Cette carte du monde en illustration permet ci-dessous de se rendre compte en une seule image de la fracture qui sépare le monde, un monde que l’on pense à juste titre globalisé certes, mais aux lignes de fractures néanmoins bien présentes.
En rejoignant cette Banque Asiatique d’Investissements, l’Allemagne isole un peu plus à son tour les Etats-Unis sur ce sujet.
Cette institution vient directement concurrencer la Banque Mondiale.
On voit bien l’alignement de l’Europe sur les USA, alors que notre position naturelle n’est en aucun cas d’être l’ennemi des Etats-Unis bien évidemment, mais de servir de pont entre les blocs. C’était d’ailleurs la position politique et géopolitique Gaulliste avec ce que l’on appelait le “non- alignement”, ou en d’autres termes, l’indépendance.
Charles SANNAT
L’Allemagne a annoncé sa décision définitive de devenir membre fondateur de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB).
Le projet de loi a été approuvé lors d’une réunion du gouvernement allemand.
Compte tenu du montant de sa contribution, à savoir 4,5 milliards de dollars, l’Allemagne devient le premier contributeur non asiatique et le quatrième plus grand participant de l’AIIB, après la Chine, l’Inde et la Russie.L’AIIB a été conçue pour stimuler l’interaction financière dans la région Asie-Pacifique, faciliter la réalisation de projets d’infrastructure et contribuer à la croissance mondiale.
L’accord portant sur la création de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures a été signé le 29 juin dernier à la Maison du peuple à Pékin par les représentants de 57 pays. Il entrera en vigueur avant la fin de l’année en cours, lorsqu’il sera ratifié par les pays membres, la banque commencera son travail à partir de 2016. Ses actifs s’élèvent à 100 milliards de dollars, dont 29,78 milliards de dollars ont été investis par le contributeur principal — la Chine, 8,37 milliards de dollars par l’Inde et 6,54 milliards de dollars par la Russie.