Mes chères impertinentes, chers impertinents,
“Message à l’attention de mes abonnés à la lettre STRATEGIES. Votre espace lecteur change enfin, avec un meilleur classement des documents, près d’une centaine de dossiers désormais. Ce nouvel espace lecteur est conçu pour vous, pour vous faciliter la vie. Soyez indulgents dans les premiers jours, je crois qu’il y a encore quelques pétouilles à régler, et bien évidemment, n’hésitez pas à m’écrire si quelque chose ne fonctionne pas que je puisse intervenir le plus rapidement possible.
C’est un article de Capital (source ici) qui revient sur le président du Medef qui dénonce de plus en plus d’arrêts de travail les vendredis et lundis !
Invité sur le plateau de BFMTV ce samedi 17 juin, le patron des patrons s’est exprimé au sujet du rapport des Français au travail. S’ils sont plus nombreux à être actifs qu’avant la Covid, ils semblent aussi plus enclins à demander des arrêts de travail.
Des arrêts de travail de “complaisance”. C’est ce qu’a dénoncé le patron du Medef ce samedi 17 juin durant la matinale de BFMTV. D’après Geoffroy Roux de Bézieux, les Français font de plus en plus appel à leurs médecins pour être arrêtés sur de courtes durées, principalement resserrées autour du weekend. “On voit une explosion, + 30 %, des arrêts de travail de courte durée, a-t-il vivement assuré, notamment les vendredis et les lundis : ce sont des arrêts de travail de complaisance !”
Si l’on en croit le patron des patrons, les travailleurs rechigneraient d’avantage à aller travailler depuis la fin de la crise sanitaire. Pourtant, a-t-il pondéré, les Français seraient globalement heureux au travail, contrairement aux idées reçues sur la question. “Il y a un an, la CFDT a fait une grosse enquête qui montre que les Français sont heureux au travail, a insisté Geoffroy Roux de Bézieux. Sur une longue période, le burn-out, qui n’est pas uniquement dû à des facteurs de travail, doit être traité, mais je ne veux pas laisser dire que les Français sont malheureux au travail.”
30 % de hausse !
Hahahahahahahahaha !
Selon le politburo du Medef, “les Français seraient globalement heureux au travail”.
Hahahahahahahahahaha!
Votre DRH fait un sondage et vous envoie un mail.
Etes-vous heureux au travail ?
Généralement vous répondez “oui”, même si vous êtes en pleine dépression.
Pour connaître la vérité du bonheur au travail c’est assez simple mon cher président du MEDEF.
Il suffit de regarder le nombre d’arrêts maladie.
Il suffit de regarder l’absentéisme.
Il suffit de regarder le “turnover” dans les entreprises.
Il suffit de regarder les méthodes managériales minables utilisées dans presque toutes les entreprises.
Il suffit de regarder comment les sociétés virent les “vieux” et l’on est vieux à partir de 40 ans.
Il suffit de regarder tous ces “bullshit jobs” inutiles et vides de sens où il faut remplir des cases Excel que personne ne lira jamais.
Il suffit de regarder comment fonctionnent les grandes entreprises pour comprendre que le monde professionnel, particulièrement en France, est hypocrite et tocard.
Alors mon cher Geoffroy Roux de Bézieux, les gens, votent avec leurs pieds.
Ils sont malades.
Le vendredi ou le lundi, pour avoir un week-end plus long et ne pas voir la “gueule” du manager plus royaliste que le roi, véritable garde-chiourme du grand capital, un peu trop serré dans son costard “slim” de chez Célio, avec ses chaussures à bouts pointus de la Halle ou de chez Gémo tant les salaires qui leurs sont versés sont également miteux.
Un jour de plus de tranquillité.
Un jour de plus sans “bâtonnite”.
Un jour de plus, même sans être payé mon cher Geoffroy à cause des 3 jours de délais de carence.
Car, oui, mon Geoffroy. Ce sont des jours sans solde.
C’est dire si les gens ne veulent plus y aller… au boulot.
Et je les comprends, pour être passé par là et pour m’être levé un matin et m’être dit… plus jamais.
Alors travailler oui.
Beaucoup ? Sans problème.
Longtemps ? D’accord.
Mais il faut que le monde du travail soit humainement supportable pour être supporté.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
et c est là que l on voit l inféodation du gouvernement au grand patronat …. en effet bruno lumière va s attaquer….aux arrèts de travail….
Un bonne analyse sur le sujet de fond.
Une question me vient à l’esprit.
la perfide lumière à la douille dilatée n’anticiperai pas le fait que, sous l’effet de la conjoncture, certains propriétaires de crédit ne pouvant plus supporter les charges, se tourneront vers les arrêts de plus de trois mois, répercutant le coup sur les assurances afin de préserver leur pouvoir de VIVRE ?..
Normal qu’ils aillent travailler, paient leurs loyers, leurs charges, leur médecin, leur dentiste, leur mutuelle etc … alors que des millions de parasites ne foutent rien et bénéficient d’énormes avantages et ont droit à tous les services médicaux et sociaux gratuits, je ne parle pas de nos hordes de sauvages qu’on engraisse avec notre argent et dont la majorité sont des barbares … ceux qui travaillent pour engraisser les autres parasites sont écoeurés pour la plupart … et vous voudriez qu’ils en fassent plus … avec un système totalement corrompu, normal que ça dérape …
C’est très souvent dans vos “longs” éditos que vous êtes le meilleur, Charles. Je ne suis franchement pas d’accord avec une partie de vos opinions, mais je vous reconnais un humanisme sincère et une intelligence dans le propos qui font vraiment du bien (notamment votre édito de décembre 2021 sur le refus de toute discrimination durant le covid).
Les gens sont rationnels : 1j/5 = 20% = l inflation cachée.
On rattrape en temps libre ce qu’on nous a volé en argent 🙂
Le gouvernement dans sa grande mansuétude, invite les fonctionnaires à s’exprimer sur leurs conditions de travail.
Il lance une consultation en ligne des 5,7 millions d’agents publics.
Les agents pourront donner leurs avis sur 6 engagements pour améliorer la qualité de vie au travail.
Le Roux de Bezieux pourrait s’inspirer de cette initiative de bizounours stratèges
Le roux de baise yeux se plaint ?depuis que les augmentations d’arrêt de travail sont d’après lui de trente % de combien ont augmenté les résultats des entreprises ? qui si j’en croit les gazettes auraient eux aussi augmentés dans des indécentes proportions et il est pas content ! , il veut le beur ,l’argent du beur et sauter la crémière
Et si un des raisons possible était la vaccination ? A-t-on fait la corrélation entre arrêt de travail et nombre d’injections ? Je vois personnellement dans mon entourage des personnes qui ne rechignent pas à travailler mais qui tirent sur leur monture, épuisés qu’ils sont depuis l’injection… Alors arrêt de convenances, peut être. Mais pour des raisons réelles d’épuisement physique. A regarder de plus près.
Les travailleurs malheureux chez un employeur ont une solution parfaite : travailler à leur compte et ainsi ne plus être tristes et exploités.
Le problème c’est qu’il faut être à la fois très résistant, très compétent et très courageux pour travailler à son compte. Ce qui ne concerne qu’une minorité de travailleurs de France.
Ils font semblant de nous payer, ils font semblant de nous respecter, alors on fera semblant de travailler…
Je plussoie à 200%.
Je viens d’en faire un, de ces sondages.
Questions fermées, boîtes à cocher pour répondre sur une échelle de 1 à 5. Texte de une ligne à la fin pour ajouter une remarque si on ose en avoir une.
Sera traité par un bullshit job quand le serveur sera fermé (si ce n’est pas 100% automatique).
Aura coûté une paire de millions puisqu’opéré par un cabinet de conseil.
Donnera du travail aux managers à qui on donnera pour objectif de passer de 4 à 2 sur la trente cinquième question.
Il organisera des workshop avec génération d’idée sur la base d’un kit de communication standardisé. Il y aura des actions prises que nous devrons assurer et qui seront monitorées régulièrement.
Bref le bonheur !
Le meilleur remède serait de donner le droit de prendre X jours de congé sans solde de courte durée pendant l’année. de cette manière ce serait organisé et l’entreprise peut s’y adapter plus facilement que lorsqu’elle découvre le matin le “congé de maladie” d’un membre du personnel.
Le personnel satisfait de ses conditions de travail serait celui qui n’en prendrait quasiment aucun
Une consultation est inutile; il suffit de lire ce blog quotidien….
Que de démagogie. Sales patrons et gentils salariés, que c’est booooooô mais c’est la goooooooôche !
Pas toujours facile mais quand je sens que ça queute je vais à l’Inspection de Travail. Les Inspecteurs m’expliquent comment retomber dans les clous.
Qui va faire une enquête pour savoir si les “vaccinés “sont davantage absents que les non “vaccinés”?
Il a fallu que j’attende d’obtenir l’outil informatique ad-hoc (je dirigeais quelques centaines d’employés) pour me rendre compte que l’absentéisme pour maladie dans ma boîte dépendait d’une seule chose: le statut syndical. Les dix employés qui cumulaient le plus fort taux d’absentéisme étaient les délégués syndicaux du syndicat majoritaire (je suis en Belgique, où les délégués sont protégés contre le licenciement).
Bon, ça m’a fait revoir ma stratégie…
@ CROMBEZ Emmanuel : c’est déjà le cas, baisse de la productivité de 3% en 2022. Et ce n’est probablement pas fini. Quoiqu’on en dise, il y a je pense un vrai questionnement sur la valeur travail. Cela apparaît aujourd’hui mais il ne faut pas oublier que Jeremy Rifkin a écrit “la fin du travail” en 1995, Corinne Maier “Bonjour paresse” en 2004, David Graeber “Bullshit jobs” en 2018. Et aujourd’hui, Olivier Lefebvre vient de publier “lettre aux ingénieurs qui doutent” (que je n’ai pas encore lu). Si ce n’est pas un questionnement, c’est un gros effet de mode !!!
@Philippe sur 21 juin 2023 à 8 h 24 min
Dans le privé, il y les fameux “Great Place to Work”…
Bonjour, Je ne suis pas 100% d’accord car il ne faut pas oublier que la plus grande entreprise de France reste l’Artisanat. Dans la majorité des TPE, le climat est familial et c’est surement dans ce milieu que le sondage a été effectué. D’autre part, quid des jours sans solde pour les fonctionnaires ?
@Philippe sur 21 juin 2023 à 8 h 24 min
Dans le privé, il y les fameux “Great Place to Work” !
Je suis assez d’accord avec Paul K. Des gens se plaignent d’être tout le temps fatigués depuis la vax.
Les absences du lundi, on connaît depuis longtemps, ça a toujours existé les week end trop chargés.
Mais les absences du vendredi, c’est récent ça non ? Ce n’est pas plutôt le signe de personnes épuisées ?
Le management nocif épuise, rajoutez par dessus ce qu’on nous a fait subir depuis 3 ans + des cas de fatigue post-vax… c’est même bizarre que les bureaux ne soient pas totalement désertés le vendredi.
Avis totalement partagé !
Le MEDEF a tout fait pour que le “dieu” macronescu soit élu deux fois ! Il souhaite ardemment qu’il le soit une 3° fois (ou à vie ?)……Alors qu’il subisse les folies de ce malade et sa vieille ! Les jeunes ont raison, les vieux constatent qu’ils ne sont pas mieux traités financièrement … Alors pourquoi continuer à subir à vivre ainsi ? L’eutanazie nous sera vite proposée puis imposé à 64 ans…. REVEILLEZ vous, j’en ai ras le bol de ce c.. ! DITES LUI ce que vous pensez…. et ainsi RIEN ne changera !!
Je suis encore en activité et je plussoie tout ce qui est dit . Inhumain, hypocrite… en plus on nous enchaîne encore davantage avec la réforme de la retraite. Je comprends ces arrêts . Je suis moi même hyper fatiguée… Horribilis ce traitement particulièrement dans l’administratif. Faut être bien accroché pour un salaire de misère… Hâte d’être en janvier 2025, je pourrais enfin tirer ma révérence .
Ouais.., je ne sais vraiment pas quoi penser de tout cela !!!!!!
je suis issu des trente glorieuses. A l’époque, travailler était une fierté, un honneur, une façon de se faire reconnaitre dans la société. Le travail était dur, 45 heures par semaine et dans certain cas beaucoup plus, car on ne rechignait pas de faire des heures supplémentaires. C’était gratifiant. C’était pour que notre pays “la France” aille mieux, et que nous travailleurs, nous puissions améliorer notre poule au pot. Mes copains, mes amis était heureux. Heureux de trois fois rien. heureux de se retrouver au travail, parfois même après les heures de travail ou le week-end, autour d’une table, d’une assiette de jambon cru, un morceau de fromage de la ferme et un verre de vin local, vous savez, celui qui tâche !!
On plaisantait, on chantait, on dansait, on jouait aux cartes, la manille, et on prenait plaisir encore une fois, chaque fois qu’il le fallait le dimanche, à aider son voisin “à faire les foins”, à “faire les vendanges de sa petite vigne”, tout cela dans la joie, la bonne humeur de se retrouver tous ensemble autour d’une longue table, le midi et le soir, pour apprécier un très modeste repas très convivial.
La vie était simple, les vacances, peu de personnes y pensaient, car c’était presque ennuyeux de quitter ses amis, sa famille, pour aller ou , quelque part ou on ne connaissait en fait personne ! C’était plutôt réservé à cette époque, à quelques prétentieux, à quelques parvenus, qui de retour, nous faisaient éloge de ce qu’ils n’avaient même pas pu voir ni faire !
Maintenant, nous traversons une époque ou chacun cherche le bonheur, car il devient de plus en plus envieux, jaloux, prétentieux, arriviste … , il n’en a jamais assez et cela le rend terriblement malheureux. Nous n’avons vraiment pas pris des qualités ces dernières années !
Nous parlons de plus en plus du “vivre ensemble” mais personne ne veut vivre avec les autres, c’est simplement une image qui rassure. La faute : certainement internet, avec tous ces réseaux sociaux ou chacun s’empresse de se faire “une liste d’amis” avec des inconnus du bout du monde qu’ils ne verront jamais. Les réunions familiales ou entre amis sont monotones, chacun sur son smartphone ou sur sa tablette. Chacun essayant de montrer comment il parvient à être le plus rusé, le plus malin, le plus futé, pour gagner plus que les autres, sans avoir bien entendu à travailler davantage et surtout même à travailler moins.
Nous sommes en train de construire un monde artificiel avec plein de machins bidules, bientôt le monde des métavers, ou personne ne sera vraiment, de façon naturelle, dans le grand bonheur.
Soyons simples, soyons humains, soyons heureux avec ce que nous avons, sans continuellement regarder la gamelle de ceux qui nous entourent.
Le bonheur, ce n’est pas la richesse matérielle pour épater la galerie. La richesse c’est celle que nous portons en soi pour nous épanouir avec ceux que nous rencontrons et qui nous entourent.
le bonheur est simple, il n’est pas compliqué si nous le voulons bien.
Alors, arrêtons de nous rendre malade parce que nous vivons dans une société qui nous oblige à être sélectif et à toujours nous surpasser !
Oui, je sais, ce sont les propagandes de la télé, du web et de l’éducation actuelle que nous recevons qui nous entrainent à aller toujours plus de l’avant, toujours plus vite, et de ce fait, à aller vers l’acceptation d’un modèle sans pitié.
Est-ce qu’il est est déjà trop tard et que nous n’y pourront rien ?
Quand on a l’impression de travailler pour rien, pourquoi travailler:
dans l’ancien monde, sans travailler tu étais à la rue et crevais de faim
aujourd’hui sans travailler tu peux passer ta vie à glander avec un RSA de misère, un appartement HLM quasi gratuit et la CMU, tu peux améliorer l’ordinaire avec quelques trafics si tu n’es pas un monstre de probité
aujourd’hui en travaillant tu peux rester en HLM toute ta vie, avec en fin de mois à peine quelques euros de plus que ton voisin au RSA, et aucun espoir “d’ascenseur social”
Si tu rajoutes le management actuel (restriction drastique de l’initiative individuelle au bénéfice de la multiplication des petits chefs) et la pénibilité du travail en lui même, le choix est loin d’être évident et la motivation reste difficile à trouver…. Il faut tenir compte également du contexte politique: étant donné que la minorité impose à la majorité de travailler jusqu’à 65, voire 67 ans, la majorité risque fort de vouloir ménager et soigner sa monture pour arriver vivant jusqu’à la retraite…. C’est une bonne claque en retour: absentéisme aux élections et au travail, en réponse à la négation de la démocratie et à la régression des classes moyennes….
Encore une façon de nous “ficeler” :/ mais qd même pour ma part, je travaille dans le privé (!) et prescris des arrêts de travail suite à des interventions pour la plupart très bénignes et je constate depuis looongtemps que ce sont toujours les mêmes qui demandent des arrêts à répétitions (tout en partant en congés, faisant du sport, horaires libres absolument, conduite etc..rien ne les gênent) et quasiment j’insiste (!!) tous viennent du public..et les 3 jours de carences n’existent pas pour tous !! Là aussi…
100% d’accord avec vous Charles…..
Quand on travaille pour des hommes, on en met un coup ; quand c’est pour des cons, on fait semblant. (Alexandre Soljenitsyne : Une journée d’Ivan Denissovitch)
Et si un des raisons possible était la maladie du COVID LONG ? A-t-on fait la corrélation entre arrêt de travail et nombre d’infections ? Je vois personnellement dans mon entourage des personnes qui ne rechignent pas à travailler mais qui tirent sur leur monture, épuisés qu’ils sont depuis l’infection… Alors arrêt de convenances, peut être. Mais pour des raisons réelles d’épuisement physique. A regarder de plus près.
Pas d’inquiétude, l’humain a déjà inventé les machines qui remplacent leurs muscles, il invente les machines qui remplacent leur cerveau !
Chic ! On va plus bosser, plus payer les taxes sur le travail, URSSAF, retraite, sécu, impôts etc….
Ce seront les machines qui paieront. Génial!
D’accord Mr le président du MEDEF ?
****
Capitalisme cannibale ! sans scrupules et sans remords !
Bonjour Charles il n’y plus grand chose d’humain juste un pressoir a employés.
J’y suis allé malade comme un chien. Je signale mon cas et réponse de Normand.. ( plaisanterie) NE VOUS APPROCHEZ PAS DES AUTRES. tout est dit.
Bref c’est de pire en pire.
Ils ne veulent tout simplement pas travailler car il n’y a rien au bout, de la journée, de la semaine, du mois, de l’année, de la carrière. Donc ils s’arrêtent et regardent ce qui se passe et surtout se taisent pour ne pas éveiller l’attention des forces obscures du mal sur leur personne. C’est un avertissement, un cygne noir, qui faille prendre très au sérieux. Ces forces sont tellement fortes et obscures qu’elles finiront seules, isolées dans leur dénis de la réalité. Les plutôt ils se protègent en faisant cela et montrent leur désaccord.
bravo et merci pour ce constat criant
Enfin une analyse de Monsieur Charles, avec laquelle je suis totalement d’accord.
Peut-être en ont-ils marre d’être des esclaves tout simplement.
Et n’incriminons pas les certificats de complaisance, car les médecins la vivent tous les jours cette misère dans leurs cabinets !
La smicardisation généralisée des actifs ,en est la conséquence . Le méde f , fait semblant de ne rien voir. Plus personne , n”‘en n’a rien à secouer.Allez , messieurs les patrons , abusez encore un peu plus , pressurer votre (peu de,) personnel qu’il vous reste , ainsi à vaison la romaine , les midi sont fermés par manque de personnel , le soir alors que la saison n’a pas commencer , c’est chaud bouillant. Même les campings du coin sont touches , 2 sur 3 n’ont pas trouvet de chefs . Quand au paon du méde f , il fait partie des brouettes , parlez vous avec des brouettes ? Non.
Vous Les poussez , rien d’autre à faire
Bonjour Charles,
Votre conclusion est lumineuse.
Directeur d’ehpad public, j’ai adoré mon travail et n’est jamais compté mes heures, ni mes jours . .. jusqu’à ce que les “tutelles administratives” (et Dieu sait si elles sont nombreuses) me demandent de passer mon temps à remplir des tableaux à la c… et à fliquer “mes nanas” pour vérifier le bien fondé de leur travail. J’ai résisté trois ans et menacé une “truie” d’inspectrice de lui botter le c.. si elle ne quittait pas – séance tenante mon bureau. Par chance, la retraite approchait et ces conn… des agences de mes deux ont attendu mon départ.
La suite, ils ont nommé une jeune directrice qui a appliqué les “bonnes méthodes” et, faisant exploser les arrêts de travail et suscité la création d’un syndicat.
Un grand coup de chapeau à ma remplaçante si elle lit ce petit message.
Bonjour Charles,
Votre conclusion est lumineuse.
Directeur d’ehpad public, j’ai adoré mon travail et n’est jamais compté mes heures, ni mes jours . .. jusqu’à ce que les “tutelles administratives” (et Dieu sait si elles sont nombreuses) me demandent de passer mon temps à remplir des tableaux à la c… et à fliquer “mes nanas” pour vérifier le bien fondé de leur travail. J’ai résisté trois ans et menacé une “truie” d’inspectrice de lui botter le c.. si elle ne quittait pas – séance tenante mon bureau. Par chance, la retraite approchait et ces conn… des agences de mes deux ont attendu mon départ.
La suite, ils ont nommé une jeune directrice qui a appliqué les “bonnes méthodes” et, faisant exploser les arrêts de travail et suscité la création d’un syndicat.
Un grand coup de chapeau à ma remplaçante si elle lit ce petit message.
Fanantina cible juste.
Que dire de plus ?
Perte generalisée des valeurs, énorme sentiment d’injustice…
Interdire aux médecins de prescrire des arrêts abusifs hein. On est pas à ça près surtout depuis le couillonavirus️
Bonjour à tous
Ce n’est pas nouveau !
Dans les années 70 , responsable d’un laboratoire de mesures et de métrologie électroniques dans l’armement , où j’étais heureux , un lundi matin au réveil je suis resté plié à angle droit .
En milieu de matinée , sans amélioration , j’ai été voir le médecin de mon coin qui après m’avoir écouté , sans m’ausculter , ma demandé : Combien de jours d’arrêt voulez-vous ? ………
Rien de changé sous le soleil c’est une constante chez les médecins : Peu importe l’origine des entrées d’argent de leur commerce pourvu que cela paye .
A l’époque je croyais en la médecine ……
Depuis j’ai été désensibilisé aux croyances par la vie et la connaissance :
j’ai ouvert les yeux sur un monde médical pas reluisant assis sur des dogmes , la partie scientifique étant réduite à une portion congrue……
Prêt à mentir ou à nous empoisonner pour gagner très bien sa vie sur notre dos .
Plus tard le COVID n’a fait que confirmer mon opinion !
Pour ce qui est de votre édito , rien à redire ! Que du bon .
Salutations aux sangsues
Dans un monde ou plus personne ne supporte plus rien, ça va être difficile de les mettre au travail.
Société de feignant, qui veut tout et ne veut rien faire et ce n’est pas un patron qui le dit, mais quelqu’un qui travaille depuis l’âge de 15 ans.
Je n’aurais pas dit mieux que fanantina et Crombez…
Personnellement j’ai vécu la même fin de carrière que vous, le jour de mes 50 ans j’ai dit STOP, je n’y vais plus ! Après 25 ans de travail dans la même boite, harcelé depuis presque 10 ans par le même chefaillon qui avez décidé que j’étais refractaire à la nouvelle organisation du travail (alors que mes états de service étaient impeccables), la goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été un tsunami libératoire.
Ma famille avait organisé, sans que je le sache, une petite fête en ce jour anniversaire; c’était un dimanche et je devais travailler, j’ai donc demandé ma journée ce qui m’a été refusé par… mon chef évidemment. S’en était trop, je lui ai dit que je ne viendrai plus, qu’il pouvait me pointer malade jusqu’à nouvel ordre. La plénitude totale, j’étais libre…
J’ai tenu 2 ans de convocations médicales, de menaces diverses, en attendant ma radiation et ma mise en retraite d’office (oui, à 52 ans, ça existait encore dans certains métiers…).
Rien n’a été facile, il m’a fallu repenser toute ma vie, rompre avec toutes ces compromissions professionnelles que l’on croit normales, casser le moule en créant ma propre entreprise.
J’ai réussi et je suis libre.
Merci pour cet édito plein de sens. Dans les fonctions, je vois tout cela de très près ! Et je peux vous confirmer que les gens sont écoeurés. Ils démissionnent en masse et ne sont pas remplacés. Soit volontairement, soit par manque de candidat, selon la situation. Bref, les arrets de “convenance” sont une soupape de sécurité, un exutoire. Mais que se passe t’il quand on bloque la soupape d’une cocotte minute ?
Tout ça va peter dans quelques années… et ça saignera.