Les prix du pétrole montent comme prévu sur fond d’inflation naissante, et aussi de reprise économique molle mais réelle à force d’injections de liquidités et… de règlements de compte à OK Riyad… où c’est la purge organisée par le nouveau souverain qui fait un ménage assez rapide et violent.

Entre les accidents et les mises en prison, le nouveau roi saoudien démine son terrain et élimine tous ses rivaux potentiels pour asseoir son pouvoir.

Compte tenu de l’importance de l’Arabie saoudite sur le marché de l’énergie, ce qu’il s’y passe est toujours à surveiller.

Charles SANNAT

Sur fond de vaste purge visant princes, ministres et hommes d’affaires, les prix de l’or noir enregistrent une croissance.
Le baril de pétrole Brent a atteint 62,81 dollars après l’annonce d’une vague d’arrestations pour corruption touchant les plus hauts cercles de la famille royale et des milieux d’affaires de l’Arabie saoudite.

Le brut de la Mer du Nord se négociait ce lundi à 62,45 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 0,63 %. Le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 0,54 % à 55,95 dollars.

Onze princes, des dizaines d’anciens membres du gouvernement, quatre ministres en exercice et d’importants hommes d’affaires ont été arrêtés ce week-end à la demande d’un nouvel organe de lutte contre la corruption.
Par ailleurs, le prince Mansour ben Moqren, vice-gouverneur de la province saoudienne d’Asir, est mort dimanche dans le crash d’un hélicoptère dans le sud du royaume, près de la frontière du Yémen en guerre. D’autres responsables se trouvaient également à bord de l’appareil.

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