C’est un article de La Tribune sur lequel je vous invite à vous arrêter quelques instants.

Comme vous le savez, et j’y avais consacré une lettre Stratégies entière, les aspects énergétiques sont essentiels pour comprendre le monde dans lequel nous évoluons et les guerres qui le secouent mais aussi les grandes tendances à venir.

Beaucoup se posaient la question de la réalité de ce que le rapport Meadows appelait le “peak oil”.

Si ce phénomème de “fin” du pétrole est toujours considéré comme sulfureux et presque comme une légende, il n’en reste pas moins que c’est l’Arabie saoudite, le plus gros producteur mondial, qui nous donne la réponse quant à la véracité de telles allégations.

Le titre de l’article de La Tribune est le suivant : “Arabie saoudite : en marche vers l’après-pétrole”.

Comprenez que du pétrole, il n’y en a plus, qu’il n’y en aura plus pour tout le monde, et la mondialisation nécessite un modèle économique qui repose sur une quantité abondante d’énergie pas chère. C’est aussi une manière différente de voir ce qu’il se passe actuellement.

Charles SANNAT

“Sous la direction du nouvel homme fort, le prince héritier Mohammed ben Salman, la monarchie pétrolière veut changer son modèle économique d’ici 2030. «MBS» compte s’appuyer sur les femmes et la jeunesse pour faire de l’Arabie saoudite un pays moderne. Les réformes imposées par en haut s’accélèrent mais la réussite de la «Vision 2030» va dépendre de la bonne gestion de l’or noir et de la stabilité régionale.

En ce jour de mai, règne une ambiance joyeuse mais studieuse dans la grande auto-école pour femmes de Riyad, qu’abrite l’université pour femmes Princesse Noura, au nord de la capitale saoudienne. Plusieurs dizaines d’entre elles, revêtues de l’abaya mais la plupart au visage découvert, s’essaient au classique apprentissage du Code de la route et aux rudiments de la conduite simulée sur ordinateur.

Après, elles rouleront sur un terrain d’entraînement, prélude à la conduite sur les routes du royaume pour l’obtention du permis. Il en coûte 2 400 rials (un peu plus de 500 euros) pour trente heures de cours théorique et pratique. L’énergique directrice du centre, titulaire d’un permis de conduire américain, évalue le taux de réussite à 80 %. Deux cents permis ont été délivrés depuis avril, et ce chiffre devrait rapidement grimper, le pays comptant cinq autres auto-écoles pour femmes. Surtout, à partir du 24 juin, elles pourront sillonner le pays au volant de leur propre voiture”…

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