L’invasion de l’Ukraine par la Russie est sous une nouvelle direction titre The Economist qui nous parle et nous présente le général Alexander Dvornikov, un vétéran de la guerre civile syrienne et le nouveau commandant en chef de la guerre en Ukraine.

L’intervention russe n’est pas une grande réussite, et il ne faut pas forcément en blâmer les Russes puisque nous, les Occidentaux et l’Otan avons sacrément savonner la planche russe avec un succès d’ailleurs remarquable. Les généraux d’armée russes ont été tués au combat, non pas par la bravoure ukrainienne que l’histoire officielle retiendra mais par les renseignements américains, les drones turcs, et les frappes précises sur les postes de commandements. L’attaque russe a été très désorganisée, et disons-le, les forces de l’Otan qui encadrent les Ukrainiens, arment les Ukrainiens, renseignent les Ukrainiens ont réussi à stopper net l’avancée des troupes russes.

Ceci étant dit, les Russes ne sont pas des amateurs et ils sont en train de revoir intégralement leur doctrine face à l’efficacité de la nôtre.

Poutine n’est pas fou, il ne semble pas du tout en délicatesse avec son état-major, mieux, il vient de nommer un général réputé pour son indépendance et son manque de fayotage, un général qui, semble-t-il sait écouter, enfin d’après les renseignements américains.

« L’invasion RUSSE de l’Ukraine étant au point mort en février et mars, les responsables occidentaux ont fouillé les services de renseignement pour déterminer qui était aux commandes. Personne, semblait-il. La Russie avait attaqué l’Ukraine à partir de plusieurs axes au nord, à l’est et au sud. Chacune de ces forces menait – et dans certains cas, perdait – sa propre guerre. Alors que la Russie abandonne pour l’instant son assaut sur Kiev et se concentre plutôt sur la région du Donbass et le reste de l’est de l’Ukraine, elle apprend de ses erreurs. Le 8 avril, un responsable occidental a déclaré à The Economist et à d’autres agences de presse que le général Alexander Dvornikov, commandant du district militaire du sud de la Russie, avait été chargé des opérations en Ukraine. Qui est-il ?

Le général Dvornikov est né à Ussuriysk, une ville située près de la frontière chinoise dans l’extrême est de la Russie, en 1961. Il est diplômé de l’école militaire locale à l’adolescence et a gravi les échelons dans ce qu’on appelait alors le district militaire d’Extrême-Orient russe, dont la tâche principale était de se prémunir contre une attaque chinoise. Comme Vladimir Poutine, le président russe, il a servi en Allemagne de l’Est, partant avec les dernières forces russes en 1994. Il a également combattu dans la deuxième guerre de Tchétchénie exceptionnellement brutale au tournant du millénaire. « Il a tout accompli sans heurts et avec un travail acharné, n’a jamais été le protégé de personne et a gravi les échelons avec beaucoup de difficulté », a déclaré une source militaire aux médias d’État russes en 2016. Il a ensuite été nommé commandant adjoint du district Est, puis chef d’état-major de celui du Centre, qui a la responsabilité de l’Asie centrale ».

Les choses vont d’abord se « reposer », les dispositifs russes s’adapter et nous allons passer à une nouvelle étape de la guerre en Ukraine qui n’est pas terminée, et les négociations semblent, elles aussi au point mort et ne plus être de l’intérêt des parties en présence.

Charles SANNAT

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Source The Economist.com ici

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