Depuis plusieurs semaines je vous alerte sur la mauvaise musique qui peut être entendue autour de l’indemnisation du chômage partiel qui ne peut pas avoir vocation à durer éternellement ou en tous les cas sur de longues périodes de temps à hauteur de 84 % du dernier salaire.
Ce qui devait arriver, arrive donc et pointe le bout de son nez. Selon Les Échos, le gouvernement réfléchit à la possibilité de baisser l’allocation versée aux salariés, éventuellement jusqu’à 60 % du salaire net, contre 84 % actuellement.
Ce dispositif coûte évidemment un « pognon de dingue », et ce n’est pas tant les ouvriers « smicards » qui posent problème que les cadres aux hauts salaires et au hasard les compagnons bien payés de chez Airbus par exemple.
Je vous explique.
Globalement, la majorité des gens va retourner peu ou prou au travail, il ne reste que la restauration et l’hôtellerie où l’on trouve de petits salaires qui sont couverts à 100 % mais avec le déconfinement, beaucoup retrouvent le chemin du travail et même s’ils sont nombreux ils ne coûtent pas cher.
Le problème ce sont les secteurs de l’automobile ou de l’aéronautique car on a énormément de techniciens ou d’ingénieurs très chers payés ! Et là ce n’est pas le même coût du tout pour les finances publiques, surtout que l’on n’est pas encore prêt à lancer de nouveaux programmes d’avions tout neufs, et que les clients ne se bousculent pas au portillon pour passer commande.
L’Etat va donc réduire considérablement les indemnisations tout en sachant que 60 % du salaire pour rester à la maison c’est mieux que rien, et … que faire d’autre à la place ?
Même à 50 % les gens prendraient quand même.
Cela dit, pour beaucoup, cela va faire drôle et un sacré trou dans la raquette !
Charles SANNAT
« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Challenges.fr ici
Le pire serait de se complaire dans le chômage .
A la Retraite , je reconnais que la lIberté est un must ;
et vous ?
Non. Il existe trop de gens dépendants d un salaire complet pour cause de crédit à rembourser ou de niveau de vie à conserver. De plus, moins on travaille, moins on ne peut être apte à travailler, plus on peut flirter avec l ennui. Pour beaucoup trop le travail est l unique addiction. Le chômage partiel est alors très mal vécu. Mais en tant que retraité partiel, je me rapproche personnellement de l avis de Marcel et défends l avènement du société de loisirs avec quelques devoirs communautaires et une consommation raisonnée. Une occasion que le coronavirus avec la mise à l écart des boulots non essentiels aurait pu esquisser dans l esprit de certains. Car nous n’avons pas perdu d argent…
Hé oui !
Comme je l’ai dit ici plusieurs fois, c’est tellement bien les taux bas ! C’est le moment d’acheter !
Je réécoutais hier le gouverneur de la banque de France qui disait qu’en 2019, 28% des crédits immobiliers avaient été accordé à des ménages dont le taux d’effort allait, grâce à ce prêt, dépasser les 33% de leurs revenus.
Bien joué les gars !
Mais bon c toujours mieux que d’être locataire n’est ce pas !? On récupère toujours son argent, peut être qu’on ne gagnera pas mais on peut pas perdre hein !
L’immobilier est et sera le pire enemi des ménages dans les années qui viennent car nous allons vers des ruptures majeures: c’était pas super brillant les gens de s’en mettre pour 25 ans à taux fixe dans un monde qui se casse la figure en ayant payé un pognon de dingue dans les grandes villes.
La valeur d’usage ? oui il y en a une et elle est autour de ce que les locataires payent au mètre carré, pas beaucoup plus.
@Fredleborgne
La société de loisirs? C’est ce que le COVID vient de mettre par terre : voyages, restos, ciné, sport, spectacles, festivals, parcs d’attraction…
La solution ne serait-elle pas de passer à 30 ou 32 heures hebdomadaire ?
Il est plus facile d’accepter d’avoir du temps libre de cette manière plutôt que de partir sur la réflexion de travailler encore plus comme le Medef l’avait envisagé.
La robotisation réduit les emplois non qualifiés. Indemniser par le chômage ou le temps partiel pour ces catégories n’est pas la bonne solution.
Dans le bâtiment, on trouve pas mal d’entreprises qui font travailler leurs ouvriers, et mettent leur encadrement au chômage partiel leur encadrement tout ou partie de la semaine.
Et ce ne sont pas des petites boîtes.
Qu’attend la Pénicaud pour faire son travail en vérifiant le bien fondé des demandes, même par sondage?!?!
Elle est plus doué pour gueuler en plein confinement sur les ouvriers qui ne travaillaient pas sur les chantiers.
J’ignore si dans le secteur de l’aéronautique les salaires sont importants mais en tant que technicien bureau d’études dans l’automobile je peux vous affirmer le contraire.
Petite retraite à 800 euros que je complète en travaillant tous les weekends à raison de 450 euros par mois, à 69 ans, trois mois déjà sans boulot….j’aimerai beaucoup avoir 60 % de quelque chose.
84% c’était juste intenable !
60% c’est déjà beaucoup : cela ira encore plus bas car je ne doute pas qu’il y aura une baisse des salaires.
Coluche avait vu juste:- Quand l’économie va mal, le mec de droite se dit qu’il faut se retrousser les manches et bosser plus.
> – Quand l’économie va mal, le mec de gauche se dit que ces sales patrons s’en mettent plein les fouilles et ponctionnent le pays et que les employés sont des victimes.
vous auriez du etre agriculteur quelques années pour apprendre les variations de revenus.de devoir adapter en permanence son »train de vie ». des enfants gatés que j’entends se plaindre avec encore leurs assiettes pleines.
Pas confiance en ces pantes, ils vont quand meme taper dans le gros du troupeau.
À noter que les personnes en téléjob sont aussi en chomage partiel. Donc si elles ne souhaitent pas revenir, le calcul sera vite fait et au rabais par dessus le marché !
Zut, c’était plus agréable d’être payé à ne rien faire, maintenant il n’y a que la fonction publique qui permet encore cela.
quand je lis : « Il est plus facile d’accepter d’avoir du temps libre » je me dis que cest perdu davance.
Du temps libre pour ne rien faire ; super comme cela les gens deviendront pauvres et rejoindront les peples qui vivent dans la salete, lalcool et les aides detat.
Ton temps libre ne doit pas letre ; il doit servir a produire de la richesse, des besoins alimentaires, de la construction, … et tu ne sais rien faire de cela !
* il te reste loption console de jeux, biere, chips…
Peugeot fait venir 500 Polonais sur son site d’Hordain. et l’on s’étonne d’un taux de chômage élevé. pauvre pays!
Bon ce n’est pas encore le bangladesh, il y a encore du grain à moudre……
Cette baisse ne sera que la continuité du cercle vicieux dans lequel nous somme rentré. Cet argent non reçu en salaire, ne sera prioritairement pas dépenser dans les loisirs. Donc les licenciements continueront et ainsi de suite. Le risque d’augmentation de rupture conventionnel va exploser, donc les droits au chômage avec. Donc continuité de ce cercle, moins d’argent qui rentre pour l’état et plus qui sort. Et surtout n’oublions pas que plus il y a de gens qui ne travail pas et qui ont tous perdu, plus le risque de soulèvement social augmente.