« Le président du Venezuela Nicolas Maduro a ordonné mercredi le déploiement de 2 600 militaires dans l’État de Tachira (ouest), près de la frontière colombienne, après des pillages et attaques contre des installations de la police et de l’armée.

« J’ai ordonné le transfert de 2 000 soldats et 600 agents des opérations spéciales », a déclaré le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez, précisant agir à la demande du président Maduro, confronté depuis début avril à une vague de manifestations ayant fait 42 morts. »

Le pays sombre dans l’anarchie

Au cours des six dernières semaines, divers incidents ont eu lieu à travers le pays, secoué par une profonde crise politique et économique, de graves pénuries d’aliments et de médicaments et une inflation record, qui pourrait atteindre 720 % fin 2017, selon le FMI…

Le problème fondamental devant lequel la politique, l’idéologie, et toutes les théories plus ou moins fumeuses s’effondrent c’est le problème des gamelles vides !

Quand les ventres crient famine, les choses se passent rarement bien.

Le gouvernement a beau accuser ses adversaires de promouvoir des « actes terroristes » en vue d’un « coup d’État » avec « l’idée est de transformer le Venezuela en une Syrie et (l’État de) Tachira en un Alep », il n’empêche que les gamelles sont vides.

Et quand les gamelles sont vides, les révolutions ou les contre-révolutions se font.

Certes, les sanctions prises à l’égard de ce pays, plus ou moins coupé du monde aussi en raison des Américaines et de ses alliés, ne peuvent que produire ces résultats dramatiques. Le pétrole vénézuélien est le mobile de tous ces crimes et c’est encore une fois une guerre pour l’énergie.

Charles SANNAT

Source RTL.be

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