L’Argentine décrète la restructuration de sa dette publique. Une dette de 311 milliards de dollars et qui ne représente “que” 90 % du PIB argentin… pas comme en France où notre dette est déjà de 100 % ou aux Etats-Unis avec leur 110 % sans oublier le Japon et le record de 250 % du PIB.
L’Argentine veut retarder les échéances de remboursement de certains de ses emprunts et cherche un accord pour réduire également le montant de ces derniers.
Tant qu’il y a accord avec les créanciers, il n’y a pas “défaut de paiement” c’est-à-dire faillite du pays.
“La dette totale de l’Argentine inclut 121,9 milliards (35% du PIB) aux détenteurs d’obligations privés et 72,6 milliards (21,4% du PIB) aux organismes multilatéraux et bilatéraux, dont le FMI.
Le FMI avait affirmé en février que selon son analyse, la dette était en effet trop lourde pour être remboursée dans les conditions prévues actuellement, car cela nécessiterait une rigueur budgétaire qui ne serait “ni politiquement, ni économiquement faisable”.
Même le FMI indique que la dette est insoutenable.
C’est fort dommage de ne pas avoir eu un tel discours pour la Grèce qui soufre depuis presque 10 ans maintenant d’une dette impossible.
Charles SANNAT
Source La Tribune ici