« Le taux de chômage britannique au plus bas depuis 1974 malgré le Brexit », c’est le titre de cet article du Point mais le phénomène est le même aux Etats-Unis et le point commun entre ces deux pays c’est qu’ils disposent de leur pleine souveraineté pour les USA et qu’ils sont en train de la retrouver pour le Royaume-Uni!

D’ailleurs Londres, et c’est une immense différence avec la France, dispose encore de sa souveraineté monétaire!

Alors faut-il titrer malgré le Brexit ou grâce au Brexit!!

Les entreprises britanniques recrutent effectivement plus et même si les 0 heures jobs jouent un rôle dans ce taux de chômage bas, aux Etats-Unis comme en Angleterre, le chômage baisse réellement. En France d’ailleurs aussi un peu bien que ce soit encore très, très timide.

« Le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint son plus bas niveau depuis 1974, à 3,8% au premier trimestre, signe de la solidité du marché de l’emploi malgré le Brexit, sans occulter le poids des inégalités dans le pays. Ce chiffre publié aujourd’hui par l’Office des statistiques nationales (ONS) dépasse les anticipations. La baisse du chômage, à son niveau le plus faible depuis la période d’octobre à décembre 1974, témoigne encore une fois de la solidité du marché du travail qui continue de créer des emplois malgré les incertitudes du Brexit.

Le taux d’emploi s’est maintenu à 76,1% pendant cette période, toujours à un sommet depuis le début de la compilation de ces statistiques en 1971. L’ONS explique cette performance par le fait que davantage de femmes travaillent entre 60 et 65 ans en raison d’une réforme des pensions des retraites. Celle-ci incite à travailler plus tard car elle recule la période d’indemnisation pleine ».

Si vous réduisez l’immigration, si vous réduisez les délocalisations, si vous mettez des droits de douanes qui incitent à relocaliser, alors il est évident que vous retirez les facteurs négatifs pour l’emploi.

Tout le monde le sait pertinemment.

40 ans que l’on vous dit la main sur le cœur qu’il faut lutter contre le chômage, et que l’on fait l’inverse en détruisant notre outil industriel et ses emplois en délocalisant, et en faisant venir chaque année entre 200 000 et 400 000 nouveaux venus de pays étrangers… Autant de pauvres bougres à qui l’on doit trouver un travail.

Depuis 40 ans nous avons un taux de chômage très élevé, et depuis 20 ans les salaires n’augmentent plus du tout…

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici

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