Je vous laisse imaginer un membre du gouvernement français disant publiquement que c’est en prenant le chemin le plus difficile et en fournissant les efforts les plus importants que l’on se démarque et que l’on est capable des plus grandes choses.
Je vous laisse imaginer un phare du palais expliquer aux gens que l’on ne peut pas réussir sans travail et sans beaucoup d’efforts et de constance.
Je vous laisse imaginer un pays où les mamamouchis expliqueraient surtout à nos jeunes qu’il faut beaucoup apprendre, beaucoup travailler à l’école et que l’égalité est par nature impossible puisque nombreux seront ceux préférant la “gratification immédiate” c’est-à-dire les plaisirs du jour à la lente constitution d’une épargne, d’un savoir-faire, ou à l’apprentissage d’un métier nécessitant de l’exigence et je pense ici aussi et surtout aux métiers manuels. Combien d’années de travail acharné pour former un chef, un vrai dans la restauration ? Mais c’est aussi valable pour un serveur ou un chef de rang. Pour un menuisier ou un poissonnier.
Nous ne redresserons notre pays et notre nation qu’au prix d’efforts collectifs et individuels importants. Pour que l’effort collectif se créé, il faut impérativement que les efforts individuels soient encouragés (d’où la nécessité de ne pas surtaxer les entrepreneurs et les travailleurs), parce que les efforts collectifs d’une nation sont toujours la somme des efforts individuels, et rendre obligatoire la participation à l’effort collectif sans gains individuels, c’est du communisme et cela ne fonctionne que tant que vous avez un membre du KGB qui pointe son fusil sur votre tempe… évidemment la motivation est rarement au rendez-vous.
Alors ?
Vive la liberté, l’envie, la vie, les projets, l’ambition et la volonté de réussite pour un monde meilleur.
Le chemin est pénible, mais la voie est libre. Bonjour et du courage à toutes et à tous!
#2024 pic.twitter.com/2qPOWlXodu— Ambassade de Chine en France (@AmbassadeChine) May 22, 2024
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Ouais, il faut aussi montrer qu’on a plus de chance d’y arriver en travaillant que celui qui a eu la chance de naître au bon endroit dans la bonne famille. Et ça, ce n’est pas gagné du tout depuis quelques années.
Certes l’effort ne doit pas être confiscatoire ; ni par l’état (trop d’mpôt, bla bla bla), ni par l’actionnaire qui, rappelons le ici, ponctionne aussi, sans efforts, le travail d’autrui…
et pourtant l’escalier est large…
il est surement prevu pour les jours de panne d’electricité
Le sens de l’effort, ça n’existe plus, le gogo avec son smartphone, en continuité, son contact aussi en continuité avec des réseaux sociopathes imbéciles genre “toc toc” n’est bon à rien, et souvent camé et totalement irresponsable … manipulé, essoré, décérébré, il est à la merci de la première crapule venue, alors le sens de l’effort individuel et collectif, faut quand même pas exagérer, on ne parle même pas de la notion de sacrifice, par contre, pour profiter, parasiter, dégrader, manifester, vous pouvez comptez sur lui, le voyou l’a bien compris. Pauvre pays qui n’en est plus un, mais est devenu une déchetterie ou les déchets humains ne sont même pas utilisables. Je ne vais pas pleurer là dessus.
Le sens de l’effort, oui. A 50 ans, j’ai toujours travaillé, en tant que salariée ou indépendante. J’ai payé des centaines de milliers d’euros de charges, taxes et impôts. Aujourd’hui, le site des impôts m’apprend après ma déclaration que je lui dois une sacrée somme. Pourquoi faire ? L’hôpital est mort, la police est inefficace, la justice ne punit plus les bandits, l’éducation n’éduque plus…
Alors se crever au boulot pour redresser le pays ? Quel pays ? Celui qui me prend pour une esclave ? Qui me confisque l’argent que je gagne pour payer les migrants et les JO ? Qui vend l’électricité aux investisseurs pour que nous la payions 1000 fois son prix réel ? Le pays qui ne reconnaît plus ni ma religion, ni mes traditions, ni ma civilisation, ni ma langue ? Pour un pays qui glorifie Aya nakamura ou Jul ?
Non, je ne me crèverai pas au travail pour un pays qui n’est plus le mien. Travailler ne m’a jamais rien rapporté. Epargner longuement Charles ???? Avec le niveau de vie que nous avons, je n’arrive pas à boucler les fins de mois en habitant dans un 19m2 en coeur de Corrèze… Alors comment épargner ? Pour redresser le pays, avec les traitres qu’il y a au pouvoir, avec cette Europe de la finance aux manoeuvres, ce ne sera pas avec moi. J’en ai marre. Dans deux mois, pour la première fois de ma vie, je serai au chômage. Après ce sera au jour le jour. Mais je ne financerai pas ce cirque par ma force de travail.
Et pire, une incompétence flagrante de salariés démotivés passant leur temps sur un smartphone. Quant à l’enthousiasme et le dynamisme, n’en parlons même pas.
Snif, Stakhanov n’a pas eu de descendance….
Né en 36, j’ai été formé ainsi. 10 fautes d’orthographe dans un devoir de Math = Zéro. Confondre amener et apporter ou ignorer les accords de genre pouvait empêcher l’entrée en Sixième. J’ai appris plus tard à mes dépens qu’il fallait des connaissances pour obtenir le Baccalauréat et apprendre constamment par la suite. Je m’en suis bien porté !
En tous cas l’image est troublante, cela ressemble à une scène de film dystopique : Un peu surréaliste,sombre et “moutonesque”, mais c’est bien notre monde .
Le goût de l’effort reviendra naturellement quand l’assistanat disparaitra (ce jour arrive, les caisses sont vides). Plus le choix, il faudra travailler pour gagner son pain ou disparaitre.
Dans le principe vous avez raison, la participation collective par la somme des efforts individuels est l’ordre logique et naturel des choses. Cependant, face au constat de la rupture d”un “contrat social” implicite de la part de nos élites comment reprocher le désengagement individuel ? L’énergie collective est absorbée par une élite prédatrice (impôts, taxe, terrorisme d’état). En tant qu’agent économique pragmatique (qui renonce au confort si coûteux en terme humain et choisit une certaine sobriété) comment justifier le sacrifice d’une vie à soutenir un tel système ?
Nous sommes dans l’époque de ce que j’appelle le syndrome de Pinocchio. C’est à dire le gamin qui plaque tout (famille, instruction) pour se réfugier dans l’île aux plaisirs : grosse bouffe, jeux et gros cigares. Actuellement Mc Do, rodéos urbains, chichon ou rails de coke. Et comment il finit le Pinoch’ ???? Oreilles, museau et queue d’âne + sabots. Bon, lui encore il se rend compte à temps, mais pour s’en tirer, il doit mourir à ce qu’il était pour renaître, ….
Combien ne se rendent pas compte de la situation et crèveront comme ça au frais de la société ?
Et la mère Rousseau qui en rajoute une couche avec son droit à la paresse……………..
On est foutus ! Quand ça va déraper, ça va saigner !
J’en profite pour féliciter Charles Sannat pour son remarquable travail quotidien : enthousiasme, envie et besoin de créer, d’exprimer, de partager… Je pense qu’il le ferait aussi pour rien : il compte, je crois, parmi ces rebelles qui sauvegardent l’existence et la maintiennent en Vie.
Merci !
A ceux qui n’ont pas compris que l’actionnaire , c’est celui qui vous permet de travailler et de gagner votre vie en vous fournissant les outils et l’infrastructure et que la richesse que vous créez, grâce à lui, vous est versée sous forme de salaire direct et de salaire indirect, dit charges sociales, prenant en charge votre santé, votre retraite, et différentes aides comme les allocations familiales, le chômage, la formation, etc…ceci représentant la quasi totalité de la richesse créée sans commune mesure avec les dividendes rémunérant l’actionnaire pour sa prise de risque et l’immobilisation de ses économies investies dans l’entreprise.
Bla bla bla …
Ce n’est ni le smartphone, ni le niveau en maths, ni quelle autre raison à la con qui est le coeur du problème (même si tous ces points peuvent y participer pour certains “cas”).
La réalité, je la vois tous les jours : ceux qui veulent travailler, se dépasser, en faire plus, se montrer les meilleurs, se défoncer quoi …
… et bien, ils n’ont aucune récompense ; pire, ils sont parfois sommés de revenir dans le troupeau au son du “pas de vagues”.
Nos plus jeunes arrivent au travail avec une envie et une capacité de travail folle, mais en moins de 6 mois ils sont anéantis :
– pour 1 qui bosse, 10 ne foutent rien
– ils ne sont pas félicités pour ceux qui font
– leurs propositions sont raillées
– les récompenses vont aux copains
J’ai vu ça dans le public et le privé.
Depuis début 2000, ça s’accélère à fond.
Avec le fric qu’il y avait, ça se voyait pas trop.
Mais maintenant, ça crève les yeux.
Le système tourne sur son inertie mais la roue va s’arrêter.
Il n’y a qu’une seule solution : que ceux qui en veulent, qui bossent dur, qui dépasse les attentes, soient rémunérés en fric, en flouze, en oseille, en beurre. En vraie valeur.
Il faut récompenser ces gens-là.
Ca donnera envie de bosser à la plupart, en montrant que travailler ça rapporte.
Et ça permettra de filtrer les bons à rien.
Dur, je sais, mais au bout d’un moment…
Ce n’est pas de l’élitisme, ni même du capitalisme.
C’est juste du mérite sans idéologie.
Rien que ça, ça reboosterait le pays.
Au lieu de geindre, il faut agir.
Qu en pense Gérard Larcher lui qui prend 10 kilos par an à nos frais.
Ok pour pleins de choses mais pas pour que l U’E se gave sur nos têtes.
Pareil pour les peintres qui nous dirigent.
La “ponction” par les “actionnaires”, c’est de la connerie. Si les actionnaires sont les salariés, ils se rendront vite compte que l’intérêt d’être actionnaire n’a rien “d’égal” au sens gauchiste car le rendement entre les entreprises varie (et varie d’une année sur l’autre).
Et si l’état est actionnaire, ça ouvre la porte aux systèmes oligarchiques de l’URSS ou à la situation chinoise. Vous serez les esclaves, dans le sens premier du terme de l’oligarchie au travers d’un esclavagisme d’état.
Le “marché” a ses défauts, mais c’est encore celui qui garantit le mieux la liberté : tout un chacun est libre d’investir en bourse et devenir actionnaire. D’autant plus qu’il n’y a plus AUCUNE barrière d’entrée. On peut commencer avec une mise initiale de cinquante euros et mettre dix euros par mois dès l’âge de quinze ans (avec autorisation parentale). Le seul sacrifice, c’est d’en finir avec les “économies” via de la dépense sous prétexte de promotions… Économiser, c’est l’argent qu’on ne dépense pas. Mais c’est tellement plus facile pour certains de défendre les “totems” gauchistes plutôt que de faire preuve d’honnêteté intellectuelle.
La triste vérité, c’est que les gens s’auto-censurent, n’osent pas et gaspillent pour de multiples gadgets (il suffit de regarder les caddies, c’est navrant).