C’est l’AFP qui nous apprend que le président du Conseil européen Donald Tusk a appelé mercredi l’Union européenne “à se préparer aux scénarios les plus pessimistes avec les États-Unis de Donald Trump, à la veille d’un sommet européen de deux jours à Bruxelles”.
“Je crois que, tout en espérant le meilleur, nous devons être prêts à préparer notre Union aux pires scénarios” avec Washington, écrit-il dans une lettre d’invitation aux chefs d’État et de gouvernement de l’UE,.
“Lorsque nous discutons de la migration ou de la réforme de la zone euro, il est important de garder à l’esprit le contexte géopolitique qui a suivi le sommet du G7 au Canada” où les États-Unis ont brusquement rejeté une déclaration conjointe péniblement négociée, explique M. Tusk.
“Malgré nos efforts inlassables pour préserver l’unité de l’Occident, les relations transatlantiques sont soumises à d’immenses pressions en raison de la politique du président Trump. Malheureusement, les divisions vont au-delà du commerce”, poursuit le Polonais.
Pour l’AFP, “les relations transatlantiques battent de l’aile depuis l’élection de Donald Trump en raison de mésententes sur de nombreux sujets, comme l’accord de Paris sur le climat, le déménagement de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem ou encore l’accord sur le nucléaire iranien”…
Trump n’est pas notre ami et en cela, Tusk et toute la clique d’europathes ont raison de se méfier du président américain, mais il y a plusieurs volets d’oppositions. Le problème de nos mondialistes c’est que Trump met fin à la globalisation qui les gave de profits plantureux et c’est à cela qu’ils réagissent.
Or le véritable sujet est la stratégie de domination américaine, disons plutôt la nouvelle stratégie de domination américaine, et cette dernière va nous poser de très sérieux problèmes. C’est ce que j’appelle la stratégie “néo-américaine” que l’on peut résumer par la formule “plus d’Amérique et moins d’empire”. C’est le thème de ma lettre STRATÉGIES à paraître, j’y reviendrai plus longuement demain ou après demain.
C’est LA clef pour tout comprendre.
Charles SANNAT
Source AFP via Romandie.com ici
