« Télétravail : le spectre d’une nouvelle vague de délocalisations » c’est l’inquiétude de ce professeur d’économie à l’université de Genève appelle ce phénomène la « télémigration ».

En gros avec la généralisation du télétravail dans les services cela pourrait inciter les entreprises des pays développés à délocaliser leurs employés dans les pays émergents, moins chers. Des millions d’emplois pourraient être concernés à terme… c’est à dire menacés et condamnés.

Cette crainte est-elle fondée ?

Très vraisemblablement puisque le télétravail dans tous les cas permet déjà de voir sans complaisance qui est utile et qui ne l’est pas !

Le télétravail est un processus très darwinien, qui ne profite d’ailleurs pas franchement aux fayots et à ceux qui font leur auto-promo devant la machine café en étant toujours débordés mais en brassant du vent toute la journée.

Je n’ai pas à titre personnel, une très bonne opinion des remplisseurs de « cases Excel » à la valeur ajoutée toute relative.

Le télétravail est générateur d’une immense productivité nouvelle que les entreprises n’ont pas encore complètement appréhendé tout comme les évolutions salariales qui suivront.

En effet, le télétravail s’accompagne nettement mieux de contrat de travail plus souple de type auto-entrepreneur.

Il y aura des réformes autour de tout cela dans les années qui viennent afin de faciliter les collaborations et d’alléger les risques de « requalification » par exemple.

Alors tout dépendra.

Si les sociétés peuvent recruter en « auto-entrepreneur » facilement, elles ne délocaliseront que de manière marginale.

Charles SANNAT

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Source Les Echos.fr ici

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