Qui va payer les plans de soutien à l’économie ?

Qui ?

Telle est la grande question qui se posera dès que nous lèverons le confinement.

Qui paye l’addition ?

Christine Lagarde bonne fille a eu l’idée géniale et si on faisait des « coronabond » ou obligations coronavirus que l’on pourrait faire au hasard acheter sans limite par la BCE, et bien cela réglerait le problème de beaucoup de pays et hop, ni vu ni connu je t’embrouille…

Mais les Zallemands ne voient pas les choses ainsi.

« L’émission en commun d’obligations souveraines par les Etats membres de la zone euro n’est pas le meilleur moyen de faire face aux conséquences économiques de la crise du coronavirus, a estimé jeudi le ministre allemand des Finances.

« Je ne pense pas que ce soit un outil approprié parce que nous n’avons tout simplement pas d’Etat unifié (en Europe) dans lequel cela pourrait fonctionner correctement », a déclaré Olaf Scholz.

« Nous avons besoin de formes de solidarité européenne. Je m’y suis montré favorable et je pense qu’elles viendront maintenant étape par étape », a-t-il ajouté ».

L’Allemagne domine très largement l’Europe.

L’Allemagne peut faire 500 000 tests par jour ou nous en faisons péniblement 5.000, ils peuvent fabriquer des respirateurs pas nous, et les usines sont en Allemagne. Alors que l’Italie, la France, ou l’Espagne dépensent autant qu’elles veulent, mais l’Allemagne ne paiera pas pour nous.

C’est Nein.

Vous n’avez rien à craindre pour l’euro pendant la crise.

En revanche, le post-confinement, ça va être très compliqué. Vraiment très compliqué.

Parce que le 1er imbécile d’euro-béat que je croise je lui fais avaler un bouchée de pangolin chinois arrosée d’alcool de chauve-souris à l’étouffée d’une liasse d’euros.

Il va falloir comprendre que la soumission à Bruxelles, l’abandon de nos souverainetés se payent aujourd’hui en morts d’électrocardiogramme sonnant et de croque-morts trébuchants.

Que les Allemands aillent se faire voir chez les Grecs (qui les attendent eux aussi à coup d’olives et de salades… grecques).

Charles SANNAT

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Source Reuters via Boursorama.com ici

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