Envolée du pétrole dont les plus bas, comme prévu, se sont vraisemblablement définitivement éloignés.

Alors que la consommation mondiale journalière est de presque 97 millions de barils par jour, l’Arabie saoudite et la Russie viennent de réduire leur production de moins d’un million de barils (786 000 barils de moins). Ramené en pourcentage de la production et de la consommation mondiale c’est insignifiant puisque cela ne représente que moins de 1 % des volumes en jeu.

La conclusion de cette réflexion c’est que vous voyez à quel point le dernier pour cent de production comme de consommation fait le prix du baril, une infime variation de volume a pour conséquence une énorme variation des prix.

Charles SANNAT

L’Arabie saoudite et la Russie ont consenti à réduire leur niveau d’extraction de pétrole de 486 000 et 300 000 barils par jour respectivement, et ce suite à l’accord conclu par les pays membres de l’OPEP.

Après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a pris la décision de diminuer la production de pétrole de 1,2 million de barils par jour, l’Arabie saoudite a accepté la réduction la plus drastique de 486 000 barils par jour, a déclaré le président de l’organisation et ministre qatari de l’Énergie et de l’Industrie Mohammed Saleh Abdulla Al Sada.

La Russie a de son côté soutenu l’initiative en acceptant une réduction de son extraction pétrolière de 300 000 barils par jour. Plusieurs autres pays, qui ne sont pas membres de l’OPEP, sont prêts eux aussi à diminuer leur production de pétrole de 600 000 barils par jour au total, a ajouté M. Al Sada.

Par conséquent, il a invité les pays membres et non membres de l’OPEP aux pourparlers au Qatar qui sont pour le moment fixés au 9 décembre.

« L’accord prévoit la réduction de 600 000 barils par jour pour les pays exportateurs clés ne faisant pas partie de l’OPEP. Au cours des débats avec ces pays, nous avons rencontré le soutien et la détermination à contribuer à ces 600 000 barils en plus des 1,2 million de barils de la part de l’OPEP », a déclaré le président de l’organisation lors d’une conférence de presse.

« Je suis ravi d’affirmer que la Russie a déjà soutenu l’initiative de réduction de 300 000 barils, d’autres pays se sont également prononcés en sa faveur. Nous allons convoquer une réunion pour approuver la décision. »

Sur fond de décision de l’OPEP, les cours du brut se sont déjà envolés de 9 %. Entre-temps, la prochaine réunion des pays-membres de l’OPEP se tiendra le 25 mai et le prochain président de l’organisation sera un ministre saoudien. Les pays-membres de l’OPEP ont conclu un accord sur une réduction commune de l’extraction de pétrole de 1,2 million de barils par jour, pour atteindre 32,5 millions de barils, ce à partir du 1er janvier 2017.

L’Iran entend abaisser son niveau de 90 000 barils par jour (jusqu’à 3,8 millions), l’Irak a consenti à réduire sa production pétrolière de 200 000 barils par jour, l’Angola d’entre 4 et 5 %, le Koweït de 130 000 barils par jour, les Émirats arabes unis de 139 000 barils/jour (jusqu’à 2,8 millions).

Les niveaux de production de pétrole en Libye et au Nigéria n’ont pas été pris en considération par l’OPEP. L’OPEP a d’ailleurs suspendu la qualité de membre de l’Indonésie et a décidé de répartir son quota de production de pétrole entre d’autres membres.

Le 30 novembre, Vienne a accueilli une réunion officielle des membres de l’OPEP où l’organisation devait prendre une décision définitive sur la limitation de son niveau de production de pétrole.

C’est la première fois que les pays de l’OPEP s’accordent sur une réduction de l’extraction pétrolière depuis 2008.

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