Je pense depuis le départ que cette baisse très forte du pétrole est la conséquence d’une guerre “géopolitique” et d’un effondrement de la croissance mondiale et donc de la demande en matières premières.
Je pense que ce mouvement ne sera pas durable et que le “pic oil” a eu lieu. Je pense que l’Arabie Saoudite se prépare déjà à l’après pétrole ce qui en dit long sur la disponibilité de cette ressource.
Je pense aussi, que les prix bas d’aujourd’hui préparent les prix hauts de demain car il y a un déficit évident d’investissement.
Charles SANNAT
L’influence du pétrole de schiste américain, qui a déferlé sur le marché avec plus de 4 millions de baril par jour, va prendre fin, prédit l’agence indépendante au sein du système fédéral statistique des Etats-Unis EIA pour l’année 2016. Le niveau des investissements dans le marché global est à son plus bas en trente ans.
Dans le même temps, la demande globale pour le pétrole continue son essor à un rythme comparable à celui de l’année passée, souligne l’observateur.
La tendance à l’augmentation des prix pétroliers sera soutenue, en 2018-2020, par les changements dans les bourses, la baisse de la production, ainsi que par une hausse de la demande, estime Robert McNally, président de l’agence Rapidan Group. L’expert prédit un prix de 100 dollars le baril vers la fin de la décennie actuelle.
Selon M.Johnson, la surproduction de pétrole enregistrée actuellement au niveau de presque 1,5 million de barils par jour devrait être bientôt enrayée grâce à l’augmentation attendue de la demande. Le marché pétrolier pourrait donc peu à peu revenir à des prix relativement élevé.