Le Venezuela se débat dans une crise sans précédent car il se passe, pour ce pays, la même chose que pour Cuba, à savoir que comme Cuba en son temps, le Venezuela, pour d’autres raisons, est mis au banc des nations, il ne peut plus commercer ni vendre son pétrole en dollars, alors forcément, le pays se tourne vers d’autres partenaires dont la Russie et, ici, la Chine qui a un grand besoin de matières premières dont le pétrole.

Sans nul doute que les Chinois signeront un petit chèque à Caracas, juste un peu…

Charles SANNAT

Le Venezuela a annoncé qu’il vendrait pétrole et autres matières premières dans des devises autres que le dollar, selon le Wall Street Journal. Cette décision fait suite aux nouvelles sanctions américaines décrétées contre Caracas.
Les autorités vénézuéliennes ont déclaré leur intention de vendre pétrole et autres matières premières dans des devises autres que le dollar, écrit le Wall Street Journal, se référant à des sources proches du dossier.

Les opérateurs de marché qui exportent le brut vénézuélien ou qui importent des produits pétroliers passent d’ores et déjà aux comptes en euros. Cette décision fait suite aux sanctions américaines, mais le ministère vénézuélien du Pétrole ne fait aucun commentaire.

Cité par l’agence Bloomberg, Eulogio del Pino, le ministre vénézuélien du Pétrole et des Mines a indiqué mercredi que le pays pourrait commencer à vendre du brut dans des devises autres que le dollar. Ainsi, le pays a examiné d’éventuelles ventes en Chine en yuans.

Le Président américain Donald Trump a introduit en août de nouvelles sanctions contre le Venezuela. Ainsi, les sociétés américaines se voient interdire de réaliser des transactions sur la dette ou de commercialiser de nouveaux bons du Trésor émis par le gouvernement vénézuélien ou la compagnie pétrolière publique vénézuélienne PDVSA à durée d’amortissement de plus de 30 et 90 jours respectivement. Elles ne peuvent pas non plus effectuer de transactions sur certaines dettes du secteur public vénézuélien ni toucher de dividendes de la part du gouvernement.

Dans le cadre de l’accord de Vienne sur la réduction de la production de pétrole, le Venezuela s’est engagé à diminuer l’extraction de brut de 95 000 barils par jour. Le 30 novembre 2016, l’OPEP a accepté, pour la première fois depuis 2008, de plafonner sa production pour la ramener à 32,5 millions de barils par jour afin de stabiliser le marché mondial du pétrole. Les pays non-membres, Russie comprise, ont exprimé leur intention de se joindre à l’accord. Ainsi, Moscou s’est engagé à pomper 300 000 barils de pétrole en moins par jour. L’accord a été conclu pour le premier semestre de 2017 avec possibilité de prolongation. Au mois de mai, le document a été reconduit de neuf mois, jusqu’à fin mars 2018.

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