« Personne ne peut dire “moi, ça va nickel !” » : la grande vague de lassitude face au Covid-19.

C’est le terrible titre de cet article du journal non-complotiste Le Monde qui confirme ce que l’on sait bien évidemment si l’on observe un peu ce pays et ses habitants, à savoir que depuis deux ans, c’est la grande déprime !

« Partout en France, l’envolée des contaminations, qui menacent de se multiplier avec la poussée liée au variant Omicron, éreinte une population qui pensait passer enfin des fêtes normales grâce au vaccin.

Le Père Noël est comme tous les Français. Face à la nouvelle flambée de Covid-19, il est bien obligé de composer. Plus possible de prendre les enfants sur ses genoux, encore moins de prêter ses joues barbues pour un bisou. Assis sur son trône rouge, à bonne distance derrière ses petits fidèles, il agite les bras, décoche les sourires en rafale, forme des cœurs avec ses mains. Le photographe fera le reste.

Aux Galeries Lafayette, à Paris, on fait la queue comme à l’aéroport, derrière un cordon sanitaire, pour approcher le vieil homme. La cinquième vague a éteint le feu d’artifice du Nouvel An avant qu’il puisse être tiré de l’Arc de triomphe. Mais, en ce dernier week-end de courses aux cadeaux effrénées, on se bouscule dans ce temple des emplettes. Les escaliers mécaniques sont bondés comme une rame de RER aux heures de pointe. On joue des coudes pour une photo en famille, un selfie avec les succédanés du Père Noël : un astronaute géant qui tutoie la cime du grand sapin sous la coupole, un guitar hero ou un hologramme qui bat la mesure en vitrine ».

Vivre sans vivre, vivre sans joie, vivre sans aimer, sans s’aimer, sans s’embrasser ni se toucher, ce n’est pas vivre. C’est à peine survivre.

Nous ne pourrons pas vivre ainsi pendant des années.

Ce n’est pas souhaitable.

Il faut retrouver les libertés et en finir avec la dictature sanitaire imposée par quelques médecins enfermistes.

L’économie finira pas s’effondrer sur elle-même puisque même l’acte d’achat n’apporte plus aucun plaisir.

Quand il n’y a plus de désir, il n’y a plus de croissance.

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici

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