux seuls modèles électrifiés d’ici la prochaine décennie.
Mais dans le Wyoming, l’heure n’est pas du tout à l’électrification. Cet Etat du centre des Etats-Unis veut même carrément interdire la vente de voitures électriques neuves d’ici l’année 2035 ! Dans sa proposition numéro SJ0004, les parlementaires de l’Etat proposent en effet de retirer les voitures électriques du commerce en 2035 au motif de la protection de son économie locale, dépendant notamment de la production de pétrole et de gaz.
La proposition de loi explique que « la production de pétrole et de gaz fait la fierté du Wyoming », que cette industrie a créé « d’innombrables emplois » et « assure l’équilibre économique de l’Etat ». Elle affirme que « les voitures électriques sont difficiles à recycler, dépendent de minéraux dont l’extraction pose problème et nécessiteraient de trop coûteux investissements pour bâtir des infrastructures de recharge ». En conclusion du projet de loi, les rédacteurs demandent ainsi d’interdire la vente de voitures électriques neuves en 2035 pour protéger son industrie pétrolière et gazière, sauvegarder les emplois et même « limiter l’extraction des minéraux dans l’état aux seules activités vitales ». Précisons qu’il ne s’agit que d’un projet de loi qui n’a pas encore été validé. Le législateur du Wyoming osera-t-il aller jusqu’au bout de cette démarche totalement unique au monde ?
De quoi faire réfléchir ici, alors que nous sommes en Europe en train de suicider l’industrie automobile du vieux continent et les centaines de milliers d’emplois qui allaient avec sans vous parler de la richesse technologique de nos constructeurs.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Caradisiac.com ici
Lorsque la raison déraille.
L’autre jours sur l’autoroute Angers Paris j’ai dû rouler un bref instant derrière une Tesla à 90km/h car un flot de véhicules doublait sur la file de gauche.
En reprenant ma vitesse de croisière je jetais un regard attendri sur le chauffeur du véhicule électrique.
Cette brave personne était affublée d’une doudoune, d’un bonnet, de gants et d’une grosse écharpe en laine.
Elle était partie pour conquérir le monde afin de le décarboner, ce monde qui contient l’énorme quantité de 0,04% de CO2 dans l’air.
Courage à toi, fier combattant.
On va tous finir avec un moteur à crottin!
c’est quand meme un peu ” l’hopital qui se fout de la charité” de dire que, meme si c’est vrai, que l exploitations des terres rares pose problème pour ne pas évoquer la pollution des sous sol et l’énorme quantité d’eau et de produits chimique pour l’extraction des gaz et pétrole de schiste…..
c’est un peu comme le Nucléaire et sa dangerosité ses déchets et j’en passe!!!n’est ce pas mr le normand radioactif
@Philippe
Ah, le bon vieux temps où je “cruisais” à 200 kmh sur cette autoroute avec mon coupé Nissan ….il y a 30 ans !
L’hydrogène est à proscrire, ce n’est qu’un stockage des énergie renouvelable nettement moins efficace que les batteries. De plus l’hydrogène peut s’échapper par de micro-fissures et a un effet de serre bien plus important que le CO2.
Il ne faut jamais aller plus vite que la musique pour calmer les angoisses de Greta. Il y a dans les labos des prototypes de batteries sèches qui stockeront 3 à 4 fois plus d’énergie pour le même poids que les batteries actuelles, en plus elles n’utiliseront pas les métaux devenant rares et polluant à produire.
Une voiture électrique c’est actuellement 25KWH à 130 sur autoroute avec des batteries de 75KWH pour les plus grosses, soit 300km en acceptant le risque de se retrouver à zéro. Pour une étape de vacances de 1200km, il faut donc un peu plus de 300KWH et c’est probablement jouable avec ces nouvelles batteries qui à alourdir légèrement avec plus de batteries.
Par contre la recharge rapide restera le goulot d’étranglement. Elles sont actuellement à 200KW pour les plus rapides avec une architecture 800V, pour réduire il faut augmenter tension et intensité et donc les risques d’accident. De plus il faut que le réseau électrique desservant la station soit d’une puissance supérieure à la somme des puissances des bornes présentes et ce n’est pas gagné. Il faudra donc bien prendre son temps pour recharger avant de partir
La transition est énergétique, pas écologique, on le voit bien. Car c’est le pétrole qui viendra à manquer : ceux qui ne seront pas prêts et rodés depuis un moment seront morts. Le Wyoming en est un parfait exemple.
Mais tous les problèmes évoqués ici sur la motorisation électrique reste très pertinente néanmoins.
La solution ?
Exploiter l’amendement “ferrari” …. il faut diviser les fabricants de voitures en une multitude de micro producteurs de voitures qui seront automatiquement exonérés des obligations et interdictions qui frappent les gros constructeurs !
Le mécanisme est très simple à concevoir : une voiture modulaire (modulable à l’infini = chaque fois une marque différente) que l’on “fabriquera” (simple montage) dans une multitude de petits ateliers
( à peu près comme jadis : des fabricants de châssis et ensuite des carrossiers qui feront des modèles spécifiques …. en très petites séries (pour respecter justement le fameux “amendement” !
Eh oui, je crois que la voiture électrique c’est comme l’amiante du siècle dernier; c’était la panacée’, on en mettait partout, jusqu’au jour où on s’est vu obligés de se tuer à… désamianter!
dans un contexte de déplétion petrolière, l’electrique est tentant malgré ses limites.
mais que voit on parmi les voiture électriques ? des vehicules et des puissances enormes, il n’y a pas de “voiture du peuple”. Si il existe la Dacia electrique, pas chere, fabriquée à 100% en Chine (comme par hasard) et à l’autonomie limitée.
la traction electrique c’est soit un perimetre de deplacement limité soit un catenaire. si on veut faire l’equivalent au thermique on crée des monstres reservés à quelques uns.
la solution est certainement le thermique à tres faible consommation. léger, aerodynamique et peu performant (accelerations et vitesse pointe).
sauf que dans les conditions du moment (et pour encore combien de temps ?) l’automobiliste veut (peut) se faire plaisir avec des engins de plus d’une tonne à l’aérodynamique d’une boite à chaussure.
la réalité physique induira les bonnes solutions, on en reparle dans 10 ou 20 ans.
PS : les bonnes solutions auront bien du mal à être trouvées par les français vu leur faible niveau scientifique et technique.
L’électrique n’est pas neuf. Les brevets étaient déjà déposés fin du 19e siècle. Ce sont les lobbys pétroliers qui l’ont écarté de fait. Peut-être à raison sachant qu’à l’époque le paysage urbain était marqué par des caténaires pour les autres moyens de transport. Après, le choix de tel ou tel véhicule appartient à son propriétaire et pas à quelques technocrates qui rêvent de fliquer tout le monde sous le couvert de l’écologie. Car il faut savoir que la recharge d’un véhicule électrique est clairement liée au monde numérique qu’ils tentent de nous imposer (cartes opérateurs ou bancaires). Fini les bidons d’essence et le troc. C’est par là aussi que viendra la surveillance des masses…
pas d’inquiétude en ce qui concerne les quantités d’électricité ou les temps de charge ou autres billevesées.
Ce qui n’est pas dit c’est qu’il n’a jamais été prévu que tout le monde ait une voiture électrique. Les carrosses ont toujours été réservés à une élite , les gueux se débrouilleront à pied , à cheval ou en vélo.
L’électrique n’est que la soupape sur la cocotte le temps que l’hydrogène entre en fonction, voir sur H2mobile, coalition pour un retrofit des poids lourds .
pour des raisons physiques , l’hydrogène n’a pour l’instant aucun avenir en automobile : production trop peu rentable, stockage trop complexe (soit sous forme liquide à -250 °c, soit sous forme gazeuse comprimé à 700 bar, où 75 litres ne contiennent que 5 kg d’hydrogène), manipulation dangereuse…
Bref, c’est un miroir aux alouettes comme l’électrique.
L’électrique batterie à peu d’avenir, ne nous y trompons pas…
Pour produire un véhicule électrique, il y a besoin de beaucoup plus de métaux et de ressources minières que pour un véhicule thermique. Ce qui constitue à la base une tragédie environnementale et une grande faiblesse géostratégique en terme de souveraineté, comme pour le Gaz. Si on exclue les batteries et leur fabrication dont la location constitue un crédit à perpétuité pour les déplacements de loisir ou de travail, on voit très bien que “l’électricité verte” est une pure arnaque pour intermittents de la réflexion, surtout lorsqu’elle est produite avec du charbon qui est le seul mode de production local, qui est ultra polluant et capable de concurrencer l’électronucléaire. Ce greenwashing se double d’une nouvelle escroquerie financière de masse depuis des années puisqu’on facture et extorque les clients plein pot, aux prix élevés du gaz et qu’on pousse à la ruine des états croupions, en les endettant encore plus pour subventionner leurs agents économiques et leur survie hypothétique et hypothéquée.
Ces simples données ne font pas que démontrer les rivalités et la corruption en coulisses, ou les jeux de pouvoir entre l’Allemagne d’un coté, avec de l’autre, la France et ses petites puissances Européennes paysagères, mais démontrent clairement “l’erreur” stratégique, le vice de conception et bientôt la – trahison – industrielle dont notre continent est victime depuis la création de l’UE, de la part de ses élites de Bruxelles, qui, sous couvert “d’écologisme” népotique, est un plan prémédité de véritable de destruction, de démontage et de pillage de toutes nos richesses, de nos capacités économiques ou industrielles et aboutit à une une mise sous dépendance complète d’un énorme marché de 600 millions d’habitants, sans la Turquie et la Russie et désormais “EN GUERRE” depuis le sabotage terroriste des Nord Stream.
C’est ce que ressentent plus ou moins consciemment, un grand nombre de personnes vaccinées ou pas, puisque les injections comme le virus n’ont pas été assez virulents pour atteindre nos capacités cognitives et bien qu’on veuille nous faire entrer dans une phase de transition encore plus longue que le Covid, à coup d’écoterrorisme, de véganisme, de pets foireux bestiaux, de livraisons d’armes massives en Ukraine, tout le monde perd de vue que les énergies vertes, y compris le nucléaire, ne permettent jamais, d’une part de produire directement des machines, car pour cela il faut des énergies fossiles abondantes et abordables et d’autre part parce que la quantité de ressources disponibles pour fabriquer de telles transformateurs d’énergétiques dits “renouvelables” sera impossible à trouver sur terre, à brève échéance et correspondra, comme pour les pics de pétroles conventionnels et non conventionnels à des coûts hyperinflationnistes.
En résumé les états des Etats Unis font très bien leur job de manière déconcentrée, décentralisée, politisée et unifiée : ils sont premièrement pragmatiques et très réalistes en continuant de parier sur les énergies fossiles et les filières économiques qu’elles représentent et deuxièmement en exploitant jusqu’au bout les ressources de la Terre et en s’offrant à prix d’or les surplus énergétique productifs pour pouvoir affronter technologiquement et confortablement toute adversité et assumer leur domination économique. Le dollar monte, ce n’est pas un hasard, c’est notre problème. C’est la presse et les médias qui opposent les véhicules électriques et les véhicules thermiques, les énergie carbonées et l’électron volt. Car en réalité, le Joule n’a pas d’odeur et l’avenir, au moins à court terme, est dans ces deux modes de déplacements, dans toutes les énergies qui vont chacune avec leur utilité économique et en symbiose. Comme en 1968 avec ses mouvements intellos instrumentalisés par la Guerre des deux blocs, la véritable réussite culturelle consiste à avoir fait croire aux Européens qu’ils devaient opposer deux concepts énergétiques, sous couvert d’un “Réchauffement Climatique”, alors qu’ils devaient se compléter, se surajouter. Allons-nous vers un Reich Vert au fur et à mesure de la crise ? L’émetteur de carbone remplacera t-il jadis le Juif, au fur et à mesure que le chômage, l’inflation, la pauvreté, la décroissance grandiront ?
Il est logique que l’avenir soit fait dans et par des territoires où des puissants et des riches pourront se protéger et se payer le luxe de l’énergie, de l’abondance des ressources et avec tous les bidules consommables recyclables, jetables, réparables, y compris ceux miliaires qui vont avec et y compris les “pupuces” à base de silicium de très haute qualité qui feront que l’intelligence devienne peu à peu “artificielle” et permette de contrôler les idées, les populations, la recherche et les applications technologiques et qu’ils vivront à coté et face à face avec des puissances effondrées, dans lesquelles un chaos plus intense et étendu grandira. En ce moment, tout s’accélère et se délocalise vers les USA, le Canada ou se relocalise en Chine et comme en Asie où pétrole et gaz seront encore disponibles, peut-être ) l’abris de grandes voies maritimes et il semble que l’Europe soit bien le dindon de la farce, le sacrifié du système, devenant une zone de conflits sociaux et militaires permanent, incapable ni de s’armer ni de se défendre et encore moins de protéger ses populations des agresseurs intérieurs ou extérieurs. En attendant de nouveau le débarquement, préparez vous et pour ceux qui veulent aller un peu plus loin, n’hésitez pas à écouter le point de vue d’une femme, très compétente sur le sujet, AURORE STEHANT, en visionnant une de ses conférences ou interviews, vous sortirez des caciques et des sachants qui ont toujours bonne presse en Europe et s’en font un métier, puisqu’il ne dérangent pas et sont utiles à la reproduction perpétuelle d’un système désastreux qui imagine encore pouvoir durer 1000 ans.
En effet, on ne parle jamais de la richesse technologique perdue de nos constructeurs, à l’occasion de cette “transition écologique” : Renault Sport par exemple, a disparu à cause de ces satanées lois. Et pourtant, que de savoir faire technologique ….. 30 ans d’une saga française . Terminé. Plus de Mégane RS depuis l’année dernière, qui en était la dernière survivante . Et il y en a d’autres comme ca, notamment Honda, Toyota . Tout se perd au profit des idéologies .
Ce commentaire pour rappeler que la voiture à hydrogène est un non-sens encore plus grand que la voiture électrique.
1) il faut énormément d’énergie pour produire de l’hydrogène.
2) les véhicules seraient des bombes roulantes.
Une voiture à essence en feu se consume.
Une voiture à hydrogène explose.
Un cauchemar sans solutions pour les pompiers.
Il faudrait en particulier interdire les parkings souterrains dans les villes. Ingérable.
La voiture à hydrogène est le même rêve utopique que la voiture nucléaire dans les années 50.
Revenons sur terre: le VE, pas moins que le thermique, dépend d’une énergie abondante et pas chere.
Heureusement il reste la chaise à porteurs, une “energie” qui ne devrait pas se tarir avant longtemps à la cadence où nous importons des ….chômeurs !
Pour les piles au Lithium, il faut du lithium, et quand une batterie au lithium “crame”, d’après le préfet de Rouen, ce n’est pas grave! que ce monsieur regarde donc de plus prés ce que cela donne; pas que, mais de l’acide fluorhydrique, et allez voir ce que cet acide donne comme problème! on va rigoler! Alors des voitures électriques, peut être, mais pas que… il faudrait en voir les conséquences éventuelles et faire une étude d’impact……mais ça, c’est une autre affaire!
30 millions de voitures électriques ?
Il n’a JAMAIS été planifié que le passage à l’electrique se fasse sans l’abandon de la voiture individuelle pour tous.
Il y aura quelques voitures électriques, pas plus.
Et des millions de piétons.
Quand je lis : “…Pour une étape de vacances de 1200km…”
Je me dis qu’il y en a qui n’ont pas encore compris.
Les vacances? c’est fini!
Dans un pays du tiers monde personne ne prend de “vacances”.
Seul les riches voyagent.
La voiture individuelle est une aberration.
La voiture électrique individuelle est une aberration pire.