C’est un véritable carnage sur les prix du pétrole. Alors il y a tout plein de bonnes raisons pour expliquer cette nouvelle chute, pourtant, à mon sens il n’y a qu’une seule vraie raison. Celle qui concerne la demande.

Encore une fois, si la demande était là, les prix du pétrole ne pourraient pas baisser. Le pétrole baisse parce qu’il n’y a pas d’acheteur à commencer par la Chine. C’est la raison pour laquelle vous trouverez dans un autre article de cette édition consacré au commerce sino-russe en forte baisse en raison de la baisse des besoins énergétiques de la Chine.

Il faut comprendre que c’est la Chine, l’usine du monde, qui fait les prix du pétrole et de façon générale des matières premières parce que le marché chinois est tout simplement gigantesque… enfin il était!! Pour le moment les besoins chinois sont en bernes.

Charles SANNAT

Le pétrole de type Brent a chuté pour atteindre 35,12 dollars le baril et le WTI 35,05 dollars, rapporte le Wall Street Journal.

Le prix du pétrole a atteint son minimum record depuis ces derniers onze ans sous le poids d’un dollar fort et de la faible performance économique de la Chine, indique le quotidien américain The Wall Street Journal.

Aujourd’hui, lors des échanges à la bourse, le prix des contrats en vue de février du pétrole de type Brent a baissé de 4%, atteignant 35,12 dollars le baril et le WTI 35,05 dollars. L’indice du pétrole de type Brent est passé sous le chiffre des 36 dollars le baril pour la première fois depuis juillet 2004.

« Le marché pétrolier continue d’être dans une tendance baissière. Le dollar fort et la faible performance économique de la Chine aggravent cette tendance », a noté l’analyste du secteur pétrolier Tamas Varga.

Bien que le conflit irano-saoudien ait semé l’inquiétude à propos de l’approvisionnement en pétrole, ce qui a toutefois conduit lundi dernier à une hausse des cours du pétrole, les tensions géopolitiques au Proche-Orient aggravent également la situation sur le marché pétrolier, explique le quotidien américain.

En dépit de la récente hausse, les cours resteront bas et même chuteront en raison du contexte de surabondance de l’offre qui a fait dégringoler les prix depuis juin 2014. Selon le Wall Street Journal, les relations fortement détériorées entre les deux forces essentielles de l’OPEP donnent à croire que le cartel ne réduira sans doute pas sa production de pétrole et maintiendra les prix.

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