30″L’Allemagne s’inquiète du retour de l’inflation » titre l’AFP et il faut dire que pour nos amis Allemands, les vrais amis à savoir la population allemande, l’inflation c’est un vieux démon qui effraie.

Il faut dire que la dernière fois qu’ils y ont eu réellement à faire, cela les a conduits au nazisme aux heures les plus sombres etc, etc… Autant dire que l’inflation outre Rhin inquiète toujours.

Elle fait peur.

« L’inflation ronge nos économies », « voilà comment les retraites fondent » : la récente remontée des prix en Europe, dans un contexte de reprise post-pandémie, fait la une en Allemagne, où la stabilité monétaire fait figure de totem.
L’institut de statistique Destatis a dévoilé mardi le niveau de l’indice des prix en juin, qui atteint 2,3 % sur un an, après s’être établi à 2,5 % en mai, au plus haut depuis septembre 2011.

Mais cette légère inflexion de l’inflation constitue « seulement un petit répit avant d’atteindre des pics », estime Jens-Oliver Niklasch, analyste pour la banque LBBW.

Selon la Banque centrale allemande, la hausse des prix pourrait atteindre près de 4 % d’ici la fin de l’année ».

Et les prévisions allemandes me semblent pour le coup nettement plus en ligne avec ce que l’on va vivre sur le terrain et que l’on peut déjà vivre.

Et l’article de l’AFP de rajouter : « Autant en Europe qu’aux États-Unis, ce phénomène est lié à des effets conjoncturels, notamment la reprise des économies après le choc du coronavirus, une montée des prix de l’énergie, ou encore les pénuries sur les chaînes d’approvisionnement, bouleversées par la crise sanitaire »…

Mais ce n’est pas tout, car les Allemands, eux ont déjà compris.

Ils s’inquiètent de la création monétaire.

Ils s’inquiètent de la hausse vertigineuse de la dette.

Mais ils s’inquiètent particulièrement en Allemagne, où une monnaie stable et forte est synonyme de bonne santé économique.

« La paix sociale en Europe nécessite un retour à la discipline fiscale », a déjà affirmé le très respecté ancien ministre des Finances Wolfgang Schäuble, actuellement président du parlement, dans une tribune au Financial Times ».

Comprenez qu’il ne faut pas faire n’importe quoi avec la monnaie, car quand on fait n’importe quoi, les assiettes finissent par se vider, et quand les ventres crient famine, les têtes tombent…

Charles SANNAT

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Lire l’article complet de l’AFP ici

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