Pourquoi le déclin des classes moyennes, celles qui ont le sentiment de « payer pour tout le monde », est un puissant levier politique
Si aucune statistique n’étaye la thèse d’une disparition de cette « France du milieu », un sentiment de déclassement existe. La civilisation héritée des « trente glorieuses », ayant foi en la mobilité sociale, la croissance et le progrès, serait-elle menacée ?
Pour qui croit aux symboles, celui-ci est éloquent : le constructeur Maisons Phénix, incarnation du rêve pavillonnaire français et de l’accession à la propriété des classes moyennes dans l’après-guerre, objet d’étude pour le sociologue Pierre Bourdieu, a mis la clé sous la porte, le 1er juillet. La pandémie de Covid-19, l’inflation du prix des matières premières… et aussi, peut-être, la fin d’un certain âge d’or pour les classes moyennes, cette France du milieu, cœur d’une puissante mythologie qui structure encore aujourd’hui l’imaginaire collectif.
L’angoisse du pouvoir d’achat, du reste à vivre et des fins de mois rendues difficiles par le retour de l’inflation a ravivé la question des classes moyennes et celle de leur déclin supposé. Ces dernières seraient toujours celles qui « trinquent », étouffées par des prélèvements obligatoires trop élevés mais trop riches pour toucher les subsides de l’Etat. La mondialisation, en favorisant l’essor d’une classe moyenne de consommateurs dans les pays émergents, aurait aussi laminé ces catégories dans nos contrées. La civilisation héritée des « trente glorieuses », cette société du salariat ayant foi en la mobilité sociale, la croissance et le progrès, serait-elle menacée ?
La difficulté à mesurer les transformations subies par les classes moyennes tient à l’impossibilité de les définir de façon satisfaisante, ces dernières l’étant souvent « en creux ». Elles agrègent des groupes sociaux très divers (salariés, artisans, commerçants, petits patrons, fonctionnaires de catégorie B, professeurs des écoles, techniciens…) qui ont en commun d’avoir un capital « de diplômes, de revenus, de patrimoine ou de logement » auquel « s’accrocher », selon les sociologue et économiste Dominique Goux et Eric Maurin.
Les économistes raisonnent volontiers en matière de revenus : l’OCDE retient ainsi les personnes dont les revenus sont compris entre deux tiers et deux fois le revenu médian (1 837 euros en France, soit entre 1 300 et 3 500 euros). L’Insee s’intéresse plutôt aux « emplois intermédiaires », ceux qui sont typiquement « entre les cadres et les agents d’exécution ». Les sociologues utilisent, de leur côté, le diplôme (bac + 2 ou bac + 3), qui est relié au métier et à la catégorie sociale. « Dans l’idéal, il faudrait aussi tenir compte du territoire où l’on vit, et du patrimoine reçu en héritage, ajoute le sociologue Camille Peugny. Un couple qui gagne deux fois 2 000 euros fera partie de la classe moyenne, sauf s’il a reçu un logement en héritage. »
Je trouve le début de cet article exquis. “Si aucune statistique n’étaye la thèse d’une disparition de cette « France du milieu », un sentiment de déclassement existe”.
Après le “sentiment” d’insécurité, voici le sentiment de déclassement pour mieux sous-entendre qu’il ne se passerait rien.
Or que ce soit sur le front de délinquance et de la criminalité ou sur celui du déclassement des classes moyennes il n’y a aucun sentiment mais bien une réalité “observationnelle” que toute personne objective peut noter.
Mais, il est des études qu’il ne faut pas faire.
Il est des tendances qu’il convient de ne pas mesurer.
Vous n’aurez aucun budget pour faire des statistiques sur les attaques aux couteaux des déséquilibrés isolés qui coupent en meute.
Vous n’aurez aucune subvention pour prouver et démontrer l’appauvrissement des classes moyennes et laborieuses de ce pays.
Cette classe moyenne qui va de 2 500 euros nets par mois à globalement 5 000 euros et qui n’a jamais droit à rien paye tout, se loge mal, se chauffe mal, mange mal et se déplace mal à cause du prix du gasoil !
Comment le Monde peut-il écrire cela après un mouvement de deux ans de gilets jaunes qui sont exactement cette France des premières classes moyennes qui galèrent en travaillant alors que nos HLM sont remplis de gens qui n’ont jamais travaillé.
Encore plus grave, on veut reculer l’âge de la retraite de ceux, peu nombreux qui travaillent, sans même discuter de mettre au travail les millions de gens qui n’ont jamais ne serait-ce que commencé à travailler une fois dans leur vie dans ce pays.
Alors oui.
Il faut tout revoir de la cave au grenier et comme nous ne le ferons pas, ce pays s’effondrera sous le poids de complexité, sous la lourdeur de sa fiscalité, et sous les effets du découragement même des plus motivés.
C’est exactement le processus décrit dans la Grève d’Ayn Rand.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Monde.fr ici
Bonjour Charles
Ah ! Quand on nous prend par les sentiments…!
Et puis fait on des statistiques sur des sentiments ?
Non n’est ce pas, trop cher…
Et vogue la galère
Encore un excellent article, cette fois qui évoque toutes les études qu’on ne fera pas
Salut les galériens
Je te rassure à 1990€ net on ”n’a droit à rien” non plus
“……..cette France des premières classes moyennes qui galèrent en travaillant alors que nos HLM sont remplis de gens qui n’ont jamais travaillé.” puis : “………et sous les effets du découragement même des plus motivés.”
C’est exactement cela : je suis encore à 30 années de la retraite et je suis totalement d’accord avec vous. Ayant été élevé avec la valeur Travail chevillée au corps, découragé je le suis aujourd’hui : travailler, la moralité, la conscience professionnelle n’apporte plus rien, si, les emmerdes que n’ont pas ceux qui ne font rien justement.
Bonjour Charles,
merci pour ce court article. Il nécessiterait plusieurs jours d’analyse tant le sujet est vaste. Mais à part vous et moi, et ceux qui travaillent vraiment, qui s’en soucient ?
On fait tourner la France, nous la classe moyenne, car c’est pas l’ultra riche qui glande sur un terrain de golf en donnant des ordres par téléphone pour ses actions ou celui qui touche le rsa depuis X années qui font avancer les choses.
J’en connais des gens, des femmes qui refusent de travailler. Qui s’inventent des maux. J’en connais qui sont même venus me réconforter lors de mon dernier burn out Mai’s qui n’avait jamais travaillé a 50 ans et qui se font rattraper un jour en m’appelant pour me dire qu’ils viennent de se voir sucrer leurs aides et doivent se mettre à travailler a 50 ans.
Moi je suis de la classe moyenne qui a fait des études supérieures à l’université avec des parents ouvriers. Qui a acquis seule avec un enfant un logement proche d’une gare pour aller travailler sur Paris, 3h de transport par jour.
Et qui constate que beaucoup dans le quartier de travaillent pas. Restent des heures à parler (sur votre dos parfois) devant les écoles. Le comble c’est quand même que certains enfants ne sont même plus gérés a l’école par des parents qui ne travaillent pas ni dehors ni a l’intérieur. Qui font leur loi a l’école. Et c’est à nous la classe moyenne de payer pour sortir les enfants de là. Car figurez vous qu’on m’a demandé de mettre mon enfant ailleurs, plutôt dans le privé, car il se faisait un peu trop chahuté et c’est logique de demander à ceux qui ont un peu d’argent de payer encore plus.
Je m’appauvris chaque jour en emmenant mon enfant en voiture dans une école privée. Mon psy a beau me dire que c’est le meilleur investissement qui soit, je plussoie, mais je lui dis quand même que les charges sont lourdes. Je m’appauvris quand je vous les imports fonciers augmenter alors que je ne scolarisé plus mon fils dans la ville et qu’avec mon emploi du temps, je profite à peine des infrastructures municipales.
Je vois les charges augmenter car les dégradations des délinquants ne leur sont jamais imputés à eux. Mais à ceux qui peuvent payer.
Je dois encore travailler plus pour gagner moins.
Si je pouvais, je changerais de ville pour fuir la décadence de mon quartier. Mais c’est encore à moi de payer ma tranquillité et ma sécurité.
Je suis fatiguée de toujours travailler et payer. Il ne reste rien en fin de mois.
L’âge de la retraite recule alors que je n’ai même pas fait la moitié de mes annuités. Et je me vois mal faire l’autre partie avec le corps affaibli.
Si vous faites un dossier spécial petite classe moyenne, je serais intéressée de voir les moyens de m’en sortir. Je ne suis pas dans la haute marge de la tranche donc à tout moment, je peux basculer dans la pauvreté. Et la perspective d’aller manger aux restos du cœur ne m’enchante guerre.
Courage à tous.
Les gens qui ne veulent plus travailler sont rebutés par le caractère “peu intéressant” des boulots ingrats. Mal payés, chiants, avec le sentiment d’être pris pour de la merde. Alors qu’en parasite, on peut échanger avec des potes dans la galère en partageant une bière bon marché et bien profiter de sa médiocrité. Ces non travailleurs se font voler eux aussi, même s’ils coûtent. Le “droit au travail” se traduit par des allocations chômage. Ce n’est pas une solution non plus, c’est un filet de sécurité qui épargne d’une chute fatale, mais englue un éventuel rebond. Enfin, on n’est pas classe moyenne à 1300 euros. On est travailleur pauvre.
A 1800 euros, on passe à vache à lait.
Sur la voiture…
Sur les impôts…
Sur l’habitation
Sur le progrès
Comment voulez-vous qu’on habite plus grand quand la rénovation d’un grenier fait l’objet d’une taxe ?
Pourquoi travailler plus quand 30% part aux impôts ?
Pourquoi travailler plus si finalement il y a deux prix pour le beurre, l’essence, la cantine, le chauffage…
Mais je ne m’inquiète pas pour la classe moyenne.
Je ne m’inquiète pas pour une petite partie des non-travailleurs.
Je ne m’inquiète pas pour les riches qui sauront quitter le navire par hélico tandis que les autres seront dirigés vers des embarcations de sauvetage en nombre insuffisant.
Parce que si ça doit être dur pour presque tout le monde, les plus résilients sauront s’en sortir. Quelques intellectuels apprendront à se servir de leurs mains. Quelques manuels apprendront à se servir de leur tête. Quelques hommes malins sauront être coopératifs. Ceux qui savent un peu tout faire s’en tireront toujours.
Pour les autres, c’est moins évident, ça va même faire très mal. C’est la faute de nos politiciens et de ceux qui se sont trop adaptés à un système perverti pour ne pas pouvoir pousser droit.
Trop de lierre !
Et autour de moi, la démotivation fend l’air comme un couperet.
La prochaine vague d’inflation et de pénuries pourrait en assoir plus d’un.
Merci Charles. Comme indépendant de la classe moyenne, je me reconnais pleinement dans cet article. Et pas du tout reconnu par le pouvoir en place.
Bonjour
Allégorie au tour de France:
Classes moyennes, regardez derrière vous , a un ou deux virages fiscaux, remonter vers vous la voiture balai d’un large peloton de travailleurs désormais pauvres, que l’on alimente en chèques et aides ciblées pour éviter leur révolte et tranquillement poursuivre l’appauvrissement de ceux qui peuvent encore payer les taxes.
Les classes moyennes ne pourront pas éternellement endosser les besoins de rentrées fiscales grandissantes d’un pays a la population toujours plus pauvre.
Pour les vraiment riches, pas touche, sinon ils changent de pays.
Avant d’AGIR il faut toujours réfléchir intelligemment
Vous ne serez plus un “mouton” mais un homme heureux
CQFD ! Simple à comprendre ….
“Si aucune statistique n’étaye la thèse d’une disparition de cette « France du milieu”…..Effectivement, cette phrase nous montre combien le monde est tombé bien bas soit en terme d’analyse, soit en terme de soumission, soit dans ces 2 domaines. Je prends une statistique au hasard: la disparition des emplois industriels dans les dernières décennies, or l’industrie est sans doute le vecteur le plus puissant pour favoriser les classes moyennes. Vous pouvez entrer comme ouvrier et finir cadre, contrairement à un serveur qui restera très probablement serveur toute sa vie….En plus vous créez de la valeur ajoutée et développez vos compétences tout au long de votre parcours pro. On pourrait aussi expliquer aux pseudos journalistes concernés que la pluie mouille, même s’il n’y a pas de stats, ou encore que le déclin des classes moyennes n’est pas l’apanage de la France, on le rencontre dans bien des pays (USA et GB notamment): Trump? Jhonson? Cela leur dit quelque chose?
Quelle est la différence entrfe Louis XV t Louis XVI (pardon, 15 et 16 pour les nouvelles générations…) ?
Réponse : environ une tête.
😉
Je me demande de plus en plus s’il reste une autre solution.
Parler de classe moyenne , pauvre ou riche est déjà une aberration et une injustice de l’existence ! Et on se référera toujours à l’une des trois .
N’est ce pas là le vrai problème ?
Fixer un minimum et un maximum de revenu et de patrimoine serait , à mon avis , une solution pour abandonner ce point de vue marxiste de l’humanité .
illustration de l’effondrement, pour faire face à la pénurie de nounou certifiées dans les crèches, on va recruter des nounous sans qualifications!!!!!!
bientôt des toubibs marabout !!!
L’article du figaro est assez intéressant, en ce sens qu’il relativise l’importance du salaire sur laquelle se base généralement les études sur la classe moyenne. Depuis toujours tout tourne autour du salaire. Cela en est assommant.
Je fais partie de ceux qui pensent que le salaire ne signifie pas grand chose, et qu’il faut relativiser son importance. D’autres paramètres, pour la plupart tout aussi importants, sont à prendre en ligne de compte :
– l’héritage (immobiliers, biens meubles (or, argent, cash, meubles de style ou d’époque, art, outillages, animaux d’élevage …)
– La zone géographique : vivre à Paris avec 2000 euros n’a pas le même impact que de vivre à Aurillac avec le même salaire.
– Le train de vie (dépensier compulsif ou économe de naissance).
– Si l’on vit avec sa famille nucléaire ou sa famille étendue (hélas, rare du nos jours ! mais qui était courant à la fin du XIXe siècle dans la plupart des régions françaises). Vivre avec sa famille étendue permet d’alléger les dépenses contraintes.
– Portefolio boursier.
– Si on fait du “black”
– le métier exercé (le capital intellectuel et/ou technique), gagner 2000€/mois en étant fonctionnaire et 2000€/mois en étant “Michel Morin”
– Les aléas de la vie
En conclusion, on peut avoir un salaire de 2000€/mois et ne pas faire partie de la classe moyenne, mais faire partie de la classe supérieure.
Une seule vérité absolue et basée sur des faits : tout se paiera un jour ou l’autre, ça sera chacun pour soi et ça va arriver plus vite qu’on ne le pense. Franchement, je veux pas faire de pub mais Charles fait des supers dossiers pour se préparer. Je ne regrette pas mes €98 d’investissement. Un régal.
Je me prépare et je le dis à certains proches qui trouvent le moyen de dire que je suis un peu fou. Ouai, je stock mon gasoil dans des futs, j’achète de quoi équiper ma cave, je me renseigne avec des revues, je me suis équipé d’un BERKEY pour l’eau potable, oui c’est cher mais c’est surtout un investissement pour de la préparation. Et en fait, je ne vois pas cela comme un problème car je sais que je me prépare pour le moment venu.
Et croyez moi : la préparation ça paie, l’impréparation ça se paie.
Nous sommes tous confrontés à nos propres choix et avec les conséquences associées. Point de jugements. Moi le premier je ferme ma margoulette et j’assume certains mauvais choix que j’ai pu faire. Nous sommes déjà à l’échelle individuelle devant une remise en question quotidienne avec la question la plus puissante du monde :
“et si ..?’ – ah elle est petite mais puissante hein ?
Et si j’avais privilégié ma carrière ? Et si j’avais fait un plan dans une SCPI pendant 10 ans au lieu de fumer des clopes comme un pompier pendant ce temps ? Et si .. et si …
Soyez forts. Soyez fortes.
Vous êtes bien plus puissants que vous ne le croyez.
Lisez des livres, apprenez encore et encore.
Pensez différent.
A Chris,
Merci pour votre témoignage, c’est bouleversant et tellement vrai!
Celui qui a commencé s’appel un l’IGNARD GISCARD!
Salut Charles,
L’expression “sentiment de ” me donne littéralement la nausée.
Qu’ils viennent prendre le RER avec moi et on verra si le coup de couteau qu’ils prendront pour leurs téléphones portables va n’être qu’un” sentiment d’insécurité” .
Qu’ils viennent avec moi travailler et faire les courses pour constater que l’inflation actuelle qui n’est pas à 5% …me donne qu’un “sentiment de déclassement” !
Parfois je me surprends à me dire “finalement pourquoi un bon effondrement et rebaptir après en mieux. De toute façon qu’est-ce que nous a perdre maintenant nous la classe moyenne ?”
Je suis Papa et franchement je m’angoisse régulièrement pour leur avenir.
Bien que nos élites nous aient lâches, trahis, preparons-nous et Gardons espoir.
Merci Charles pour ton travail.
La Grève d’Ayn Rand…quand j’ai lu ce livre, il y a quelques années, je l’avais trouvé un peu simpliste voire un peu “cul-cul”. Maintenant, il parait visionnaire (malheureusement).
Merci et bravo à Chris pour son témoignage pertinent. Ce qu’il dénonce est scandaleux. Oui, faut se barrer. Vendre près de paris pour acheter en province du confort. Trouver un boulot dans sa spécialité dans une petite ville et habiter une maison à juste rafraichir, située dans un vieux quartier bien calme et dotée d’un jardin. Au départ même, ne rien acheter, louer seulement, pour prendre le temps du choix. Seule avec enfant et sans rien à la fin du mois en étant de la classe moyenne ? Son avis à propos de la PMA pour toutes, en particulier les femmes seules bien pauvres serait très éclairant et mériterait d’être envoyé aux féministes qui veulent tant de bien pour les femmes
ça donne envie de faire des petits calculs 🙂
Dans la Nièvre on peut avoir un appart de 70m² pour 380€/mois (chauffage et eau compris)
Avec l’APL a 250 €/mois
+ 575€/mois de RSA
ça laisse quand même un reste à vivre de 445€/mois
Manque plus qu’à trouver le jardin ouvrier pour les légumes.
On roule pas sur l’or, mais ça pose question de pourquoi se faire chier à bosser.
Je sais, réfléchir ça fait mal !
J’ai une question.
Pourquoi voudriez vous qu’on se casse le c.. pour un boulot – une vie, dont vous même vous plaigniez?
Quitte à être pauvre et vivre chichement d’expédients, autant ne pas s’emmerder à faire en plus perdurer le métro, boulot, dodo et continuer à enrichir le Système.
Et remarquez bien que s’ils nous payent “à ne rien faire”, c’est pour qu’on ne les pendre pas avec leurs tripes.
Dites vous bien que le jour où ils arrêtent, le Système ne tiendra pas longtemps.
Signé: un chômeur.
***
Ce qui est écrit ci dessus ne me concerne pas. 🙂 je suis un retraité à 550€
C’est juste un raisonnement logique pour comprendre pourquoi.
Ceux qui profitent du Système et font perdurer la “charité collective” des aides ne le font que pour maintenir le semblant de paix sociale encore existant. N’ayant aucune solution de rechange dans leur doxa libéralocapiltalistique financière, ils maintiennent la vapeur juste pour se dire que personnellement pour l’instant “tout va bien”. Ils chevauchent le Tigre et ne savent pas comment en descendre sans se faire dévorer.
On a bien réélu Macron?
Alors de quoi se plaint-on?
Le calice sera bu jusqu’à la lie.
Amusant de parler de “Sentiment” de déclassement…
Quand on gagnait 1 brique par mois il n’y a pas si longtemps…on était les rois du pétrole.
Aujourd’hui avec 1500€ par mois, on se loge, on va travailler et on mange, c’est déjà pas mal mais ce n’est plus la vie d’avant…
Bonjour à toutes et tous, je trouve le livre de Ayn Rand extrêmement manichéen. A force d’être dans la contre utopie elle dresse un projet de société qui renferme une autre forme de totalitarisme, opposé à celui qu’elle dénonce mais qui n’en reste pas moins un. Elle classe le monde en 2 catégories d’individus les entrepreneurs libres et les profiteurs collectivistes. Il y a dans ce livre une idéologie revendiquée et pour moi toute forme d’idéologie pue. Il n’en reste pas moins que ce livre est intéressant à lire, avec distance et lucidité .