Alors que les prix du gaz explosent et que l’électricité qui est officiellement indexée sur le gaz va suivre le même mouvement, que le pétrole devient hors de prix et même interdit dans les chaudières, que reste–t-il d’économique pour les Français?

Pas grand chose.

Le pull.

La couette.

Un deuxième pull.

Une seconde couette.

Il reste aussi le bois comme le rapporte LCI dans ce reportage.

Flambée des prix de l’énergie : les poêles à granulés, un bon plan pour se chauffer ?

« Lorsque les températures sont en baisse, le chauffage devient l’une des priorités des Français. Les habitants de l’Hexagone y consacrent chaque année 1 700 euros, en moyenne. Depuis 10 ans, le bois est la seule source d’énergie qui n’a pas augmenté. C’est sans doute pour cela que, chaque année en France, 380 000 appareils de chauffage l’utilisant sont vendus. Des chiffres qui pourraient encore augmenter (de plus de 20 % selon les experts) en 2021.

Cette tendance n’a rien de surprenant tant le chauffage au bois devient avantageux. Tous les appareils utilisant ce matériau peuvent bénéficier de MaPrimeRénov, une aide de l’Etat mise en place en janvier 2020 et pouvant monter jusqu’à 3 000 euros. Par ailleurs, cela reste beaucoup moins cher que les autres sources d’énergie. « Aujourd’hui, quelqu’un qui va chauffer au fioul va dépenser en moyenne 1 400 euros par an. Pour l’électricité, ce tarif monte à 1 600 euros, de même que pour le gaz », confirme Benoît Quennelle, gérant de la société Énergie verte, à Quesnoy-sur-Deûle (Nord).

Moins gourmands que les cheminées

Outre les traditionnelles cheminées, une nouvelle alternative émerge : les poêles à granulés. Pour se démarquer des traditionnelles (et appréciées) cheminées, ces derniers affichent un prix souvent plus modeste, avec une entrée de gamme autour des 2 500 euros. Surtout, ils se montrent moins gourmands. Ainsi, une palette et demie voire deux palettes de granulés (soit 600 euros) suffisent pour tenir une année. Au contraire, il faut compter 12 stères de bûches pour une cheminée (environ 850 euros). Sans compter le fait qu’elles soient plus encombrantes.

Pour les appareils de chauffage au bois, un entretien est nécessaire. Il est même obligatoire, un justificatif devant être régulièrement fournis à l’assurance. Il faut donc le prendre en compte dans le budget. « En général, un entretien sur un poêle à pellet peut tourner autour des 150 euros en pleine saison. Pour les cheminées, cela coûte 60-70 euros », indique Jessy Faille, chauffagiste ramoneur à Noyelles-sur-Escaut (Nord) ».

L’avantage des granulés c’est qu’ils sont produits à partir de la valorisation de bois que l’on n’utilise pas par ailleurs, nous pouvons donc espérer que cette source d’approvisionnement ne se tarisse pas et surtout que les prix n’augmentent pas trop.

Pour le reste le poêle à pellets est fragile, plein d’électronique, et sensible au vent qui peut créer des surpressions et nuire à la bonne sortie des fumées.

Le bon vieux poêle à bois, lui, reste ce qui se fait de mieux en terme d’absence d’électronique !

Charles SANNAT

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Source LCI.fr ici

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