Le déficit public en forte hausse… mais moins que prévu… Ce titre du Figaro présente notre déficit de 76 milliards, qui va venir s’additionner à une dette abyssale de presque 2 200 milliards d’euros, comme une bonne nouvelle…

« À 76 milliards en 2018, le déficit public connaît une forte hausse par rapport à l’année précédente. Il est néanmoins inférieur aux niveaux prévus par les services de l’État, preuve, selon Gérald Darmanin, que le gouvernement remplit ses engagements budgétaires »…

Darmanin, comme Macron, n’est pas responsable de tous nos maux. Ils arrivent à la fin de processus. Il y a leur responsabilité individuelle et aussi celle collective de notre classe collective depuis 40 ans.

Ce déficit n’est pas unique. Il est dans la droite ligne de tous les déficits que nous avons déjà connus les années précédentes.

Le problème qui est posé, désormais, est celui de notre capacité collective à faire décroître nos dépenses.

Croire que nous allons encore pouvoir augmenter les impôts et prélever 100c% du PIB est une absurdité.

Il va donc falloir réduire les dépenses. Réduire les dépenses c’est très douloureux. Si les gilets jaunes ont couiné à juste titre lorsque les taxes ont encore été augmentées, les prochains à couiner seront ceux qui auront moins d’aides lorsqu’il faudra baisser les dépenses…

Ceux qui peuvent payer ne le veulent plus.

Ceux qui bénéficient des aides ne veulent pas toucher moins.

Au milieu, un pays que l’on ne peut plus réformer et des marges budgétaires inexistantes, car nous n’avons plus de politique monétaire permettant de servir de variable d’ajustement comme c’était le cas avant.

Soit on ajuste avec la monnaie (on imprime plus), soit on ajuste avec le budget.

L’avenir financier de la France est très sombre en raison de notre enfermement dans le carcan de l’euro qui va terminer de nous étouffer. C’est l’heure des comptes qui semble avoir sonné.

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici

Please complete the required fields.