Berkshire Hathaway : Un oracle au crépuscule… rien que le titre vaut le détour !
C’est une attaque en règle du journal Les Echos contre Warren Buffet, qui certes, n’est plus très jeune avec ses 90 printemps, mais qui est un puits de science économique et boursière.
“Warren Buffett défend un modèle d’investissement à l’encéphalogramme plat”…. c’est la première idée défendue par le journal.
Il est vrai que Warren Buffett n’investit pas dans le Bitcoin.
D’ailleurs il n’a jamais investit dans les start-up de la bulle Internet car il ne comprenait rien à ce que les jeunes “geeks” de l’époque lui racontaient.
Des fortunes ont été perdu.
Pas la sienne ni celle de ses clients !
« Année 2020 : rien ».
Un jour peut-être, les « Buffettologues » découvriront l’inscription sur les carnets du patron de Berkshire Hathaway.
A la tête de la dixième capitalisation boursière du globe, Warren Buffett, rentré bredouille l’an dernier de sa traditionnelle chasse à l’éléphant malgré un fusil de 138 milliards de cash, a de toute façon déjà la tête sur le billot des Dave Portnoy, le meneur des sans-culottes du trading, des Chamath Palihapitiya, le Louis-Philippe d’Orléans de la spéculation, et des autres gourous financiers des réseaux sociaux.
Il est difficile en effet de ne pas voir dans la dernière lettre de l’oracle d’Omaha à ses actionnaires un tenant de l’Ancien Régime de l’investissement, une époque où sur les marchés, une main moins visible que celle des banques centrales permettait la détermination de prix ayant une rationalité économique, et où le concept de retour à la moyenne n’était pas rendu théorique par une sorte d’élastique indécelable.
Celle-ci a offert au titre Berkshire Hathaway de battre trente-sept fois Wall Street ces cinquante-cinq dernières années, mais seulement la moitié du temps pendant la dernière décennie. Le nonagénaire en est réduit à défendre les rachats d’actions qu’il critiquait chez les autres, à hauteur d’un record de 25 milliards de dollars, soit 5 % du capital de Berkshire. La « prime Buffett » sur l’actif net est tombée sous les 10 %”.
Sauf que quand on regarde le graphique de l’évolution des cours du Berkshire, on constate qu’il y a 10 ans la part valait moins de 150 000 dollars et qu’elle vaut presque 400 000 dollars aujourd’hui. Ce n’est pas une mauvaise performance, car, contrairement à ce que dit le journal les Echos, ne rien acheter ou presque pendant un an ou deux, ne pose aucun problème à Warren Buffet, car il n’achète que ce qui pour eux semblent être des opportunités, et quand il n’y a pas d’opportunité, on n’achète pas !
Ce n’est pas une preuve de manque de résultat, c’est une preuve d’intelligence financière.
Warren Buffet a une vision patrimoniale, pas spéculative, il a une vision de long terme, pas de court terme .
C’est vrai que ce n’est plus très à la mode, et que cela le sera de moins en moins avec les générations SMS, puis tablettes, suivi des générations smartphones et snapchat…
Moi, j’aime la stratégie Buffet et je ne m’en cache pas !
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Source Les Echos.fr ici
en effet et malgré tout, racheter ses actions de la part de Buffet, c’est investir chez lui et considerer que la valeur de ses actions va faire mieux que l’inflation (contrairement à placer la trésorerie à taux negatifs)
Il a toujours son cash pour des jours meilleurs quand les actifs seront bradés. en 2020 il est parti en vacances
On peut nier aussi fort que possible les lois de la physique, la balle lancée en l’air finie invariablement par vous retomber sur le coin de la figure. Warren Buffet le sait, les jeunes start-upers investisseurs de court terme l’ignorent.
warren buffet n’a jamais investit dans l’or, il vient bien de commencer. Le bitcoin viendra après, si tant est qu’il ne soit pas trop âgé pour en comprendre le fonctionnement et l’intérêt dans le cadre d’un crack.
Restons positifs: Biden est plus jeune !
Les Echos, combien de divisions (plus-value) ?
Quand on a passé 70 ans… on n’a plus l’ame à la spéculation de “millenials”, on continue d’investir “en bon père de famille” comme Buffet…content d’avoir une progression de portefeuille de 15%!!!
Votre conclusion est pertinente, toutefois contradictoire avec l’opinion défendue dans un autre article, je vous cite de mémoire : »Ruiner les rentiers serait un moindre mal ». Or c’est bien l’attitude rentier qui caractériserait Buffet, vision LT et choix judicieux plutôt que spéculation CT. Je crois que la cupidité est bien l’apanage du spéculateur, mais la vision rentier est désuète, vieillotte et peu compatible avec le start up spirit ! Dans une vision longue, il faut donc défendre le rentier qui investit surtout dans l’économie réelle (immo, bourse, épargne de précaution).
” Moi, j’aime la stratégie Buffet et je ne m’en cache pas !”
Très sage ! Alors pas de cryptomonnaie !
Et Lubrizol à Rouens ? WB n’en est pas moins “no life” qu’un geekolo du crypto, non ?
La véritable plus value, sonnante et trébuchante, demande du temps pour être réalisée.
A la loterie et au casino on peut gagner beaucoup, si d’autres perdent, c’est un autre point de vue.
Dans une collectivité, les liens sont solides si chacun retrouve les fruits justes de ses efforts, cela ne se fait pas en quelques secondes, voire moins.
La presse qui donne des leçons alors qu’elle est incapable de trouver un modèle économique viable !
Sans les milliers d’euros d’aide publique ces journalistes serait tous au chômage.