Le déficit budgétaire US au plus haut depuis six ans. Aux États-Unis, comme en France, et partout ailleurs dans le monde, le problème est devenu exactement le même.

Pour créer 4 % de croissance, Trump est obligé de créer un déficit de 4 %, plus la création monétaire de la FED, plus l’endettement privé des agents économiques, et l’on obtient, comme partout, pour un dollar de croissance généré, la nécessité de créer 2 ou 3 dollars de nouvelles dettes qui ne seront jamais remboursées.

Trump ou pas Trump, la réalité économique est la même. Et… quoi que l’on dise, même si c’est moins pire là-bas qu’ici, ce n’est, dans l’absolu, pas du tout fameux !

Charles SANNAT

Le déficit budgétaire des États-Unis a atteint 779 milliards de dollars en 2018 sous l’effet d’un accroissement des dépenses militaires et de sécurité nationale, combiné à une baisse des recettes fiscales.

Sur les douze mois de l’année budgétaire clôturée fin septembre, il représente désormais 3,9 % du produit intérieur brut (PIB), contre 3,5 % en 2017, selon les chiffres du Trésor américain rendus publics lundi.

Il s’agit de son plus haut niveau depuis 2012, a précisé l’administration Trump, même s’il reste inférieur à celui anticipé par les services du budget du Congrès (CBO).

Au total, les dépenses publiques se sont inscrites en hausse de 3 %, à 4 108 milliards de dollars, tandis que les recettes sont restées quasiment stables, à 3 329 milliards, après 3 315 milliards en 2017.
Dans le détail, le budget consacré aux programmes militaires est en hausse de 6 %, à 601 milliards de dollars, et celui alloué à la sécurité nationale a augmenté de 35 %, à 68 milliards, selon les données détaillées du Trésor.

Le rapport prévoit la hausse ultérieure du déficit pour atteindre 981 milliards de dollars en 2019, soit 4,6 % du PIB.

Source Agence russe Sputnik.com ici

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