Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Voilà que Monsieur le Gouverneur de la Banque de France, et ce n’est quand même pas rien, s’inquiète de la dette publique.

Le Point titre d’ailleurs : l’alerte du gouverneur de la Banque de France

Que nous dit le Sieur François Villeroy de Galhau et mamamouchi grand argentier de notre pays ?

Qu’une “hausse d’un point de pourcentage des taux d’intérêt coûterait « au bout de dix ans 39 milliards d’euros par an » aux finances publiques françaises. Or, une telle hausse qui représente l’équivalent du budget de la Défense « n’a rien d’un scénario extrême, au contraire », selon le gouverneur, qui n’a pas fixé d’horizon temporel pour un relèvement du loyer de l’argent”.

Alors notre camarade mamamouchi en chef et gardien des ruines du Temple Monétaire de notre pays, vient juste de vous expliquer que 1 % de taux en plus c’est 40 milliards en gros.

Pour vous le dire autrement, les taux en France pour l’Etat sont à 0 !

Donc si nous passons de 0, à 1 % (comme votre Livret A) cela coûtera à notre pays 40 milliards d’euros.

Ce qui est bien c’est que cela nous donne une base de réflexion et de calcul pour faire de l’économie de grenier normand.

Attendez j’appelle mes deux poules.

Neige, Charbon, venez là, j’ai besoin de votre expertise.

Ha, les voilà.

Salut les filles, dites-moi, vous pouvez me faire quelques simulation de coût de la dette basée sur les chiffres du mamamouchi de la Banque de France.

Et voilà le résultat donné par mes poules.

Si les taux sont à 2 % alors c’est 80 milliards.

Si les taux sont à 3 % alors c’est 120 milliards.

Si les taux sont à 4 % c’est 160 milliards.

A partir de 5 % mes poules refusent tout net de calculer.

Vous savez pourquoi ?

Parce que Neige et Charbon, savent que nous n’atteindrons jamais 5 % de taux.

Vous savez pourquoi ?

Parce que nous aurons fait faillite largement avant pardi !

Et mes poules ne se trompent jamais !

En fait à 2 % la France fait déjà sauter la banque (de France) et à 3 % il y aura du sang sur les murs et des cadavres d’endettés dans les rues !

En gros le seuil de couinement est à 2 %.

Conclusion, les taux n’iront pas au-delà des 2 %, s’ils vont au-delà, attachez vos ceintures, ouvrez vos parachutes et courrez tous aux abris, car, ce sera la faillite.

Le soucis c’est l’inflation qui monte…

“Ce rythme devrait, selon la Banque de France, redescendre d’ici à la fin de 2022, à moins de 2 % pour la France, mais « si l’inflation devait s’avérer plus persistante, n’ayez aucun doute que nous, Eurosystème et conseil des gouverneurs de la BCE, aurons la volonté et la capacité d’adapter plus vite notre politique monétaire », a déclaré François Villeroy de Galhau devant les étudiants de l’université de Paris-Dauphine”.

Mais si on ne peut pas trop monter les taux, comment faire alors pour lutter contre l’inflation ? La solution sera dans les outils non-conventionnels que j’évoque dans le dossier STRATEGIES du mois de décembre.

Le gouverneur reste tout de même très pessimiste et il faut l’entendre.

“Dans la perspective d’un relèvement des taux, le gouverneur affirme qu’une « simple stabilisation » de la dette publique « n’est pas soutenable » en France, « parce qu’il serait irresponsable de parier sur le maintien du niveau extrêmement favorable des taux d’intérêt aujourd’hui ». Or « le débat public voit aujourd’hui se multiplier les propositions de dépenses nouvelles ou de baisses d’impôts supplémentaires », a-t-il ajouté.

Pour ramener en dix ans le niveau de la dette publique en dessous de 100 % du PIB, contre environ 115 % aujourd’hui, le gouverneur mise sur la croissance et sur une « meilleure efficacité et maîtrise de nos dépenses publiques ». François Villeroy de Galhau se dit convaincu que la modernisation du service public « n’est pas incompatible avec sa capacité de performance et d’innovation ».

Bon, y en a qui vont se faire dégraisser, drôle de régime, dans les administrations, c’est cela que ça veut dire. Austérité et hausses d’impôts, parce que côté croissance, cela va être compliqué.

Si la crise sanitaire touche à sa fin, alors la crise financière va prendre le relais, et nous n’avons pas fini de pleurer et d’affronter des difficultés.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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