C’est un article de Figaro qui revient sur le capital décès auquel n’avaient pas droit les agriculteurs jusqu’à présent.
Décès d’agriculteurs : les familles auront droit à un capital de près de 3 500 euros
“Un capital décès de près de 3500 euros sera versé aux familles des agriculteurs non-salariés décédant après une maladie, un accident ou un suicide, qui n’y avaient pas droit jusqu’alors, à la différence des autres régimes de Sécurité sociale, a voté le Sénat vendredi.
Les parlementaires ont adopté des amendements en ce sens venant des groupes RDSE (à majorité radicale) et Union centriste ainsi que du gouvernement, dans le cadre de l’examen en première lecture du projet de budget 2022 de la Sécu.
La mesure répond à un engagement du plan gouvernemental d’accompagnement des agriculteurs en détresse et de prévention du suicide, en permettant à la mutualité sociale agricole (MSA) d’améliorer l’aide apportée aux familles en cas de suicide du chef d’exploitation ou d’un membre de la famille travaillant sur l’exploitation. La corapporteure Corinne Imbert (LR) a soutenu une mesure allant «dans le sens d’une plus grande équité» et qui n’entraînera pas de hausse de cotisation, comme s’y est engagé le gouvernement.
Par équité entre assurés agricoles, le montant du capital décès doit être équivalent à celui garanti aux ayants droit des salariés agricoles, soit un montant forfaitaire de 3476 euros (valeur de 2021).
Le Sénat avait lancé fin 2020 une consultation pour recueillir des témoignages de proches d’agriculteurs en difficulté ayant mis fin à leurs jours, afin «d’élaborer des pistes utiles et concrètes pour lutter contre ces drames silencieux». La proposition de ce capital décès figurait parmi les propositions à l’issue de la consultation. «Cela répond aux attentes de ces familles endeuillées», a souligné dans l’hémicycle le sénateur de l’Hérault Henri Cabanel (groupe RDSE).”
3 500 euros…
Cela peut sembler une avancée, et le pire, c’est que c’en est une puisque cela n’existait même pas.
Avec 3 500 euros on ne paye même pas les obsèques de quelqu’un.
Cela fait bien peu le décès, que l’on soit ouvrier agricole ou “patron” exploitant. Que l’on soit fonctionnaire ou d’un autre secteur.
Nous en payons des impôts.
Tellement.
Et pourtant en face, toujours de moins en moins de services rendus.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Figaro.fr ici
Honte à nous ! Vous vous demandez où va l’argent , pas compliqué. Dans certains cas lors de décès de personnes souhaitant être inhumées en terre islamique c’est l’état qui prends en charge par le biais de la caisse de sécurité sociale les frais d’obseques visa une allocation exceptionnelle et je peux vous garantir que celà coûte plus de 3500 euros.
mais où va donc l’argent de nos impôts?
Bonjour. Nos pauvres agriculteurs!! Je suis pour!! Dans un futur assez proche nos agriculteurs sont foutus dans le nouveau monde. !!!
Où va l’argent ? Dans l’augmentation du budget de l’assemblée nationale.
Un petit retour explicatif là dessus, de votre part Charles, pour nous éclairer complètement ?
Bonne journée
Je dis pauvres agriculteurs!! bientôt pauvres retraités!! pauvres tout le monde!!!
Honte à cette société de technocrates et de financiers !
La vie d’un français vaut 120 X le PIB/habitant , soit 2,4 M€ , celle d’un américain 10 M$ !
Pour P.Artus c’est 1 M€ ,après de savants calculs .
On est loin des 3500 € !
Question récurrente ici: Où va l’argent?
Simple à comprendre; il part dans:
– un excès d’organismes étatiques souvent redondants utilisant des fonctionnaires en surnombre. Non qu’il ne faille pas des fonctionnaires (il en faut et il y en a d’utiles et compétents), mais il y en a de trop et avec une répartition inefficace.
– un excès de normes, de règles, de procédures, qui coûtent un pognon dingue et freinent considérablement l’esprit d’entreprise (qui lui produit réellement de la ‘valeur ajoutée’). Non qu’il ne faille pas des normes et des règles (certaines sont nécessaires) mais ici aussi c’est le trop qui est néfaste.
– des prélèvements énormes (sur la TVA essentiellement) qui partent vers l’UE et autres organismes supranationaux, qui dépensent ce fric non pas à la pelle mais à flux continu. Sans controles réels, sans mesure, selon des décisions faisant fi de tout principe démocratique.
– fondamentalement, à cause de politiques qui privilégient plus les grands groupes économiques plutôt que les citoyens que nous sommes. Amenant petit à petit (mais nos y sommes) l’état de citoyen à celui d’esclave (ou de bétail) devant ‘rendre’ un maximum.
Sénèque (il y a longtemps donc mais la leçon n’a toujours pas porté) je crois, disait que la sagesse c’est savoir faire la différence entre TROP et ASSEZ.
Tiens, en passant, deux questions ‘complotistes’:
– Que devient (où va) l’argent des énormes pénalités auxquelles sont condamnées la plupart des grands groupes. Pfizer par exemple a été condamné à de nombreuses reprises pour des montants astronomiques. Cet argent est-il effectivement versé?
– Comment l’infrastructure de contrôle sanitaire actuel (pseudo-crise du couillonavirus; voir les chiffres de la mortalité relativement faibles) a-t-elle pu être pensée, dotée d’une stratégie, mise au point et utilisée, si rapidement? Qui, quoi, et à quel coûts? Quand on connait l’inertie et la lenteur d’exécution de l’appareil étatique, je suis étonné de cette rapidité. Et à ma connaissance, rien n’a été expliqué par nos politique sur cette étonnante ‘efficacité’. Ni par nos politiques (ces chers prébendiers bien gras et bien dociles), ni par les ‘merdias’, ni par la Justice (où sont les appels d’offres officiels?).
Je serais de nos ‘mamamouchis’ cyniques, incompétents et devenus dangereux, je ferais attention car nous approchons du point de bascule.
Si ce n’est pas un foutage de gueule et accessoirement le regard technocratique sur le coût de la vie humaine.
Un mois de salaire d’un ingenieur débutant pour une vis de travail d’un agriculteur !
Ne travaillez plus que pour vous nourrir, amis agriculteur;
Quand les ingénieurs crieront famine, vous serez rémunérés à votre juste valeur.
En 1945 les agriculteurs (ou leurs représentants…) refusent de rejoindre le régime général de la sécu (tous des communiss’ ???). Ils veulent gérer eux mêmes leur mutuelle et obtiennent un régime spécial avec la MSA. Aujourd’hui, on les sert en piochant dans le régime des salariés… Pour promouvoir la responsabilité ???
Dans la plupart des périodes qui précèdent les effondrements économiques, les structures réellement productives (agriculteurs, artisans etc) s’effondrent au sens ou leurs conditions de vies se dégradent et ils finissent par changer d’activité ou passer en mode subsistance. C’est le résultat des analyses archéologiques des corps que l’on exhume un peu partout dans les cas de grandes sociétés complexes qui se sont effondrées.
Dans notre cas, cela préfigure surtout de notre dépendance croissante aux technostructures qui peuvent décider de vous réduire vos accès alimentaires quand ils veulent… Chacun doit augmenter drastiquement sa résilience !
Il y a malheureusement un risque d’effet pervers.
Comme pour certains retraités grecs qui ont préférés le suicide plutôt que de coûter cher à leurs enfants.
Cette prime risque donc d’être incitative, en pensant qu’ ainsi les frais funéraires ne seront pas à la charge de leurs enfants.
Cela serait-il voulu ?
Les causes de suicide des agriculteurs, des plombiers et des instituteurs sont très diverses et très souvent identiques !
La gestion des exploitations agricoles peut être aussi chaotique que n’importe quel foyer ou entreprise.
L’avantage qu’ont les agriculteurs c’est que TOUT ce qu’ils ont leur appartient EN PROPRE !
Combien d’ouvriers, d’employés, de travailleurs peuvent dire que le stylo avec lequel ils font leur travail leur appartient en propre ???
Les agriculteurs mauvais gestionnaires, ou vivant des situations personnelles, sentimentales, familiales, professionnelles qui peuvent conduire au suicide sont identiques à tout le reste de la population.
Arrêtons de les plaindre à tout bout de champs !
En tout cas, la Lambert c’est une sacrée baratineuse !
Et les Syndicat et coopératives, sacrés capteurs du pognon qui devrait être redistribué aux agriculteurs !
Plus ils gueulent (avec plus ou moins de bonne foi…) et plus ils obtiennent !!
Vous les trouvez “pauvres” dans l’Amour est dans le pré ? Lequel semble aux abois financièrement ? Ils sont propriétaires en plein de TOUT ce que vous voyez, les prés, les machines et les outils, les animaux, les bâtiments !
Pouvez-vous en dire autant ?
Savez-vous combien coûte un tracteur, une faucheuse, une toupie, un épandeur, une laiterie, un robot de traite, etc. ?
Savez-vous combien de temps ils mettent pour rembourser un crédit ?
Un bâtiment de 120 laitières de 1,5 millions d’€uros remboursé en 10 ans; vous pourriez le faire vous ? ( et tout le matos qui doit être acheté pour faire tourner tout ça !)
Quand j’étais petite on disait qu’ils pleuraient des larmes de crocro, les agriculteurs !
Je vous rassure, quand les villes commenceront à mourir de faim, eux ne se feront aucun souci pour leur survie !
A bon entendeur.
Bisous.
Pépito Dieu Asin.
Dans le texte :
“La mesure répond à un engagement du plan gouvernemental d’accompagnement des agriculteurs en détresse et de prévention du suicide, ”
Donc on propose une aide aux obsèques pour éviter les suicides ?
On est toujours dans la logique floue . . .
Charles,
à quand un post au sujet de l’optimisation fiscale (légale) et de l’évasion fiscale (illégale donc) ? puisque beaucoup se demandent où passe le fric
Avec la MSA qui est une des plus riche de France… c’est pathétique !
@Pepito Dieu Asain
Le “vu à la télé ” n’est pas le reflet de toutes les situations de tous les agriculteurs.
La pyramide sociale agricole est la même que la pyramide sociale des Français.
Exemple : les fermages, c’est la location de terres agricoles à but d’exploitation. Tous ne sont pas propriétaires, et beaucoup appartiennent à la banque…
Il y a donc des 1%, des 10%, des moyens et des pauvres chez les agriculteurs.
Et je ne pense pas que celui qui a des difficultés financières ait la tête à faire l’Amour est dans le pre !
En plus, ça ne rendrait pas bien à la caméra, un pauvre, ça ne fait pas d’audience !!!!!
Pepito etc… vous ne connaissez pas bien la situation
En 1982 le blé vallait 1325 fr latonne
Aujourd’hui 220 euros environ 1450 fr
En 1982 J’ai commencé à travailler à paris dans l’informatique à 4700 fr le mois .
Juste une question. C’est combien aujourd’hui un boulot dans l’informatique à Paris ?
C’est du cynisme !!
@Pepito, quand j’ai commencé je n’ai fait aucun emprunt, juste deux emplois et plus de 350 heures/mois.
Quan je me plaignais, l’on me répondait “en même temps tu l’as choisi”. Aujourd’hui mon miel se vent 80% plus cher qu’il y a dix ans, les gens s’en plaignent, moi je ne me plaint plus..
Un peu de prudence, de 1940 à 1949, soit pendant 9 ans, il valait mieux être agriculteur (ou au moins habiter à la campagne) que d’être cadre en ville.
La roue peut tourner rapidement, tel qui rit vendredi dimanche pleurera.
Assurance, banques, hôtels de régions immensément logés, mille feuilles administratifs dispendieux, générosités imméritées des “déversés” en France (et en Europe), et on fait l’aumône aux seuls qui veillent sur notre santé et leurs animaux. Il faut réellement une révolution pour tout mettre à plat et rebondir avec de bonnes personnes dignes.