Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Vous avez sans doute vu les cours de l’or qui poursuivent leur hausse à plus de 4 200 dollars l’once tandis que l’argent métal, lui aussi monte à n’en plus finir à plus de 53 dollars l’once. Ces deux métaux cherchent à nous dire des choses sur ce qui vient, et ce qui vient sera dévastateur pour les grands équilibres géopolitiques et donc pour les grands équilibres économiques, l’organisation de l’économie mondiale n’étant que l’intendance de la géopolitique.
Vous avez sans doute compris aussi que nous étions pris dans un combat de Titans pour la domination du monde entre trois blocs qui ne sont finalement pas si nouveau que cela. La Russie et la Chine (avec quelques alliés de ces deux pays) forment le premier bloc. Le second bloc est celui des Etats-Unis et de ses alliés que l’on appellera le bloc atlantiste. Enfin le troisième bloc est celui des pays non-alignés. Pour la petite histoire et la grande, à Bandoeng (conférence qui portera le nom de cette ville dans les manuel d’histoire) en 1955, l’Égyptien Nasser et l’Indien Nehru revendiquent leur « non-alignement », à égale distance des deux superpuissances, les États-Unis et l’URSS…
Nous en sommes à nouveau là et une nouvelle guerre froide économique, numérique et technologique menace le monde.
Dans cette guerre hybride que se mènent les deux grands blocs Chine/Russie et Otan de l’autre, il y a une opposition intellectuelle qui sépare les deux camps et sur laquelle je souhaitais partager avec vous quelques considérations et réflexions pour enrichir les analyses de tous.
« L’art de la guerre » et « l’art du deal » sont deux approches stratégiques qui, à première vue, semblent totalement opposées dans leurs objectifs et leurs méthodes. Cependant, en les examinant de près, on découvre des analogies fascinantes qui permettent de mieux comprendre la manière dont la Chine, sous la direction de Xi Jinping, et Donald Trump, à travers ses écrits et sa pratique des relations et des négociations, abordent la politique, la domination et la gestion du temps long. Vous savez que cela fait des années maintenant que je vous conseille de lire Donald Trump dans le texte de même qu’il faut absolument lire l’ouvrage de JD Vance pour comprendre l’actuel Vice-président des USA qui est à mon avis le prochain président des États-Unis et certainement plus rapidement que l’on ne le pense.
D’un côté, l’art de la guerre : une approche indirecte et stratégique
En général il faut du temps et de la maturité pour comprendre « l’Art de la guerre » de Sun Tzu, écrit il y a environ 2 500 ans, qui est une œuvre majeure de la stratégie militaire chinoise et de ses extensions politiques. Il y a bien longtemps que la Chine a utilisé cet ouvrage pour élaborer une vision du pouvoir qui repose sur des principes subtils et indirects. La guerre, pour Sun Tzu, n’est pas une simple confrontation brute de forces, mais une série de manœuvres intellectuelles et psychologiques qui visent à déstabiliser l’adversaire avant même le début des hostilités. En réalité pour Sun Tzu le raffinement suprême est de réussir à vaincre l’adversaire sans même à avoir à tirer un coup de canon… ou de décocher une flèche puisqu’à l’époque il n’y avait pas encore de canon ou de missiles guidés laser !
Xi Jinping, en tant que leader de la Chine contemporaine dépositaire de l’héritage de ses prédécesseurs, incarne cette philosophie dans sa gestion de la politique internationale et de la puissance chinoise. La stratégie chinoise, sous son impulsion, se base sur une planification à long terme, un pragmatisme stratégique et une capacité à investir dans des « armes » douces comme l’économie (en devenant l’usine du monde et en créant des dépendances devenant des armes redoutables), la diplomatie et les alliances. Le temps joue un rôle clé dans la politique chinoise. Contrairement à l’agitation, à la rapidité des marchés boursiers occidentaux court termiste sans oublier les processus politiques occidentaux souvent chaotiques, la Chine avance sur un rythme qui parfois peu sembler bien plus lent, mais extrêmement calculé, visant à dominer progressivement la scène internationale sans confrontation directe.
L’une des caractéristiques essentielles de l’approche chinoise est la patience. Tout comme dans l’Art de la guerre, où Sun Tzu préconise d’attendre le moment favorable pour attaquer, Xi Jinping, dans sa gestion des relations internationales, privilégie des étapes successives, parfois invisibles, pour atteindre ses objectifs. Cela se traduit, par exemple, par l’approfondissement des investissements dans des régions stratégiques à travers des initiatives comme la Nouvelle Route de la Soie. La Chine mène ainsi une guerre « sans arme » à l’échelle mondiale, préférant la stratégie du « soft power » pour étendre son influence sans provoquer une confrontation ouverte.
Aujourd’hui, pour Xi Jinping le moment de la confrontation est arrivé. La Chine construit un porte-avion par an. La Chine peut construire 20 millions de drones militaires par an. La Chine contrôle 95 % des terres rares du monde et vient de bloquer potentiellement avec sa nouvelle législation tout le complexe militaro-industriel occidental.
De l’autre, l’art du deal : une approche directe et audacieuse
L’ouvrage L’Art du Deal de Donald Trump, publié en 1987, a révélé sa manière de négocier dans le monde des affaires et si en France on aime à le faire passer au mieux pour un benêt simplet, au pire pour un imbécile fasciste d’extrême droite, en réalité très peu ont pris le temps de lire les différents ouvrages de Donald Trump et de comprendre sa personnalité et ses modes de fonctionnement assez peu conventionnels il est vrai. Trump y prône une approche bien plus directe, agressive et opportuniste que celle de Sun Tzu. Là où la stratégie chinoise consiste souvent à travailler dans l’ombre, Trump met en avant des tactiques de négociation très visibles, parfois brutales, qui visent à maximiser l’intérêt personnel à court terme, parfois au détriment des autres parties.
Dans l’ouvrage, Trump expose une vision du pouvoir et des relations humaines fondée sur l’affirmation de soi, le contrôle de la narration et la capacité à imposer des décisions sans concessions. Il n’hésite pas à utiliser la menace, l’intimidation et la manipulation, des techniques qu’il qualifie d’éléments essentiels pour parvenir à ses fins. Trump fait souvent appel à l’idée de « prendre le contrôle », et son approche du deal est marquée par la volonté de tout négocier au maximum, sans respecter forcément les règles de courtoisie ou les principes traditionnels de diplomatie.
C’est exactement ce qu’il vient de rappeler avec cette affaire de narco-trafiquants venant du Venezuela et dont il fait tout simplement bombarder les bateaux.
JOURNALISTE : «Pourquoi ne pas stopper les bateaux narco-terroristes venant du Venezuela avec les garde-côtes, au lieu de les frapper avec des missiles ?!»
Trump : « Parce que cela fait 30 ans qu’on le fait, et que c’est totalement inefficace. Ils ont des bateaux rapides…… https://t.co/eDvjbwdM9G pic.twitter.com/rZGFzdGVTd
— Trump Fact News (@Trump_Fact_News) October 15, 2025
Cela peut sembler « bas du front » mais c’est simple, direct et efficace. Cela constitue évidemment une rupture majeure avec l’attitude policée en vigueur. Une attitude policée qui peu d’ailleurs définir la géopolitique chinoise en apparence.
L’un des aspects les plus frappants de cette manière de faire est donc le recours à l’élément de surprise et à la force, souvent au détriment de relations plus longues et construites dans la confiance. Trump, en tant que négociateur, privilégie une méthode de confrontation directe où l’objectif est d’obtenir des résultats tangibles immédiatement. Cette vision est particulièrement manifeste dans sa gestion des négociations commerciales, par exemple avec la Chine, ou lors de ses entretiens avec des leaders étrangers. Le tout est de maximiser l’intérêt économique immédiat, quitte à rompre des conventions ou à faire preuve d’un cynisme calculé. Enfin c’est ce que semble être perceptible dans une première grille de lecture pourtant nettement plus nuancée que cela !
Deux conceptions du temps long
L’une des différences fondamentales entre « l’art de la guerre » et « l’art du deal » réside dans leur rapport au temps.
Pour Sun Tzu, le temps est essentiel, mais il est vu à travers le prisme de la patience. Une victoire rapide n’est pas forcément synonyme de réussite : il s’agit de connaître le bon moment pour agir, de planifier avec une vision à long terme et de préparer l’adversaire à une défaite qui semblera presque inéluctable. Dans ce cadre, la durée de la confrontation est relative et peut être étendue pour épuiser l’ennemi ou le désorienter. Le temps est une ressource précieuse, car l’objectif final vise à atteindre un résultat sans confrontation ouverte.
Xi Jinping, dans cette logique, applique la même philosophie à la politique. Il cherche à projeter la Chine comme une puissance mondiale de manière progressive et systématique, en utilisant tous les leviers économiques, diplomatiques et militaires qui s’inscrivent dans des stratégies de « long terme » et non dans la précipitation. La montée en puissance chinoise, avec ses ambitions technologiques et sa présence accrue sur la scène internationale, est une démonstration manifeste de ce long travail de domination mondiale.
À l’opposé, Trump opère sur une temporalité qui semble beaucoup plus courte et plus agressive. Cette approche est assez logique. Xi Jinping est au pouvoir pour plusieurs décennies et n’a pas à se soucier de sa réélection au bout de 4 ans ce qui est le cas du président américain qui est au mieux là pour 4 ans ! Pour Trump il n’y aura pas de second mandat il est donc là au maximum pour 4 années. En réalité il ne lui en reste déjà plus que trois. Son approche du temps se caractérise donc par une forme d’impatience évidente à obtenir des résultats immédiats. Chaque deal ou négociation est un affrontement qui doit conduire à un bénéfice tangible sur le court terme. Pour autant Trump ne souffre pas d’une absence totale de vision à long terme.
Bien au contraire.
Tout ce que vous voyez Trump faire et mettre en place l’est pour le long terme et pour donner des chances à l’Amérique d’affronter la Chine dans leur guerre pour le leadership mondial. Son alliance incomprise avec toutes les géants des la Silicon Valley va d’ailleurs dans ce sens. La fin du wokisme, le réarmement psychologique des Américains, l’idée de Make America Healthy Again et de rendre la santé physique à la population américaine devenue obèse, tout concourt à une stratégie de long terme.
Le mode de pensée rapide, réactif, opportuniste et souvent basé sur des calculs immédiats que l’on prête à Trump comme étant les seuls éléments définissant sa politique est une erreur d’analyse majeure.
La stratégie de l’Art du deal à la Trump doit se comprendre comme agissant sur plusieurs niveaux de temps. Il y a les effets immédiats et visibles, puis le moyen et le long terme. Trump maîtrise parfaitement les différents horizons de temporalité stratégique. Mais Trump, s’adresse à l’Américain moyen. Il parle simple. Il parle clair, il parle fort, il parle sans ambiguïté et sans langage d’énarque… mais ne vous y trompez pas, quand il parle ainsi ce n’est pas parce qu’il ne sait pas penser autrement et c’est valable aussi pour JD Vance qui pour un universitaire sait également parler simple et clair.
Différentes conceptions de la domination
Allons un peu plus loin.
Là où l’Art de la guerre de Sun Tzu voit la domination comme une conquête indirecte, réfléchie et mesurée, l’art du deal de Trump conçoit la domination comme une confrontation directe et une affirmation de sa propre volonté.
Xi Jinping, à travers la stratégie chinoise contemporaine, semble moins soucieux de l’affrontement direct que de l’emprise silencieuse sur l’échiquier mondial.
La Chine cherche à devenir une superpuissance non pas en renversant l’ordre mondial actuel, mais en l’adaptant à ses propres intérêts à travers des stratégies subtiles, comme les investissements à l’étranger, l’exploitation des failles économiques et la gestion de crises mondiales. Cette approche est beaucoup plus lente mais ne cesse de gagner en influence en créant spécifiquement des dépendances, car toute la stratégie de domination chinoise peut se résumer à un résultat et un objectif majeur: créer des dépendances pour créer la soumission et l’obéissance.
Trump, lui, envisage la domination comme un processus fait d’actions plus ponctuelles et plus brutales, il cherche à dicter les termes de chaque contrat, à marquer son territoire, et à imposer ses conditions. Que ce soit avec la Chine, l’Union Européenne ou d’autres acteurs mondiaux, sa stratégie de négociation repose sur la mise en avant d’un rapport de force où il occupe toujours la position de négociateur dominant.
Deux visions du monde, un combat de titans !
Les stratégies de Xi Jinping et de Donald Trump illustrent deux visions profondément différentes de la politique, de la domination et du temps. Alors que Xi Jinping incarne la patience, l’indirect, la stratégie long terme inspirée de Sun Tzu, Trump peut sembler représenter l’opportunisme, l’affrontement direct, et une vision de la négociation qui se base sur l’instantanéité et la maximisation des gains immédiats. Ces deux approches mettent en lumière des conceptions du pouvoir profondément différentes, et l’on peut se demander laquelle d’entre elles se révèlera la plus efficace dans le monde de demain.
La réponse est loin d’être évidente. Intuitivement on pourrait penser que la Chine avec son temps long est avantagée, mais il ne faut pas imaginer que les États-Unis en raisonnent pas non plus à 30 ou 50 ans. Il ne faut pas imaginer que l’action de Trump se résume uniquement à ses saillies télévisées et scénarisées pour plaire à son électorat. Il ne faut pas non plus imaginer que seule la dimension temps rentre en compte. Il y a la capacité d’innovation, d’attraction des talents, l’idée de liberté et de promesses d’enrichissement, la croissance économique, les marchés financiers et encore de nombreux autres facteurs qui permettent d’articuler une stratégie cohérente, et ce qui est certain c’est que la Chine comme les États-Unis sont en train de déployer des stratégies complexes et d’une très grande cohérence pour s’affronter.
Un combat de titans dont nous ne serons non les héros mais les victimes, si nous aussi, les Français, en dehors même de l’Europe ne pensons pas non plus notre puissance et notre indépendance en remettant au cœur de notre stratégie la souveraineté du pays.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
IMPORTANT. En vous connectant directement sur le site insolentiae.com vous pouvez accéder aux articles malgré tous les blocages. Si vous ne recevez pas la Newsletter ou si cette dernière était bloquée, pensez à vous connecter directement. Je ne cesse les publications qu’au mois d’août et entre Noël et le jour de l’an. A noter les abonnés orange.fr et wanadoo.fr sont particulièrement touchés par le phénomène inexplicable de non réception des lettres quotidiennes. Inscrivez-vous gratuitement avec une nouvelle adresse mail





N’est-ce pas la confrontation entre :
– Une Nation avec plus de 3.000 ans d’histoire fondée sur l’anticipation et la cohésion .
– Une Nation de 300 ans basée sur le vol et le massacre ( indiens, esclaves, colonies, achat à vil prix de territoire.
Ces Nations ont une histoire commune qui a fait que le monde anglo-saxon a asservi, droguée et pillé la Chine.
La Chine réagit a cela. Réduire la vision de la Chine à un livre stratégique or d’âge est trop limitatif.
Enfin, on se souvient que les Non-Alignés avaient pour objectif la décolonisation et que l’URSS finançait le mouvement. Les acteurs et prétendants aux BRICS sont ces pays dits autrefois non-alignés (qui cherchaient une 3ème voie dans la polarisation de l’époque)
Excellent. Cela démontre aussi à quel point les mots « deal » et « négociations » sont usurpé. et que la stratégie de Trump est en fait le chantage.
Les relations internationales ont toujours été menées par les rapports de force, pendant un temps cela a été occulté par des pratiques en apparence plus policées, mais en apparence seulement. Et l’Europe s’est mise dans une position de faiblesse probablement irrattrapable dans sa volonté écologiste aveugle de délocalisation de sa pollution.
Mais les 2 titans ont leurs talons d’Achille: pour les USA, une situation financière qui deviendra de plus en plus intenable au fur et à mesure de la baisse de l’importance du dollar et pour la Chine une démographie héritée de la politique de l’enfant unique qui rendra de plus en plus insoutenable les besoins d’une population vieillissant rapidement avec baisse numérique de la classe active.
Un troisième larron pourrait tirer les marrons du feu, en premier lieu peut-être l’Inde avec une jeunesse très bien formée aux technologies nouvelles
Entre la Chine, dictature cruelle et vicieuse et Trump, je préfère de beaucoup la politique de Trump, plus franc du collier … être sous la coupe de la Chine serait notre fin et la fin de nos libertés.
Une analyse très juste. La Chine est une civilisation **commerçante** depuis des millénaires. (Aucune guerre conventionnelle à l’extérieur depuis mille ans…mais elle n’a pas oublié la « guerre de l’opium » que l’occident lui a livré et qu’elle va nous faire payer avec les intérêts !). Toujours le temps long.
Xi cherche à faire de son pays la première puissance mondiale pour 2049, anniversaire de Mao, il lui faut donc un objectif & une stratégie claire auxquels ils se tiennent ce qui nécessite une stabilité politique. Doucement mais surement.
L’oncle Sam a compris que l’ordre géopolitique est désormais bouleversé et tente de ne pas perdre son leadership mondial, car il sait que toute reconstruction prend du temps et que l’adversaire en face est puissant. M.A.G.A.
Deux idéologies mais un dénominateur commun qui est la temporalité.
Quid de ce que va générer le chaos européen incapable de penser l’avenir rationnellement ? faiblesse que ces deux géants vont évidement exploiter.
Très bonne analyse, merci à vous
Belle analyse. merci Charles
Ah la la , Charles , vous oubliez totalement notre Dieu Vivant De Par Sa Seule Bonté , notre Président Tout Puissant , capable à lui tout seul de faire mourir de rire tous nos adversaires !
Le temps , les armes , l’argent , tout cela n’est rien face à la dilatation aiguë de la rate …
Bref , Trump c’est la brut et le truand réuni. avenir à court terme, je sers ma famille avant le pays, ensuite le pays, et si ça marche pas alors je m’en fou je suis riche.
D.Trump a reçu un mandat du peuple; Xi, lui, a reçu un mandat du Ciel…..ce qui fait une certaine difference !
Napoleon connaissait lui aussi l’importance du « juste moment » qui fait souvent la difference entre la defaite et la victoire…
Analyse très intéressante et fort pertinente qui me donne à penser qu’il y aurait pu avoir une « Europe de l’Atlantique à l’Oural » qui aurait pu jouer le rôle d’un quatrième pôle géopolitique et économique.
C’est en effet un combat de Titan qui s’annonce …
J’observe tout de même que la Chine joue dans le jeu économique mondial créé par les USA eux-même.
Et quand les occidentaux commencent à perdre, ils sanctionnent !! La dernière en date : Le gouvernement néerlandais s’est accordé le pouvoir d’intervenir dans les décisions d’entreprise du fabricant de puces chinois Nexperia.
L’UE veut taxer de 2€ CHAQUE article provenant de Chine, quand on sait que le prix moyen d’un article est d’environ 10€ sur aliexpress, cela fait une belle augmentation.
Ce qui pose vraiment question, c’est que les USA sont aussi de très bons planificateurs. Ne pas avoir vu la montée en puissance de la Chine pendant qu’on en était sur le wookisme et le CO² castrateur est tout bonnement incompréhensible …
Soit c’est une terrible erreur, trop sûr d’eux qu’ils étaient, soit ils ont un plan B.
Le plan B peut à mon avis se diviser en 2 options :
1. Les USA contrôlent secrètement l’appareil d’état chinois et ils nous jouent une pièce de théâtre.
2. Vu l’écart de population et les progrès de la Chine, seule la guerre nucléaire peut venir à bout de ce mastodonte.
Je penche personnellement pour l’option 2 mais qui sait ?
Concernant les 3 blocs en présence, je pense que l’équation à vraiment changée depuis les années 50.
Les pays non alignés ont eût le temps de voir ce que le bloc occidental était capable de faire à certains gentils pays non alignés (Chili, Equateur, Irak….), et maintenant le Groenland.
Je ne crois plus à ces 3 blocs, il n’y en a plus que 2 :
1. Les occidentaux + pays vassalisés
2. Le sud global qui refuse la vassalisation
L’énorme avantage des occidentaux est qu’ils contrôlent la communication mondiale, c’est donc eux qui contrôlent le narratif.
Mais pour combien de temps encore ?
Je crois, malheureusement, que nous n’échapperons pas au feu nucléaire. Et non la planète ne sera pas détruite, c’est une fable inventée par les occidentaux pour faire peur et soumettre l’adversaire.
Mais il est vrai que ce sera apocalyptique, probablement 90% des humains y laisseront leur peau …
Tout est déjà en place.
L’élite occidentale se construit des bunkers, le bunker des graines de Svalbard est opérationnel, etc etc … Il faut juste garder les communications satellite et suffisamment de survivants armés pour prendre le controle de tout ce qui restera pour mieux repartir ensuite.
Les ultra riches occidentaux seront servis par 700 millions de personnes au lieu de 4 milliards, ça ne changera strictement rien à leur mode vie, il ne sortent déjà plus de leur tour d’Ivoire …
J’ai bien peur que ce soit le plan des occidentaux pour prendre le contrôle de la planète …
@ Alain : Synthèse logique…
@Albaredes : Malheureusement, l’ Europe est seulement celle de l’ Atlantique, » menottée » aux Américains…
Tout s’ est joué au sortir de la première guerre mondiale…
Merci pour cette analyse claire et argumentée.
@ Anne, avez-vous ete en Chine? J’y vais au moins deux fois par an, je pense que vous faites beaucoup trop confiance aux médias « mainstream », la Chine n’est pas une dictature cruelle et vicieuse. Il y a plus de liberté en Chine que dans l’UE ou aux USA. D’un côté vous avez M. Xi Jinping, très bien éduqué, courtois et civilisé, chef d’une nation qui en 30 ans a sorti plus de 700 millions de ses citoyens de la pauvreté et de l’autre Mme von der Leyen qui elle, rime avec cruelle, vicieuse, incompétente et qui est en train de mettre des millions d’Européens dans la pauvreté, ainsi que M. Donald Trump, qui lui est un mafieux, probablement mentalement affaibli, chef d’une nation en déclin qui depuis sa fondation en 1776 n’a vécu que 18 ans sans faire de guerre.
Pour l’anecdote j’avais lu une métaphore animale d’un dirigeant Chinois que j’avais trouvé sympa : Dans la savane, les USA sont les lions, nous la Chine visons à être les éléphants !
C’est tout à fait vrai, mais y a certaines incohérences dans les actions de TRUMP, qui peuvent faire douter de sa réflexion poussée dans cette stratégie, comme par exemple le fait qu’il veuille effectivement rendre la population américaine EN MEILLEURE forme physique, tout en faisant la promotion des fast-foods avec McDonald’s. de même lorsque il veut rendre l’Amérique plus forte face à la Chine, mais qu’il autorise NVIDIA à vendre du matériel stratégique à la Chine.
Contrairement à XI sa stratégie semble moins aboutie ce qui explique que certaines fois il doivent défaire ce qu’il a fait, s’apercevant que cela desservait le plan
La France devrait faire partie des non alignés et affirmer ainsi son indépendance et sa souveraineté notamment financière, commerciale, industrielle et agricole et juridique…Frexit! Quittons l’Otan, l’UE et l’Oms et La CEDH.
Excellente analyse !
Si je peux me permettre pour ceux qui s’intéresse en profondeur à la stratégie de la Chine, lisez le dernier livre de Dos Santos « La femme au dragon rouge ».
L’auteur decrit avec pertinence et beaucoup de réalisme la stratégie du Parti de Xi Jinping pour étendre l’influence de son pays.
Merci Charles pour ton travail de réinformation.
Je préfère largement Trump, franc sans surprise plutôt qu’un hypocrite à sourire et courbettes qui te vends de la merde, qui te fait croire pendant longtemps qu’il coopère et qu’il est pacifique …alors qu’il n’a jamais eu envie de coopéré …
Je préfère les personnes franches aux personnesfourbes qui font tout dans ton dos
@cotyle
Il semble que la Chine n’a jamais eu envie de communiquer et de coopérer par du commerce équitable.
Voir les causes avancées de la guerre de l’opium.
On voit encore le même travers aujourd’hui !