Le prix du baril de brut a presque doublé depuis le début de l’année 2016 et je reste persuadé que si son prix ne devrait pas dépasser les 80 dollars compte tenu l’état de l’économie mondiale, il va se maintenir entre 60 et 80 dollars en rythme de croisière et en attendant des signes de l’hypothétique croissance économique mondiale.
La prochaine étape c’est donc la cible des 60 dollars. Après, les choses devraient se calmer et désormais, le potentiel d’appréciation est faible.
Les soldes sont finies car les grands majors viennent de terminer leurs achats à prix bradés des petites firmes exploitant les gaz de schistes.
Charles SANNAT.
Bien que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n’aient pas trouvé de terrain d’entente sur un plafonnement de la production de pétrole à l’issue de leur réunion de jeudi, à Vienne, les cours du brut sont remontés aux alentours de 50 dollars le baril.
Jeudi 2 juin, le prix du pétrole a dépassé la barre des 50 dollars et ce, malgré la décision de l’OPEP de maintenir le volume actuel de la production, les membres du cartel justifiant cette décision par la remontée continue du prix du baril, proche des 50 dollars, bien loin des 27 dollars de mi-janvier.
Ainsi, l’OPEP maintient son niveau de production actuel, en observant que, depuis (…) décembre 2015, les prix du pétrole brut ont grimpé de plus de 80 %, et que l’offre et la demande convergent, ce qui prouve que “le marché est engagé dans un processus de rééquilibrage”.
Selon les observateurs, le marché évolue dans la bonne direction. Le 16 mai, la banque Goldman Sachs a publié un pronostic, selon lequel les prix du pétrole seraient de 45 dollars le baril en glissement annuel, en raison d’une réduction de la production. De son côté, Citigroup prédit que le pétrole coûtera jusqu’à 50 dollars au troisième trimestre et jusqu’à 65 dollars au quatrième trimestre de l’année en cours.
L’OPEP, qui produit environ un tiers du pétrole mondial, répond généralement à une baisse des prix en réduisant la production, mais cette fois le cartel a décidé de la maintenir au niveau actuel pour contrer la concurrence des producteurs de gaz de schiste aux États-Unis. Par ailleurs, les prix du brut qui ont repassé la barre des 50 dollars le baril allègent la pression sur le cartel.