Cela étant, nous avons tous en nous la capacité « d’être heureux » et donc de « nous en sortir » quand se présentent des difficultés de la vie. Certains lecteurs vont penser « Depuis des années, au fil de ses nombreux billets, Hubert nous dépeint un monde de catastrophes et de ruines et voilà qu’il se met à rêver et à «grimper dans les nuages» ». Que nenni chers lecteurs, que nenni. Voyons ensemble la construction de mon raisonnement.
Comme vous le savez, dans une de « mes anciennes vies », j’ai servi comme sapeur-pompier de Paris. À ce titre, j’ai eu le privilège d’être confronté aux situations souvent très « compliquées », qui étaient vécues par les personnes qui nous appelaient au secours. Deux constantes m’ont particulièrement marqué :
  • Un bouleversement, plus ou moins important survient dans la vie d’une ou plusieurs personnes et par manque d’anticipation, tant psychologique que pratique, la première réaction est de nier cette situation de crise, puis de fuir ou se mettre à l’abri, en attendant… Que les sauveteurs arrivent !!
  • Une fois « le choc encaissé », un très profond et efficace mouvement de solidarité humaine se développe au profit du ou des sinistrés, dans une grande partie des personnes situées à proximité. C’est à qui leur apportera le plus de réconfort moral et/ou humain.

J’ai tiré deux principaux enseignements de mes expériences au cours de ces merveilleuses dix-huit années :

  • L’AN-TI-CI-PA-TION.
    • Pourquoi les sapeurs-pompiers répètent-ils inlassablement des manœuvres d’incendie et de sauvetages « fictifs » ? Pourquoi s’astreignent-ils constamment à un entraînement physique de haut niveau ? Pourquoi établissent-ils des plans de secours et d’intervention « a priori » pour tous les établissements jugés dangereux et ceux recevant du public ?
      • Tout simplement pour être en mesure d’affronter dans les meilleures conditions de réussite les situations pour lesquelles ils seront appelés au secours.
  • LA GÉ-NÉ-RO-SI-TÉ
    • Contrairement à ce que nos « grands merdias » mettent en exergue, l’homme est bon et généreux par nature. Il est vrai que, surtout dans nos grandes agglomérations, il faut, pour s’en rendre compte, faire « sauter la carapace » qui permet de survivre dans ce monde qui devient de plus en plus déshumanisé.
      • Cette qualité qu’est la générosité, nous l’avons tous en nous. Plus ou moins enfouie sous « les apparences exigées » par notre société actuelle. Nous avons la totale maîtrise de « faire remonter à la surface » cette précieuse qualité et de l’exprimer ouvertement. NON, ce n’est pas être « faible » que se montrer généreux envers les autres.

Je suis parfaitement conscient qu’en écrivant cela je ne fais pas « comme tout le monde ». Croyez bien, chers lecteurs, que je revendique totalement cette « anormalité ». Bien évidemment, toute similitude avec un célèbre personnage, depuis peu disparu de l’actualité, qui revendiquait sa « normalité », ne saurait être que le fruit du hasard… Ouf j’ai eu chaud. J’ai réussi, je l’espère, à éviter un procès en diffamation !!

Pour illustrer mon propos et peut-être aussi pour me « conforter » dans ma façon de voir les choses –  quoique je ne pense pas trop évoluer sur ce point précis –, je vous invite à visionner cette courte vidéo. C’est la belle histoire d’une Australienne : Pascale Honore qui, suite à un accident de voiture survenu il y a 20 ans, s’est retrouvée à moitié paralysée. Elle rêve de surf… Australie oblige, mais son handicap le lui interdit. C’est sans compter sur la GÉ-NÉ-RO-SI-TÉ de Tyron Swan, surfeur professionnel et meilleur ami de son fils… C’est parti pour 4 minutes et 41 secondes. Quel bonheur de voir la joie illuminer le visage de Pascale.

Et mes sous dans tout ça ?

Revenons à l’anticipation. Je vous propose de lire ou relire mes différents billets pour alimenter votre réflexion relative à l’évolution du système financier mis en place en 1944 à Bretton Woods. Une chose est sûre : la guerre des monnaies fait rage et le système ne subsiste que grâce à « la perfusion » des banques centrales et leurs QE. Combien de temps avant l’effondrement ? Je ne le sais pas plus ou mieux que d’autres, mais l’échéance approche… Inéluctablement.

Il m’apparaît comme une « ardente obligation », comme le disait le Général de Gaulle le 8 mai 1961 à propos des plans quinquennaux pour la France, de mettre à profit « le temps restant » pour prendre la mesure de la probable chute de votre patrimoine et faire en sorte de l’amortir le plus possible.

Soyez pleinement acteur de votre stratégie patrimoniale. Même si aucun d’eux ne vous tiendra ce langage, à mon sens, « conseiller en gestion de patrimoine » est une activité éphémère. Une fois transmis les fondamentaux qui vous permettront de « voler de vos propres ailes ». Attention, je n’ai pas dit qu’il vous fallait devenir un voleur zélé, propre sur lui 😉 😉 😉, il doit s’effacer pour se consacrer à aider d’autres personnes à acquérir leur autonomie dans ce domaine. J’adôôôôre paraphraser Georges Clémenceau : « la bonne gestion de votre patrimoine est une affaire beaucoup trop sérieuse pour la confier à un conseiller en gestion de patrimoine ».

Formez-vous et informez-vous. Bien d’autres personnes que moi sont actuellement dans la même démarche de vous apporter « quelques clés » de compréhension des événements que nous vivons et leurs conséquences sur les patrimoines. Vous serez alors à même d’anticiper les développements de la crise financière et sociétale en cours et d’en tirer les conséquences les plus positives, selon VOTRE sensibilité.

J’en fais moi-même souvent l’expérience, il est plus « confortable » de gagner que de perdre. Cela étant, il est salutaire de se rappeler du principe universel de l’impermanence de toute chose. Aujourd’hui, je suis « riche »… Demain je peux très bien être « pauvre ». Tout cela est une question de mesure. Une autre loi universelle trop souvent oubliée et pourtant tellement juste : « Il faut donner pour mieux recevoir. »

Allez, histoire « d’enfoncer le clou »… Et finir de convaincre les quelques sceptiques restants : donner rend HEU-REUX. Une équipe de six chercheurs des universités de Lübeck, de Chicago et de Zurich a établi le lien qui existe entre le bonheur et la générosité. Ce n’est pas une simple affirmation d’Hubert, ce sont des scientifiques qui le démontrent. Na ! C’est maintenant prouvé, « l’argent fait le bonheur… Quand on en donne ». N’est-elle pas belle la vie ?

Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.

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