Mes chères impertinentes, chers impertinents,
J’avais envie de partager avec vous quelques considérations économico-philosophiques.
La liberté est un principe fondamental, parce que la liberté permet l’émancipation, la créativité, l’expression individuelle et au bout du compte, la liberté est l’une des origines, des composantes du bonheur.
Pour que l’on soit libre, il faut accepter le corolaire de la liberté, à savoir les abus de la liberté.
Pour que le bonheur soit possible, il faut éviter que les excès de liberté deviennent problématiques. C’est le sens des lois, règles, règlements, normes, et aussi des gens en armes… appelés gendarmes aujourd’hui ou policiers.
Pour que les gens puissent être heureux, il faut veiller à un équilibre très précis entre liberté et limitations aux libertés.
Mais, la liberté, n’est pas le seul composant du bonheur.
Les fausses promesses de bonheur.
C’est un film d’animation du talentueux Steve Cutts qui permet de réfléchir aux promesses de bonheur de la société de consommation devenue au fil des ans, une société d’aliénation.
Je n’aime pas l’idée de décroissance que je trouve triste et porteuse de grands dangers, certains grands-prêtres s’arrogeant le droit de vous expliquer comment VOUS devez décroître plus qu’EUX.
Je préfère à cela le principe de simplicité volontaire.
Parce que bien évidemment, le bonheur n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais dans l’accumulation matérielle sans fin.
Les études économiques mondiales sont à ce sujet aussi claires que passionnantes.
Si jusqu’à 100 000 euros de revenus par an le niveau de bonheur augmente avec la progression des revenus, une fois passé ce cap, même quand les revenus augmentent, le niveau de bonheu, lui, reste stable.
Cela ne veut pas dire qu’il faut limiter les revenus à 100 000 euros, ce serait une vision socialiste et communiste de la chose.
Cela veut dire que nous devons donner la priorité au bonheur plus qu’à l’accumulation sans fin et sans limite et surtout sans objectif. L’accumulation du capital avec un projet derrière est une bonne chose car il faut beaucoup de capital par exemple pour (et au hasard) décarboner l’énergie. Vraiment beaucoup ! Il faut donc pouvoir accumuler de l’argent et du capital.
Simplement, ce petit film d’animation qui reprend les codes de l’expression américaine “the rats race” nous rappelle qu’il faut se méfier des fausses promesses de bonheur véhiculées par la société et le marketing.
Le bonheur n’est pas votre voiture ou votre dernier téléphone.
Si je devais définir le bonheur, il tiendrait en un seul mot.
L’amour.
Le bonheur, notre bonheur, le mien, le vôtre, est en réalité la conséquence de l’amour que l’on peut donner et de celui que l’on peut recevoir.
Le bonheur c’est l’amour.
Et en amour, ce n’est pas comme en économie.
Il n’y a pas de solde net entre amour donné et amour reçu.
Ici, l’amour que l’on donne et celui que l’on reçoit s’additionnent pour faire toujours plus de bonheur.
Il faut donc garder sa capacité à s’émerveiller, sa capacité à aimer.
La société de consommation devenue société d’aliénation vient abîmer, détruire ces capacités humaines si nécessaires au bonheur de chacun. Il n’y a pas de bonheur dans la cohue de la ligne 13 et dans les bouchons du périph, il n’y a pas de bonheur possible dans les “burn-out” et autres pressions managériales intenables d’une société hypocrite, il n’y a pas de bonheur dans les médicaments anti-dépresseurs qui ne sont que des drogues légales de contrôle social. Il n’y a aucun bonheur durable dans la consommation, mais uniquement des plaisirs fugaces et des dettes ou dépenses tenaces.
Je ne vous parle même pas de ces “écrans” qui nous isolent et nous coupent les uns des autres. Je trouve à ce titre la dernière publicité de SFR où la maman se réfugie au grenier, où le père démago avec ses sales gosses mange seul dans la cuisine et où chaque enfant est sur un écran aussi affligeante qu’à l’image de ce que nous sommes devenus. Quand on ne se regarde plus, on ne voit plus, et quand on ne se voit plus, on ne peut plus s’aimer.
Pour pouvoir réussir à s’émerveiller et à aimer, il faut conserver de manière volontaire sa simplicité.
La simplicité volontaire n’est pas chose facile.
Cela veut dire qu’il faut avoir le courage, la force de ne pas faire.
Je peux m’offrir cette Ferrari… ou cette belle auto. Mais je me le refuse.
Je peux m’acheter ce beau téléphone, mais je me le refuse.
La “bonne nouvelle” c’est que quand on est “pauvre” la simplicité n’est pas volontaire. Elle est obligatoire. En ce sens la simplicité volontaire n’est qu’une notion de “riche”.
On pourrait même dire qu’elle rejoint l’idée de décence… ou d’indécence.
L’indécence par exemple d’une bouteille de champagne à 40 000 euros dans une “boîte” sur la “côte”.
Alors comment être heureux ?
En étant libre, en étant capable de s’émerveiller, et surtout, en aimant.
L’économie n’est que de l’intendance qui doit être au service du bonheur des gens.
Si vous entendez ce message, alors vous êtes la résistance. Les derniers des Mohicans. Vous êtes les derniers Humains.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
« Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce que l’on possède. » – Saint-Augustin
– revenir au principe du : « Cela me suffit » … Le bon sens de l’essentiel pour soi et sa famille.
– au niveau collectif, rappelons que les résistants du CNR avaient soutirés leur programme : « Les jours heureux », ils savaient de quoi ils parlaient après la période du nazisme…
Les deux biens les plus précieux de l’Homme sont la liberté et la santé.
Malheureusement, dans notre société matérialiste, consumériste, individualiste, bien trop de gens aliènent leur liberté et abiment leur santé pour faire carrière, pour s’enrichir et pour consommer…
Quant à l’Amour, au sens large du terme, qui est l’essence même de l’Être Humain, bien trop de gens le perdent. Piégés dans le vortex de la vie effrénée de travailleur-consommateur, bien trop de gens s’appauvrissent de leur vie conjugale, familiale, amicale, sociale… et se coupent de leur vie intérieure (intellectuelle et spirituelle)…
Et pour finir, le mode de vie moderniste technologique et connecté coupe le lien (pourtant indispensable pour le bien-être de l’Homme) avec Dame Nature…
Il est crucial de trouver un juste équilibre, une belle harmonie dans sa vie !
Et comme l’on dit en Normandie :
“Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite.
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!” – Paul Fort
Mééééé !!! Y’a pas d’mais !
Allez je vous la donne la clé : le bonheur dépend de votre capacité a être satisfait ce qui suppose la liberté qui est d’abord de s’interdire étroitement liée à la responsabilité.Il est fait tout pour déresponsabiliser l’humain.L’amour “on touche pas” comme disais Gainsbourg quand on voulait qu’il parle de Bardot
“….Renverse la pyramide, Lolito, Lolita,
Renverse la pyramide, mets la tête en bas,
Mais tu n’sera pas plus libre, quand le peuple reignera,
Y’aura toujours des Bastilles, A faire tomber, Lolita
Les hommes entre eux sont bien pires….Que les rats !” – Lolito, Lolita – Renaud.
Chanson à écouter entière, tant elle correspond bien à notre humanité…. déshumanisée…
L’argent est un très bon serviteur mais un très mauvais maitre…
Le bonheur, c’ est ce qui n’ est pas cartésien, ce qui n’ est pas raison, ce qui n’ est pas matériel…donc c’ est ailleurs, que chacun peut trouver dans son existence émotionnelle, s’ il sait la trouver !
BONJOUR .Certaines technologies ne peuvent pas cohabiter avec l’humain .Et justement c’est celles -ci que les dirigeants veulent nous imposer.
En accord avec l’essentiel, même si aujourd’hui les besoins sont propulsés par les sciences cognitives qui manipulent les archétypes du genre humain pour satisfaire nos insatiables et inconscients désirs.
Personnellement, je me suis toujours inspiré des Grecs anciens qui se méfiaient de la nouveauté parce que non éprouvée. Cependant, le doux paradoxe est qu’il est aussi nécessaire que certains expérimentent la nouveauté afin d’en mesurer la viabilité sociale et économique. Le téléphone portable, de ses débuts (la grosse valise) à ceux d’aujourd’hui, n’aurait probablement pas existé sans l’innovation et l’intérêt des consommateurs.
Réfléchir sur ses modes de consommation ne doit donc pas aboutir à une vision binaire telle que le propose les chantres de la décroissance (projet dangereux et irresponsable), mais à une introspection constante entre ses nécessités, ses besoins, ses moyens, ses objectifs et ses idéaux.
Merci Charles de faire ce genre de piqûres de rappel, car même en étant la résistance, l’appel de l’aliénation est fort et sournois. Belle journée a toi et tous les derniers humains.
Je suis de ceux qui pensent que dans cinquante ans la fortune consistera à pouvoir s’offrir la vie du paysan aisé du début du XXe siècle, à bien des égards, c’est-à-dire de l’espace autour de soi, de l’air pur, des œufs frais, des poules élevées avec du grain, etc.
On y ajoute des piscines et des automobiles, mais ce n’est pas une modification fondamentale, il reste le besoin d’air, de pureté, de liberté, de silence ».
Georges Pompidou
Lire : “Philosophie de la soustraction” de Pol Quadens.
tres beau post et bien sur les vidéos associées
Je suis touché par cet article qui réveille des vérités trop souvent enfouies dans notre magma informatif hypnotisant.
Merci pour vôtre travail economico-éducatif
“l’homme est un apprenti, la douleur est son maitre”
A.de Musset
Salut Charles
Tres belle envolée par ce temps gris, pluvieux, venteux, mais la mer est insensible des etats des bipèdes que nous sommes, toujours grandiose, envoûtante elle est la liberté cherie, et la regarder nous une offre cette sublime sensation de faire partie d’elle, la reine de cette planète que nous habitons à notre insu, sans oublier Aton caché derrière les épais nuages.
Merci Charles et vivement dimanche, paraît-il Aton sera de la fête.
Comme écrivait Valery Grossman à sa sortie du goulag dans son roman Tout passe !!!
Merci beaucoup pour cette exhortation.
Le bonheur n’est pas dans ce qu on a ou ce qu on fait mais dans qui on est et dans ce qu’on donne autour de nous : à savoir l amour.
Belle journée en Normandie
Charles
vous faites ici un article formidable, oh combien nécessaire, qui nous rappelle que la vie, la vraie, ce n’est pas ce métro boulot dodo qui nous endort, ni ces écrans ou ces magasins bondés qui ne nous apportent pas grand chose (si ce n’est la possibilité de lire de temps en temps un article de cette qualité!)
Merci Charles vous avez illuminé ma journée!
A 76 ans j’ai pris mon dictionnaire et j’ai biffé
“Je dois”
Charles, le dernier livre de Laurent Gounelle ‘Un monde presque parfait’ rejoint votre point de vue. Je n’en fais pas la pub, je transmets seulement le message très humaniste qu’il illustre.
Bonjour,
Oui, l’amour est indispensable dans la vie plus que les biens matériels (avec un minimum quand même). Mais il faut quand même se rappeler ce qu’est l’amour : empathie, sentiment, amitié, plaisir de voir la vie même si elle ne fait beaucoup de cadeaux… Toutes ces émotions nous sont effectivement indispensables et c’est chacune d’elle qui nous aide à aimer cette vie si courte et si bizarre.
C’est très bien d’y penser le plus souvent possible, surtout quand nous ou n’importe qui a besoin que l’on y pense pour lui et donc que l’on peut lui en donner.
L’amour sous toutes ses formes est une aide pour la vie.
Merci Charles de traiter de ce sujet.
Le souci c’est que le terme “bonheur”, comme d’autres terme tels que “amour”, “dieu” , “liberté”, “le bien”, “le mal” etc sont très chargés et ne signifient pas la même chose pour chacun de nous.
Nous sommes dans une société non plus de consommation, mais de surconsommation, où les acteurs économiques nous poussent dans cette direction tous les jours. Nous sommes dans une société “obèse” où la surenchère des stimuli, rejoint celle de la consommation, nous coupe d’une réflexion profonde, et par là-même à accumuler machinalement des richesses matérielles pour masquer et pour fuir notre peur et notre angoisse fondamentales qui résident dans notre inconscient. Même s’il existe des ultra-riches philanthropes (je ne pense pas du tout à Bill, loin de là), pour moi un milliardaire égocentrique n’est rien d’autre qu’un psychopathe narcissique drogué à la sensation d’hégémonie et à une obsession de l’argent, dénué d’empathie envers la souffrance des autres , baignant dans une obésité phénoménale d’un compte en banque colossal qui lui détraque encore plus le sens de la mesure.
La liberté, c’est la possibilité de faire le Bien universelle, disait en substance Aristote. La richesse matérielle nous donne aussi “un devoir d’humanité”, le devoir d’agir contre les injustices et les inégalités (la pauvreté matérielle extrême, les guerres mesquines pour des territoires ou des enjeux économiques, les basses dues à l’ignorance et à la haine…), car la Terre est assez grande pour tout le monde, voire encore plusieurs milliards d’habitants de plus, mais raisonnables…
L’idée de croissance économique infinie n’est pas possible dans un monde fini. Cela devient évident et on est en train de se heurter à la problématique de destruction de la planète et du vivant.
L’amour, oui ! sauf que certains n’y voient que la sexualité (que je ne dénigre pas non-plus) ! Mais l’amour n’est pas que cela, car faut-il encore savoir ouvrir son cœur aux autres et avoir compris ce que c’est que la compassion et la générosité . Souvent, on cherche l’amour (en tant que protection) plutôt que d’en donner. L’amitié oui, c’est une grande richesse immatérielle qui peut se traduire par des interactions matérielles (d’entraide ou de partage de moments de joie) , à condition que cette amitié soit équilibrée. Et la satisfaction : savoir être satisfait de ce que l’on a et d’en profiter un max, plutôt que de convoiter sans arrêt chez les autres, ce que l’on n’a pas.
“Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour” (citation de Pierre Reverdy)
Je prolonge un peu votre réflexion philosophique…
La religion “civile ” et matérialiste qu’ est la laïcité a manifestement échoué à remplacer les religions traditionnelles, en particulier dans les sociétés patriarcales à culture musulmane.
Faute d’assumer sa destinée, l’humain a besoin d’une transcendance…
Hé ben je suis fier de me compter parmi les derniers humains…
Ça coûte cher la liberté, très cher, mais même sans un rond, je suis heureux de pouvoir m’offrir ce luxe.
La « bonne nouvelle » c’est que quand on est « pauvre » la simplicité n’est pas volontaire. Elle est obligatoire.
Avoir un petit revenu (retraite) empêche de profiter d’une certaine qualité de vie, Dans mon cas (j’en parle car je le connais et non pas par égo démesuré) le manque d’argent (et encore, je suis privilégié car je peux manger à ma faim et vivre à l’abri) c’est réducteur de qualité de vie : après avoir payé tout ce qui est obligatoire (impôts, assurances, entre autres) je ne peux pas me payer du champagne (ce qui, en soit, n’est pas grave car je n’aime pas cela) mais je ne peux pas voyager plus loin que les bois entourant ma ville (heureusement j’ai toujours aimé les promenades en forêt, même quand j’étais plus riche), je ne peux plus m’offrir des timbres ou des pièces de monnaie dont je suis collectionneur. Ma voiture, un 4×4 diesel de 1990 est interdit dans certaines villes donc limite ma liberté. Mai maison n’étant pas “aux normes” il m’est impossible de la vendre sauf à la brader… Bref, je ne suis pas Cendrillon bien sûr, mais ma liberté et la qualité de ma vie sont bridées par la manque d’argent qui permet d’avoir un peu de superflu…
L’amour est le meilleur médecin des âmes .
Tout ce qui n’est pas dans cette idée est donc un dogme et une dictature
Je trouve que le film de Steve Cutts est génial ! On devrait le montrer aux enfants dans les écoles.
Un IMMENSE MERCI pour ce rappel de ce qu’est le bonheur : simplicité, bienveillance, partage…
Hormis le top 1% le Français est très loin des 100k€ par an (surtout si c’est par Unité de Consommation)
Etre né dans une famille modeste ayant inculqué des principes de saine économie à leurs enfants aide beaucoup à éviter le piège du marketing créant des faux besoins, aussi inutiles que nuisibles.
Changer pour changer, acquérir des biens “m’a-tu-vu” juste pour la frime, faire tout ce que la pub ou le gouvernement nous enjoins à faire, quel intérêt !?
Le problème est que peu de gens réfléchissent au sens réel de la vie et que le matérialisme est devenu leur religion…
Merci CHARLES.
Propos empreints de sagesse, le maître mot étant l’Amour.
Il y a une certaine personne qui l’a proferé il y a fort longtemps…
Nous vivons ” l’ère de la quantité ” de René Guénon.
Je pense que le bonheur est seulement l’amour qu’on donne et non celui qu’on reçoit.
Celui qu’on reçoit permet de ne pas se sentir seul, mais ne rend pas heureux, en tout cas, pas durablement.
En revanche, celui qu’on donne rend véritablement heureux, surtout si on arrive à comprendre qu’il n’y a pas besoin de remerciement.
La décroissance n’a jamais été une fin en soi, mais la trajectoire obligée des économies “trop” avancées, vers la post-croissance.
C’est comme un régime, pour retrouver un poids de forme. Dire qu’un régime, c’est nul, ça n’avance à rien pour celui est obèse, boulimique, diabétique, avec du cholesterol, et après avoir eu 2 infarctus.
Se contenter de ce que l’on a et ne pas envier l’autre !!
La première des richesses n’est elle pas la santé ?
On le voit bien dans nos sociétés actuelles les gens ont tout, et cherchent toujours à avoir plus et plus ils en ont moins ils sont heureux.
Dans les temps anciens la vie était si rude et pourtant il y avait de la fraternité, de l’entraide car les gens étaient du même niveau.
Le progrès n’est pas une source de bonheur et la possession non plus car ils ont creusé des fossés entre les individus.
Bonjour,
MERCI pour cet article….. illustré magnifiquement…
belle réflexion sur la vie.. ah l’amour
Ah …si tout monde avait la sagesse …
…déjà… de s’aimer….pour pouvoir aimer
…de ne pas vouloir dominer pour paraître supérieur
…de ne pas envier.. mais avoir envie de
…de ne pas critiquer sans cesse… mais s’ apprécier
afin de s’améliorer
donner et recevoir cela n’est pas toujours inné..
nous pouvons progresser..
Belle journée
Bonjour Charles. Me permettez-vous de m’éloigner de votre angélisme ? Personnellement je suis heureux, je vis d’amour et d’eau fraîche et cela me suffit largement, ce qui ne m’empêche pas d’être moqueur, cynique puis inquiet. Par eau fraîche j’entends une bonne eau non polluée, l’accès aux soins, et le paiement de ma retraite. Tout ceci a un coût, et dans mon analyse le financement est dépendant de la médiocrité de mes concitoyens : toute transaction pour posséder le dernier SUV, le dernier I-phone, la dernière Tesla, des places aux JO ….est d’un coût faramineux pour celui qui s’engage à s’aliéner par un contrat diabolique ( abonnement, prêt, leasing …), mais dont la conséquence opportune est le ruissellement de diverses ponctions pour alimenter la solidarité sociale. Si bien que écœuré par la nature humaine la plus répandue, j’attends à ce que bon nombre de mes congénères imaginent encore que d’être au top matériellement est la quête la plus juste. En d’autres termes je ne souhaite pas partager le bonheur que je connais, et si on me trouve insultant il faut aussi se poser une question : quelle signification donner à la formule « vivons heureux vivons cachés « ?
“Cela ne veut pas dire qu’il faut limiter les revenus à 100 000 euros, ce serait une vision socialiste et communiste de la chose.”
Doit on s’interdire toute solution par idéologie quand on sait qu’elle dessert 99% de la population ?
C’est un peu comme pour l’électricité en France, pourquoi faire simple quand on peut desservir la population en faisant compliqué ? Parce que l’idéologie actuelle refuse qu’on ne puisse pas piller les états. Vous comprenez , ce serez communiste de ne pas le faire…
Merci Charles.
Je me souviens lorsque Chirac disait à la télé:
“un consommateur est un bon citoyen”.
Tous mes vœux de bonheur à vous et vos proches.
Il serait plus juste de parler de reconnaissance que d’amour qui, comme le mot liberté, dit tout et son contraire.
Le masochiste aime qu’on lui fasse mal, et il trouve sadique celui qui refuse de lui faire mal…
L’amour peut aussi être une addiction.
Par contre, la reconnaissance est à l’origine de l’évolution de la vie depuis les premières bactéries
“l’Amour c’est donner ce que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”.
Magnifique article Charles que tout le monde l’apprécie à sa juste valeur
merci Jean Charles
Je ne crois pas au bonheur, qui est une fausse idée rousseauiste, reprise par l abominable St. Just.
Ni a l amour, chose indéfinissable.
Je ne crois pas non plus a Dieu.Je ne crois qu aux rapports de force.
Je dois être un cynique ou un Marxiste non assumé voire un nihiliste…