Dans l’esprit de nombreux Français, un salaire minimum européen permettrait d’aligner le Smic de tous les pays d’Europe.
Or en 2020, le salaire minimum va de 312 € bruts par mois en Bulgarie à 2 142 € au Luxembourg, selon les données d’Eurostat !
Autant dire que le grand écart est monstrueux !
Non, en réalité, l’Europe va accoucher d’une norme incompréhensible par les populations pour pouvoir satisfaire tout le monde ou mécontenter personne, avec un truc du genre un écart type expirmé en pourcentage par rapport au salaire médian du pays concerné…
En clair ?
Ca ne changera rien !
Pourquoi ?
Parce que vous ne pouvez pas passer le salaire minimum bulgare de 300 euros à 2 000 comme ça d’un trait de stylo magique.
Et c’est normal !
Ce qui l’est moins normal, c’est d’avoir la Bulgarie dans une zone de libre-échange où les salaires dans les autres pays sont 5 à 8 fois plus élevés.
Cela s’appelle organiser le dumping social.
Charles SANNAT
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La Commission a un « plan B » s’il n’y a pas de consensus sur le salaire minimum
“S’adressant à Lusa en marge du Sommet social de Porto, M. Schmit a ajouté que « s’il n’est pas possible de parvenir à cet accord pendant la présidence portugaise, cela ne signifie pas que c’est la fin » du processus de discussion.
La Commission européenne réfléchit à un « plan B » au cas où le Portugal ne parviendrait pas à un consensus au Conseil sur la définition du salaire minimum avant la fin de son mandat à la présidence de l’organe, selon le commissaire européen à l’emploi, Nicolas Schmit.
« J’attends, j’espère que la présidence portugaise du Conseil parviendra à un compromis entre les États membres, mais vous savez qu’un homme politique, un commissaire, doit avoir un ‘plan B’ », a déclaré M. Schmit.
S’adressant à Lusa en marge du Sommet social de Porto, M. Schmit a ajouté que « s’il n’est pas possible de parvenir à cet accord pendant la présidence portugaise, cela ne signifie pas que c’est la fin » du processus de discussion.
« Mais je pense que le travail effectué par la présidence portugaise est extrêmement important, extrêmement précieux et que c’est quelque chose sur lequel nous pourrons nous appuyer », a-t-il déclaré.
L’objectif de la présidence portugaise du Conseil de l’UE est de parvenir à un texte de compromis au Conseil sur la nouvelle directive européenne sur le salaire minimum au cours de ce semestre.
Toutefois, selon le commissaire européen, il s’agit encore de discussions « complexes », qui ne déboucheront sur le début des négociations entre les co-législateurs qu’après un compromis au Conseil.
« La présidence portugaise est très intéressée et a investi beaucoup de temps et d’énergie dans cette négociation. J’espère donc que nous pourrons parvenir à un accord [au Conseil] pendant la présidence portugaise », a-t-il noté.
« Si ce n’est pas sous la présidence portugaise, ce sera un peu plus tard », a-t-il ajouté.
« La prochaine présidence du Conseil revient à la Slovénie, puis à la France. Je sais que le gouvernement français et le président lui-même m’ont dit qu’ils étaient très engagés », a souligné M. Schmit, en parlant des différentes étapes de la négociation.
La France défendra “des salaires minimums adéquats” lors du Sommet de Porto
Le président français Emmanuel Macron se rend aujourd’hui à Porto dans le cadre d’une réunion avec ses homologues européens sur l’Europe sociale où il y défendra des « salaires minimums adéquats » au sein des pays du bloc.
« Je pense que nous sommes sur la bonne voie », a-t-il souligné, disant prévoir « un compromis basé sur la proposition » de la Commission européenne.
La définition d’un salaire minimum européen juste et décent est l’un des éléments de la négociation du plan d’action visant à mettre en œuvre le pilier européen des droits sociaux, que le Portugal souhaite voir approuvé pendant sa présidence de l’UE, malgré les divergences entre les 27 États membres.
Le pilier social est un texte non contraignant visant à promouvoir ces droits en Europe et dans lequel, entre autres, il est fait référence à la rémunération, arguant que « les travailleurs ont droit à un salaire équitable qui leur garantit un niveau de vie décent ».
En octobre dernier, la Commission européenne a présenté une proposition législative sur le salaire minimum européen, mais a admis des difficultés dans les négociations au Conseil. C’est pourquoi elle a assuré qu’elle ne voulait pas imposer des valeurs aux pays, mais plutôt des indicateurs pour assurer une qualité de vie décente aux travailleurs.
Les traités reconnaissent la compétence de chaque État membre en matière de fixation des salaires, mais la Commission a eu recours à une interprétation flexible qui intègre le salaire dans les conditions de travail.
Actuellement, 21 États membres ont un salaire minimum défini par la loi, tandis que dans les six autres – Autriche, Chypre, Danemark, Finlande, Italie et Suède – celui-ci n’existe que par le biais de la négociation collective.
Ce sont principalement ces six pays qui s’opposent au concept, mais la proposition est également contestée par les associations d’employeurs, qui affirment que la directive pourrait mettre en péril la viabilité des entreprises européennes, déjà durement touchées par la crise de Covid-19″.
Source Euractiv.fr ici
Bonjour Charles,
A ce sujet vous devriez poser la question à Ferry Luc (faire ici lumière), je pense qu’il a la réponse sur le montant du Smiec (Slaire minimum européen de croissance)..
BONJOUR .La grosse commission européïste ,tente d’or-ganiser , ( le salaire ‘de la peur )minimum et commun en europe ,présente des propositions,de ceci ou cela,mais à quel titre ?Ces ramassis de profiteurs NE SONT PAS ELUS,donc ,dès que possible,organiser le FREXIT,et plus avec ceux qui,pays du Sud,en particulier ,souhaitent quitter ce chaudron infernal .Il n’y a aucun avenir ,dans cette poubelle europeïste !
On ne reglera les problemes liés à la monnaie unique qu’en harmonisant les fiscalités, le reste n’est que rêve de fumeurs de moquette…
Il y a de fortes chances que cela se fasse au travers d’un écrêtement cad un nivellement par le haut , savamment et artistiquement présenté !
Bonjour la paupérisation annoncée .
Ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c’est que le SMIC est en un piège. Dans certains métiers, l’existence de ce salaire, et la rigidité du système de rémunération empêchant toute flexibilité pour l’employeur de donner une rémunération au mérite, amène certaines professions à être condamnés au SMIC à vie, sans aucun espoir s’ils ne changent pas de profession.
Je sais que proclamer mon credo libéral sur ce blog va entraîner des réactions négatives, mais je prends le risque.
Smic bulgare à 312€… Tout est dit !
Désindustrialisation => Chômage => Déficit commercial => déficit public => impôts= > Black/Contournement fiscal => déchéance ! Pauvre France…
Et moi, comme beaucoup, j’ai un plan C : Frexit.
Voilà un revenu universel qui ne dit pas son nom….
Nos amis rêveurs de mondialisation ont au moins une cohérence. Transformer l’Europe en un seul pays, avec un SMIC commun, des taxes communes, des vaccins communs, des dirigeants communs, et des populations toujours plus mélangées.
Tu m’étonnes que Macron parle d’oublier l’histoire de la France. Son rêve c’est que la France devienne au mieux un des États-Unis d’Europe, au pire un département de l’Europe.
La plan C pour la France, c’est le Frexit afin de réindustrialiser la France ou rapatrier nos usines et donner ainsi du travail aux Français et retrouver notre souveraineté nationale. Il s’agit de “frexiter” avec un Bruxit!
Le Smic polonais est à 500 euros! Proche des 312 euros du smic bulgare! C’est un monde à part entre les pays riches européens (à l’Ouest et Centre) et les pays pauvres européens de l’Est tous slaves.
Ce plan européen “d’harmonisation” des smics est complètement illusoire. Ce qu’il faut est de changer de syndic européen par la suppression de cette Union Européenne Moribonde et tellement incapable par le Conseil Européen existant auquel on rattacherait la Diplomatie, la Géostratégie et la Défense européennes.
@Pierre82
Le SMIC n’est pas une aberration.
Cela évite l’esclavage déguisé comme au XIXeme siècle.
Le problème est l’augmentation du Smic contrôlée par l’état.
Pour des questions électoralistes l’augmentation est toujours plus forte que la croissance.
Cela oblige des reports de masse salariale des gens au-dessus du SMIC vers les smicards.
Et le gros de cette masse est pris sur les salaires moyens, car on ne mécontente pas ses hauts potentiels ni ceux qui tiennent les finances.
Résultat une part basse des salariés de plus en plus importante au SMIC.
Et oui rémunération au mérite plus possible.
L’évolution du SMIC devrait être definie dans la Constitution.
C’est là toute l’imbécilité de la construction européenne de 1989 et suivantes.
On commence par égaliser les niveaux dans les pays puis on fait l’union… mais le but était de faire chuter les salaires et surtout coûts de production pour cela délocaliser pour gagner plus. Les pays producteurs coutaient moins cher et les consommateurs payaient. La voila l’europe de 1989 comme test de la mondialisation rêvée par le nouvel ordre mondial. Ce n’est qu’ensuite qu’ils ont utilisés (et continuent) les peuples d’islam pour espérer les faire travailler encore moins cher.
Ils ont tout faux.
@xulito : exact !! Les mamamouchis qui ont décidé d ‘ intégrer les pays de l ‘ Est sont tout , sauf intelligents !! Ne pas prévoir ce qui nous arrive maintenant , c ‘ était de l ‘ inconscience ! La majorité de nos entreprises se sont barrées vers l ‘ Est , ces pays nous tiennent par la barbichette , quand on veut corriger le tir en notre faveur , ils s ‘ y opposent . Il eut été préférable de construire une UE de l ‘ Est , les aider à monter sans nous DÉSHABILLER , in fine les intégrer dès que les niveaux salariaux seraient semblables aux notres .
michel PAPON
Or, les traités le précisent bien : toute HARMONISATION FISCALE OU SOCIALE EST INTERDITE.
Le dumping est donc bien ORGANISé ! et certains y GAGNENT BEAUCOUP. Les autres bossent.