Mes chères impertinentes, chers impertinents,
J’aime la liberté, et l’abandon de poste est l’ultime liberté du salarié.
C’est l’abandon de poste qui différencie et matérialise en partie la limite entre salariat et esclavagisme.
Etre esclave c’est ne pas avoir la liberté de travailler pour un patron ou un autre. Vous devez attendre d’être “affranchi”.
Pouvoir abandonner son poste est une liberté essentielle, fondamentale et elle est directement, frontalement remise en cause par le gouvernement et c’est évidemment une attaque très grave sur le front des libertés, ici, spécifiquement sociales.
Un décret en mars pour ne plus verser d’indemnités chômage en cas d’abandon de poste.
“En France, l’abandon de poste représente la majorité des licenciements pour faute grave des salariés du privé, et peut donner droit au chômage. Pour “réguler ce phénomène”, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a annoncé mercredi 22 février qu’un décret visant à mettre fin au versement des indemnités chômage en cas d’abandon de poste serait publié fin mars, rapporte RTL”.
On pourrait me dire, mais, Charles, vous qui êtes si proche des sous abandonner son poste ne doit pas se faire au détriment de l’argent des autres.
C’est vrai dans l’absolu, mais dans ce cas spécifique c’est très différent, car par définition celui qui abandonne son poste était en train de travailler, donc a priori, il ne refuse pas le travail et n’est pas un défenseur du droit à la paresse. Autre élément de réflexion, que ce soit un licenciement ou un abandon de poste, vos indemnités chômage sont liées à un minimum de temps de cotisation, donc là encore celui qui abandonne son poste ne le fait pas pour “profiter” du chômage au bout de 15 jours de collaboration.
Enfin, autre élément de réflexion, la volumétrie. Est-ce que les “gens” exagèrent vraiment avec l’arme de la liberté et de l’abandon de poste ?
Nous avons plus de 3 millions de chômeurs chez Pôle Emploi suite notamment aux licenciements des entreprises qui chaque année représentent environ 1 million de nouveaux chômeurs.
Nous avons également pas loin de 2 millions de démissions par an de la part des salariés dans les “bonnes” années.
Les abandons de postes ? 500 000 par an !
D’après une étude de la Direction de l’animation de la Recherche des études et des statistiques (Dares), au premier trimestre 2022, 123 000 salariés du secteur privé, dont 116 000 en CDI ont quitté leur poste sans avoir prévenu ou obtenu l’autorisation de leur employeur. Les secteurs les plus touchés sont le transport et l’entreposage, avec 41 000 abandons de CDI en seulement six mois.
43 % ouvrent des droits au chômage
Si l’abandon de poste est considéré comme un motif de licenciement pour faute grave, il permet cependant d’ouvrir un droit à l’assurance chômage. En effet, la Dares estime que 55 % des salariés ayant abandonné leur poste se sont inscrits à Pôle emploi dans les trois mois qui ont suivi leur décision.
Toujours selon cette étude, 43 % ont ouvert des droits à l’assurance-chômage en vue d’obtenir une indemnisation. C’est cette possibilité d’indemnisation que l’article 4 de la réforme de l’assurance chômage de décembre 2022 souhaite modifier. En effet, d’après le texte, les employés qui abandonnent leur poste seraient alors considérés comme démissionnaires et ne pourraient donc plus exercer leur droit à l’assurance chômage. Le décret d’application de cet article devrait intervenir d’ici à la fin du mois de mars.
D’ailleurs quand on détaille l’étude de la DARES, l’organisme public indique même que “Les individus abandonnant leur CDI ont moins recours à l’assurance chômage que ceux mettant fin à leur CDI par une rupture conventionnelle : parmi ces derniers, les proportions d’inscription à Pôle emploi et d’ouverture de droit sont respectivement de 73 % et 60 %.”
En clair, tous ceux qui “bénéficient” d’une rupture conventionnelle avec l’accord de l’employeur donc, sont nettement plus nombreux à se faire indemniser par Pôle Emploi que ceux qui abandonnent leurs postes.
Ce n’est donc en aucun cas un sujet financier ici.
Nous avons à faire à une question d’obéissance.
Nous avons à faire à une question de soumission à l’employeur.
Nous avons à faire à un retour de ce qu’il y a de pire dans une “collaboration”, à savoir le travail qui se transforme en prison, en obligation, en soumission.
Il peut y avoir des comportements de la part de “patrons” de “chefs” de “managers” qui sont intolérables et inacceptables et ou l’abandon de poste dans la seconde est le seul recours possible et envisageable.
Cela va de l’insulte ou de la violence physique ou verbale, à la sécurité physique du salarié, ou à l’ordre illégal, sans oublier bien évidemment dans le cas des dames, quelques avances un peu trop appuyées. Le droit à l’abandon de poste est ce qui différencie aussi l’esclavage du salariat.
Passer par un décret, sans débat et sans réflexion autour de ce sujet n’est pas une erreur. Cela démontre parfaitement la volonté de certains puissants de contraindre les salariés.
Bien évidemment la femme harcelée sexuellement pourra toujours partir, elle est libre n’est-ce pas, mais sans indemnités chômage. Ce n’est pas franchement un progrès social mais bien une régression majeure dont bien peu comprennent la gravité, la portée philosophique et la dangerosité pour les salariés.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Bonjour. Il y a tellement de pressions des chefs, qu( il veut mieux se tirer du boulot que de faire une forte déprime, quelquefois qui mène au suicide!!!!
C’est une sorte de reforme dd l’assurance chomage.
Dans vos lettres strategies
Charles, vous dites qu’il faut se preparer à la fin de l’Etat providence.
Bravo Charles. Parfois vous m agacez un peu à laisser croire que le chômage est un choix de fainéant. Mais vous avez tout à fait compris qu on ne démissionne jamais de gaité de coeur. Et quand on nous arrache un travail qu on aime, qu on nous refuse un autre qui nous tente et qui nous arrangerait bien pour cause d âge un peu avancé ou autre, on en souffre aussi. Ajoutez alors ces humiliations de nous faire raccourcir les délais pour trouver la perle rare parce que la conjoncture est “favorable”, la baisse des indemnités il y a 2 ans avec des nouveaux calculs, l augmentation du temps de de travail pour être indemnisé, tout cela sous le règne d un même homme paraît il de gauche mais qui lorgne à droite, et vous comprenez mieux la colère qui risque précipiter un jour peut être prochain notre pays dans le chaos. En effet, trop de pauvres, et une classe moyenne pressée comme un citron, ça commence à faire beaucoup…trop.
Les salariés sont d’autant moins liés à leur poste de travail qu’il existe depuis Sarkozy la rupture conventionnelle (qui donne droit au ch$omage).
Les abandons de postes perturbent l’entreprise. Typiquement l’employeur n’a plus aucune nouvelle de son salarié, il ne sait pas s’il est malade, blessé, parti à l’étranger, allé chercher un autre travail.
L’employeur a tout un circuit complexe à respecter pour licencier après un abandon de poste alors que le salarié n’aurait qu’à faire le mort et aller chez pôle emploi. C’est intenable dans l’état actuel du droit du travail.
Prenons l’exemple des rapports propriétaires/locataires, ceux-ci ont beau être désavantageux pour le propriétaire il existe un délai et une procédure de prévenance quand un locataire s’en va.
Pour l’abandon de poste même pas un courrier du salarié, juste l’idée qu’il ne reviendra plus (et s’il revient après un mois d’absences/vacances sauvages on fait quoi ?).
Par contre l’abandon de poste est totalement justifié dans la fonction publique, éducation nationale notamment, où l’employeur public peut refuser une disponibilité ou une démission pour “raisons de service”.
Au début je pensais que la pensée neo-libérale visait à nous ramener en 1850. En fait, “ils” sont plus ambitieux ; “ils” visent 1750.
Bah au niveau d’emmerdement vu où on en est, on ne va pas chipoter. Ils ont déjà fait pire…
Souvenez vous de ces braves soignants, pompiers et autres qui ont refusé de jouer aux cobayes, ça fait plus d’un an et demi qu’ils sont suspendus, non rémunérés, qu’ils n’ont pas eu droit à un entretien (y compris de licenciement) avec leur patron.
Ils sont hors du cadre légal dans un vide juridique, tout ça par LA volonté de nos hommes politiques qui ensuite se plaignent d’être violentés (que) verbalement !
Donc, avec cette histoire que vous nous racontez là sur les abandons de postes c’est dans la droite lignée de ces gouvernements.
Je ne dis pas que c’est rien ! je dis juste que si vous vouliez vous battre c’était soit lors des élections pour dégager cet ignoble candidat qu’il fallait faire front commun, soit il fallait montrer sa solidarité envers ces soignants, peu importe finalement ce qu’il y avait ou pas dans cette injection, mais simplement pour qu’on respecte leurs droits !
Comme tout le monde s’en fiche ou presque, ça continue… et bientôt même ceux se pensant à l’abri et étant plutôt pour les lois de ces gouvernants se retrouveront aussi traqués dans leur niche (qu’elle soit fiscale ou autre)
Je lis vos analyses régulièrement , mais en lisant celle ci je fais des bons sur ma chaise . Je m’ explique : on parle d’ une assurance qui est financée par les salariés et les employeurs ? A quoi sert une assurance ? On parle d’ un système mutualiste et cofinancé pour assurer un risque et non d’ un placement qui donne droit à un retour du capital au moment choisi par le bénéficiaire . Le salarié qui décide d’ abandonner son poste doit assumer la responsabilité de sa décision , on ne peut pas parler d’ un risque donc il n’ y a pas lieu d’ activer la garantie d ‘assurance ou autrement dit il s’ agit d’ une arnaque ou escroquerie à l’ assurance. Le salarié a la liberté de démissionner tout en respectant un préavis et cela sans motivations particulières . L’ assurance chômage n’ est pas une rente .
J’avais beau travailler dans l’informatique (support client et utilisateurs), il m’étais devenu invivable de faire 1h30 à 2h00 de route pour cliquer ici et là, chose que je pouvais faire sans problème à distance… + n’acceptais plus le bruit ambiant des open-spaces, ni même de la “cantoche”.
Ma société n’a jamais voulu me laisser en 100% télétravail => Au revoir président ! (mais sans avoir gagné au Loto bien sûr)
“La société ne veut pas de nous ? Q’uelle se rassure ! On ne veut pas d’elle” – Coluche
bonjour
les abandons de postes sont utilisés très souvent quand un collaborateur veut démissionner. cela lui permet d’avoir une sécurité pour créer sa propre entreprise, trouver un emploi dans une autre région lors d’un déménagement pour raison personnelle…
en général c’est la solution quand un collaborateur veut partir alors qu’il est en bon rapport avec son entreprise.
effectivement cela va supprimer un filet de sécurité pour ceux qui travaillent
Pleinement d’accord avec cet article. Pour avoir eu des clients au bord du « je ne sais quoi » (entendez possibilité de suicide ou de burnout) à cause de cet enchaînement à une société, couplé d’une loyauté infondée au système « je ne peux pas les quitter comme cela », je regrette que ce droit soit tout simplement éliminé. Ceci également car lorsque l’employeur ne veut pas lâcher l’employé, il fera tout pour qu’il ne parte pas et l’enchaînera à souhait. Il en va du profit à réaliser à tout coup. Malheureusement ce que vous décrivez dans le monde du travail se passe déjà dans le monde scolaire. Humiliations, impositions, diffamation, et j’en passe. Il semblerait que le crédit social ait déjà atteint nos contrées par le biais du système de gestion des écoles qui peut relever jusqu’à 12 fautes sur un total de 14 possibilités. Voir IEduca par exemple. Chaque jour, les parents ont les notifications et le stress mental est énorme chez nos enfants. Avec cela nous sommes tous sensés aller bien ou pouvoir bénéficier des quelques séances raccourcies et remboursées auprès d’un psychologue…en somme, cherchez l’erreur.
Je propose également que les absences maladie soient considérées comme abandon de poste, ce qui justifierait que les indemnités maladie ne soient pas accordées!
Sans oublier qu un employé qui abandonne son poste lui fait éviter un arrêt maladie que ce soit pour raison psychologique ou même physique, a force de travailler sans conviction dans des conditions qui peuvent être degradantes, bcp de blessures peuvent avoir lieu.
Le but peut être aussi est d arriver a la fin du CDI.
Pour avoir eu plusieurs contrariétés au travail, je ne prends plus que des CDD pour ne pas avoir a me retrouver a un moment en conflit avec un employeur, je suis mal adapté au salariat et trop entier pour accepter de travailler sans conviction.
J’ai oublié de préciser ” qu’elles bande de tarés “
Germinal is back !
Et puis se taper la route, quand ça circule, ça peut encore passer, mais lorsque tout le réseau autoroutier, routes départementales, nationales est bouché …. Sauve qui peut ! => Stress, pollution, santé vacillante…
Ce sont eux qui m’y ont forcé, poussé… Moi j’y étais bien : C.E., restaurant d’entreprise très varié et gastronomique même…
Je les remercie toutefois pour leur bienveillance passée suite aux nombreux retards subis par les bouchons … Merci Patrice, Corinne, Sylvie ….
(syndrome de Stockholm ?)
Il n’existe que des cas individuels : j’ai bien connu un cuistot de 35 ans qui, depuis son diplôme, n’a jamais accepté que des CDD, alternant travail et chômage dans des proportions d’environ 1/3 du temps. Ses droits venaient parfois à échoir; il allait alors consulter Pole Emploi qui lui indiquait comment continuer en prenant temporairement un intérim, le plus souvent dans une collectivité genre EHPAD, pour se trouver à nouveau “dans les clous”.
OK avec vous, la liberté avant tout ! De plus, l’assurance chômage comme indiqué, est une assurance, donc payée par le travailleur ; l’empêcher d’y avoir droit , est donc un vol ! J’espère que des députés se saisiront de l’affaire, puisque les syndicats ne font rien !
Quelle différence avec la démission dans ce cas ? Au moins la démission est assumée, elle ne laisse pas l’employeur dans le foute… Pourtant cela fait longtemps qu’elle coupe les droits au chômage.
A la suite du temps libre et droit à la paresse. Certains salariés ne veulent plus que des privilèges, ils n’ont qu’à créer leur entreprise pour voir la dure réalité de la majeure partie des patrons.
Bonjour, c’est un véritable retour en arrière, une volte face, car lors de la précédente mandature il était question d’indemniser les démissionnaires au bout d’un certain temps de carence et avec une limite de fréquence de recours à cette solution, si je ne me trompe pas, et finalement on n’en a plus jamais entendu parler.
Les élus actuels sont dangereux
Il faut les arrêter définitivement et pour que les suivants ne recommencent pas l’arrêt ret doit être “définitif” sans possibilité de revenir au pouvoir ou de pouvoir s’exprimer
La peur doit changer de camps pour longtemps
Bonjour Charles
Votre analyse est frappée au coin du bon sens.
Beau travail
En effet, cette mesure avait été évoquée brièvement dans les actualités il y a un moment…
Plein d’information à partager ici :
https://www.mes-allocs.fr/guides/chomage/chomage-apres-demission/droit-chomage-demission-harcelement/
Là encore plus d’informations :
https://www.pole-emploi.fr/candidat/mes-droits-aux-aides-et-allocati/a-chaque-situation-son-allocatio/quelle-est-ma-situation-professi/je-perds-ou-je-quitte-un-emploi/je-veux-demissionner-pour-un-mot.html
A partager aussi !
La France est en faillite, ses représentants, eux, n’ ont pas l’ intention d’ abandonner leur poste…ni les émoluments associés, donc, on s’ approche de la dictature : la punition, c’ est de changer d’ emploi.
Les réponses des démissionnaires à ce type d’enquête sont toujours biaisées… les fainéants trouvent toujours une bonne raison pour ne plus bosser. L’Etat n’a pas mission à combler les déficits de l’assurance chômage ! OK si les “assedic” sont privatisées.
Non Monsieur Sannat ce n’est pas de l’esclavage mais c’est assumé ses choix . C’est du populisme ce que vous proposait . Nous sommes quasimment le seul pays bisounours au monde à proposer ceci . Et je peux vous dire que ma femme qui fait du conseil juridique en droit du travail est sollicité tous les jours par des gens qui profitent au maximum du systeme : reconstititution des droits au chomage -> abandon de poste -> indemnités chomage + un peu travail au noir et on recommence le cycle
Quand les pressions sur le salarié deviennent insupportables, partir est certainement un acte de liberté, mais peu-être aussi un geste de désespoir. Défendre ses intérêts par les voies légales peut devenir un obstacle insurmontable car cela nécessite du temps et de l’accaparement.
C’est le monde à l’envers : dans le même temps que l’état resserre la vis aux salariés, il claque du pognon dans la guerre contre la Russie et l’aide à l’Ukraine qui n’est ni dans l’UE ni dans l’Otan, et les immigrants nous coûtent 500 millions par an. En réalité, il s’agit d’attaques contre notre société, il s’agit de la destruction de notre civilisation. Notre avenir est celui d’un pays du tiers-monde.
C’est ça le capitalisme tant vénéré par le maître de ces lieux, c’est ce qui le distingue d’autres formes d’organisation , moi patron toi salarie tais toi et bosse que je me fasse un max de marge sur ton dos de gueux que je puisse en profiter un max.
Qui parle d’humanité dans le cade du travail, tout n est que subordination dans ce p….. de monde de m…..
C pas croyable comment ce gouvernement pour résoudre un problème supprime le problème en pensant avoir trouver la solution, quelle bande d’incompétents fainéants stupides !
Pourquoi abandonner son poste ?
Il y a moyen de se faire comprendre parfaitement en restant en place !
Les patrons US n’ont certainement pas jetés les millions de fers et de chaines qu’ils posaient à leurs esclaves noirs il y a 160 ans, l’Europe pourra les leur racheter !
Pas DU TOUT d’accord avec vous ! L’abandon de poste ne devrait donner en aucun cas droit à indemnité : au nom de quoi ? A ce compte, vous allez demander des indemnités pour faute grave ? Pour moi, un abandon de poste est une faute grave dans l’immense majorité des cas.
Vous avez manqué les 20 dernières années: un homme peut très bien se faire harceler ou avoir des avances… le plus souvent d’autres hommes mais aussi de furies carrieristes sans aucune barrière mentale.
Macron, un banquier socialiste de gauche, fait reculer le droit du travail de plus de 100 ans…Une mesure radicale d’un radical, d’un social “démocrate”!
J’ai été manager dans une entreprise qui refusait d’acter les abandons de poste (les salariés étaient mis en absence injustifiée sans salaire).
Quand ils recevaient leurs salaires (amputés de l’absence), ils revenaient très vite… pour mettre un bordel sans nom 🙂
Tu me lourdes ou je viens pour ne rien faire (au mieux) et tu me payeras pour rien.
Nous les laissions partir ensuite très vite, avec le chômage
Je ne savais pas que l’abandon de poste ouvrait droit aux indemnités chômage….
Tiens, savez-vous ce qui se passe quand un fonctionnaire de police fait un abandon de poste ? Le commissariat le plus proche de chez lui, ses propres collègues donc, vont le chercher par la peu du cul. Disons dans un premier temps, il arrievnet à 4, tapent comme des abrutis à la porte et tout fort dans le couloir disent “votre hiérarchie vous cherche”. Puis un psychologue, des semaines durant, cherche à prendre contact avec le fonctionnaire. Si silence il y a, l’administration trouve quelque chose pour l’emmerder, et décide d’une suspension administrative : suppression des primes qui font 1/3 du salaire pour revenir aux environs de 1400€/mois. Puis la suspension dure, dure, et à un moment ces 1400 euros sont divisés par 2 (“demi-traitement”). Quand elle vous licencie, vos droits pôle-emploi sont calculés sur vos 2 dernières années, donc dans ce cas sur…. les 1400€ et 700€ mensuels précédemment perçus . Vous avez compris l’astuce pour ne pas indemniser ?? (Le RSA étant à 600€/mois et à la charge des départements……).
ok mais dans ce cas, nous cessons de cotiser pour le chômage.
Ceci est encore gentil car il ya des entreprises qui poussent a la demission (via placardisation etc) etc pour reduire les effectifs et comprimer les couts en cas de difficultés financieres de l’enytreprise
il veulent pas licencier normalement (a l’amiable) car ca implique de payers des indemnités de licenciement
pas de plan social non plus car c’est reglementé et implique des indemnités, donc on pousse progressivement a la demission
la c’est encore pire, et c’est pas abandon de poste, c’est du lock-out.
Rappel : au bout de 121 jours un salarié démissionnaire peut obtenir des indemnités de chômage, les suspendus n’ont pas eu cette chance.
La pire des saletés a été la suspension des non piquouzés car alors qu’aucune faute n’a été retenue contre des personnes qui travaillaient et voulaient continuer à travailler : suppression du salaire, pas de chômage, pas d’indemnité en cas de maladie ou de maternité, pas de remplacement possible, même par un piquouzé, pour les professions libérales (eh oui vous pouvez vérifier), pour les salariés impossibilité de travailler ailleurs car le contrat de travail “suspendu” est toujours “actif.”
Comme atteinte à la liberté du travail il n’a pour l’instant aucun supplice plus raffiné trouvé par celui qui s’est donné comme mission est d’emm.. les français !
Cette mesure, prise avec l’approbation des “syndicats”, est contraire à toutes les règles du Bureau international du travail (règles ratifiées par la France donc applicable en France au titre des traités internationaux).
C’est curieux comment le pseudo “état de droit” est applicable strictement dans les certains cas politiquement correct du mondialisme et des combines et piétiné dans les cas de la défense de la vraie liberté individuelle !
Quand un nouveau chef insolent et méprisant vous harcèle ,que faites vous.?
Vos collègues se taisent et ferment les yeux. Il ne reste que l’abandon de poste….en pleurs et en stress ou pire…
Ce sera donc double peine pour les gueux.
J’ai toujours aimé travailler et mon travail dans lequel je croyais…..c’était il y a longtemps.
Franchement, aujourd’hui avec le new management depuis déjà un quart de siècle et l’ambiance vacharde des collègues et des directions.
Je reconnais que j’y croirais beaucoup moins.
Avez vous étudié la cause des abandons de poste ? La plupart est lié au fait que le salarié a changé d’employeur et ne veut pas faire son préavis.
Cela revient à une démission avec dispense de préavis mais les ennuis pour l’employeur qui ne peut remplacer le collaborateur qui est absent.
Peut-être faudrait-il redonner du sens, de l’éthique, un peu de santé à notre système égocentré (qui déprime par sa nature même) ? Peut-être est-il plus sain et naturel de vivre ensemble à produire des choses utiles dans une ambiance agréable ?
Et si on passait à un niveau de conscience supérieur ?
Ce que veut nos mamamouchis depuis Macron 1er, c’est punir le droit d’insubordination.
C’est patent avec les infirmiers et les professionnels médicaux qui n’ont pas voulu se faire piquer.
Ce que l’on punit au travers d’une suspension totale de leurs droits, c’est non pas le “danger” de contaminer mais le fait de s’être rebellé contre l’autorité.
Le but, c’est de faire de nous des moutons bêlants, bien obéissants, bien domestiqués.
Et surtout, ce sont les patrons de petites entreprises qui ne veulent pas payer de prime de départ qui proposent à leurs employés de faire de l’abandon de poste. Ma belle mère en est l’exemple parfait, car elle même s’est vu proposé cette combine à l’avantage de l’employeur.
100% d’accord avec @Benoit et Thib Mortier
Il faut penser aussi à la désorganisation du service
J’ai vu beaucoup d’abandons de poste chez des artisans, bâtiment, restauration… D’accord pour dire que ce n’est pas pour l’aspect financier, en général. Trouvé mieux ailleurs, trop fatigant, trop loin etc. Cependant sur le fond de l’article, pour une fois j’avoue avoir du mal à vous suivre… Nous aurions à faire à une “question d’obéissance” si l’abandon de poste était INTERDIT…. or il n’est “juste” plus indemnisé, ce qui est tout de même très différent ! Par ailleurs, et comme dit dans certains commentaires, il n’est pas vraiment logique – même si ce n’est pas le but – qu’il soit plus intéressant d’abandonner son poste que d’en démissionner… Une prime… au manque de savoir vivre ?
Je rappellerai que le général Bonaparte à plusieurs fois ABANDONNÉ son poste, et même laissé son armée en Égypte pour venir prendre le pouvoir PAR LA FORCE le 18 Brumaire.
Moyennant quoi, il est encensé par tous les livres d’histoire.
Je suis choquée par votre article.
Je suis directrice d’une société de soins infirmiers à domicile. Avant les vacances de Noël, une aide-soignante a abandonné son poste au milieu de sa tournée , laissant les patients sans personne pour les aider. Cela a pris du temps pour trouver une remplaçante au pied levé; avec plainte des patients et des familles et rupture de 2 contrats de soins à la clé !
En poste dans la société depuis 2 ans, elle a exigé un licenciement, afin d’ aller s’inscrire à Pôle emploi.
Je trouve inadmissible de “planter” les gens comme cela.
Le respect (de l’employeur et du client) n’est pas leur priorité.
Je l’ai fait. Je travaille en intérim maintenant, plus jamais je ne signerais un CDI.
Je ne saurais étayer financièrement cette “liberté de choix”, mais d’un point de vue moral je suis à 100% d’accord avec votre propos et pour ajouter une couche sur ceci : “Il peut y avoir des comportements de la part de « patrons » de « chefs » de « managers » qui sont intolérables et inacceptables et ou l’abandon de poste dans la seconde est le seul recours possible et envisageable.” Je dirais que, si tous ceux à qui on a imposé une injection d’un produit en phase expérimental avait décidé de mettre en œuvre cette liberté de choisir, les décideurs se seraient mis à genoux pour qu’ils reviennent.
Ne jamais plier devant l’arbitraire du chef.
J’ai longtemps travaillé dans les ressources humaines -côté employeur- avec seulement 2 abandons de poste (dans 2 structures différentes), bien souvent le management n’y est pas pour rien. Souvent le salarié véritablement harcelé ou en burn-out ne réalise pas vraiment ce qu’il lui arrive et a du mal à se défendre: l’abandon de poste est sa seule issue. Oui, on peut toujours démissionner mais sans ressource, peut-on appeler cela une liberté? Et les “véritables profiteurs” trouveront toujours une combine: maladie à rallonge, pourrir l’ambiance….J’ai connu un salarié qui, de retour de prison, a mis le feu à son entreprise: le licenciement pour faute lourde (intention de nuire) a été requalifié par le conseil des prud’hommes en faute grave et il a eu le chômage… A l’inverse, le meilleur dossier salarié que j’ai jamais vu a perdu au CPH ainsi qu’en appel car l’employeur était copain (même loge?) avec un ministre en activité. Comme toujours, les profiteurs du système s’en sortiront et les victimes du système n’auront que leurs yeux pour pleurer. N’enlevons pas le bénéfice des allocations chômage pour l’abandon de poste mais que la justice – et les autres services- fassent leur travail. Bref, je pense, comme Charles, que cette nouvelle disposition ne va rien changer au problème de l’assurance-chômage. Comme pour la punition des soignants rebelles, il s’agit de mettre au pas la population et de tuer toute velléité de résistance. Du reste, je suis toujours étonnée par les réactions de certains qui veulent voir dans les chômeurs, rsa et autres allocataires la source de tous nos maux sans jamais remettre en question les conduites indécentes et les décisions iniques de notre caste dirigeante. Le poisson pourrit par la tête…
On aurait donc affaire à la première assurance prenant en charge un sinistre causé volontairement par l’assuré ?
Après tout pourquoi pas c’est l’état qui paye (avec l’argent des autres, soyons rassurés…)
Pour avoir abandonné un poste presque bien payé, une fois dans ma vie, pour des raisons de quasi-esclavage et de sécurité, je tiens à PRÉCISER que nous avons ouvert la boite de pandore avec les non-vaccinés : aujourd’hui, avec le prétexte de “l’économie de guerre” associé à ceux qui veulent mettre à genoux la Russie et enfin pouvoir se servir de la nouvelle règlementation qui permet de faire bosser les gens 60 HEURES PAR SEMAINE PENDANT DES MOIS, on peut être certains que toute la population comme du temps des injections expérimentales, sera considérée comme “irresponsable et ne seront n’est plus des citoyens et emmerdées d’office”… Le diable se cache dans l’encre et les détails depuis les nouvelles lois sur le travail de 2014, concomitantes à l’activité de l’OTAN en Ukraine. Qui vivra verra, nous allons bientôt le vérifier car les courageux, qui ne sont ni les payeurs, ni ceux qui produisent de grands efforts au détriment de leur santé, de leur patrimoine et de leur épargne, sont ceux qui signent des accords et des traités avec le sang des autres qui ne coûte pas cher.
Fallait déjà le savoir que l’abandon de poste ne ferme
pas la porte à d’eventuels droits.
Tout le monde vous dit le contraire… dans le sens ou l’abandon de poste serait encore pire que la démission au niveau des status.
Mieux vaut un salarié qui démissionne en avertissant son employeur qu’un salarié qui du jour au lendemain ne donne plus signe de vie… et perturbe le fonctionnement de l’entreprise (un petit restaurant sans son serveur ferme, laissant le cuisinier sans travail !).
Au lieu d’avoir les cas “abandon de poste”, “démission”, “rupture conventionnelle”, “licenciement” ne pourrait-on pas tout simplement avoir deux cas de figure indemnisés par Pôle Emploi :
– démission
– licenciement
Un employeur a le droit de se séparer d’un salarié tout comme un salarié a le droit de quitter son emploi.
Pourquoi les syndicats ne défendent-ils pas ce modèle ?
Les jeunes ne veulent plus de CDI car ils ont compris que c’était une prison.
Une amie a essayé vainement d’obtenir un licenciement à l’amiable. Impossible d’avoir un rdv. Elle était remplacé par un interim, tout allait bien pour la boîte. Donc abandon de poste……
On a le record de dépressions de France. Les gens ne sont pas heureux. Trop de répressions (Jupiter 1er ne pense qu’en ces termes). Il faudrait peut-être changer de logiciel, non ?
Pour une fois je dois marquer mon désaccord. Le salariat ce n’est pas la liberté mais un contrat et dans tout contrat, une procédure de rupture est prévue. Ici le salarié s’en va sans respecter cette clause du contrat, de plus cela peut induire des frais importants pour l’employeur car il n’a rien pu prévoir pour remplacer la personne et cela peut désorganiser toute une équipe, le préjudice peut être important.
Le contrat a été signé par les parties en toute liberté, l’esclave lui n’a pas eu de choix, c’est cela la différence!
@Eric
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@boutte , vous ne pouvez parler de la restauration , moi si avec 42 de cuisine .Dans la restauration , nombre de patrons et patronnes ne sont que des sadiques pervers,et oui , ? Si tout allait bien , pourquoi 250000 emplois non pourvus.Pour les société de restauration style sodexho , diriges et encadrés par des nazis , une simple dluo pour du sel , c’est une lettre enrar pour un entretien préalable, j’ai vu en étant délégué syndical des chefs de 40 ans pleures , une femme de service faire une TS, car on voulait la déplacer de 40 kms , alors qu’elle était femme seule , 2 enfants et comme seul moyen de locomotion une mobylette. 65% des affaires de prud’hommes sont là restauration . Le monde de là restauration , et pour la plupart des patrons sont des sadiques , pervers , et le chef que vous connaissez sauvé sa peau et son équilibre mental , que feriez vous à sa place . Et puis , je vous conseille de faire 1 ou de mois en cuisine et simplement après vous pourrez donner votre avis , sur un sujet maîtrise. Autrement , taisez vous . !!!MERCI
Oui, vous avez tellement raison ! Et le travail bureaucratique, qui a envahit la sphère des banques et assurances ces 2 dernières décennies, rendant le travail aride, dénué de sens, “des bullshit jobs” de Graeber, où la méritocratie est presque devenue un gros mot car potentiellement porteuse de vagues (PDV SPDV : pas de vague, surtout pas de vague) et où le moyen de progresser être de “s’entendre bien” avec son patron, quel que soit le concept que l’on y place, engendre des situations de jeux de domination, dont il peut être urgent de sortir.
Je connais une femme qui avait réussi au concours et était attachée d’administration centrale. Elle a passé 3 ans sans pouvoir voir un chef de service pour être détachée, tellement elle n’avait rien à foutre.
Il reste une facon simple de se faire virer.. Arriver en retard tous les jours mal faire son travail faire des AML surtout les samedis si vous etes dans le commerce. Vous plaindre tous les jours.
Une nana avait fait une video sur ca.
Bonjour Charles,
Je ne suis pas d’accord du tout avec vous sur ce point.
Personne n’entrave la liberté d’un salarié de partir. Il lui suffit juste de respecter quelques règles de savoir vivre en prévenant l’entreprise dans le délai indiqué dans le contrat qui régit leur relation et en rédigeant une lettre de démission.
Ainsi l’entreprise peut s’organiser, se préparer au départ du démissionnaire. A priori, s’il faisait partie de l’effectif, c’est qu’il était utile.
Partir sans laisser d’adresse est un comportement lâche qui laisse les dirigeants et les collègues dans un questionnement sans réponse.
Ne sachant pas si la personne est censée revenir ou pas, comment s’organiser ?
Ne connaissant pas les raisons de ce départ, comment s’améliorer ?
Je me demande si la notion d’abandon de poste peut être étendue aux :
Députés et Sénateurs absents lors des séances au Parlement et au Sénat
ainsi qu’aux préfets sans affectations et autres fonctionnaires absents sans aucune raisons et qui continuent à percevoir leurs salaires ?
Mais je rêve , où avais-le la tête ! …..
Je suis d’accord avec Colin et d’autres commentateurs ; Avant la possibilité de rupture conventionnelle, qui date de 10 ans, on avait pas le droit de partir sans donner au minimum un préavis ! si il y a “urgence” il y a un arrêt maladie, puis, ce que vous ne nommez pas dans votre article, les inspecteurs du travail ! Alors quand un responsable d’entreprise doit faire face à un absentéisme non justifié, c’est très compliqué pour la production comme pour les autres collègues ! J’ai été très surprise quand la loi sur la rupture conventionnelle est arrivée, dont beaucoup on profité anormalement! avant elle n’existait pas, et nous sommes encore vivant ! Elle a permit de justifier une “facilité” de non travail, que ceux qui travaillent doivent payer ! J’ai dû arrêter deux ans pour un burn out, je n’en dit pas plus ! en ce qui concerne les femmes qui feraient l’objet de harcèlement sexuel, il y a tout un arsenal juridique dont elles peuvent bénéficier maintenant, ce qui n’était pas le cas avant !
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@Luc
Tout a fait
Un CDI vous enferme , on a même plus envie d’en avoir un .
Patron qui ne veut pas licencier , va vous pousser a bout dans la manipulation, la dévalorisation extrêmement dure à accepter et à vivre.
But recherché : la démission du salarié par rupture mentale.
Dans un monde du travail ouvert, la décision peut etre plus facile à prendre mais dans un monde de travail plus réduit , les conséquences sont douloureuses pour la famille.
Je ne vois pas où est le problème.
Si harcèlement ou autre, il faut porter plainte et non pas abandonner son poste pour toucher un chômage ponctuel
Si cela n’aboutie pas (ou autre cas), il faut jouer le même jeu que l’employeur, resté présent, mais ne plus rien faire. Et après il va se passer quoi ? Licenciement sinon payer à rien faire. Tant qu’on n’a pas le coup de fouet je ne vois pas comment on peut comparer cela avec l’esclavagisme
Je ne vois pas en quoi l’abandon de poste était un progrès pour être honnête
Il reste la possibilité de négocier avec l’employeur si rien ne se passe, on retourne dans le cas (resté présent et ne plus rien faire)
Il reste également la possibilité de chercher un autre job en parallèle sans prendre de risque en prenant son temps en réduisant la voilure chez l’employeur en cours
Non franchement Charles, je ne comprends pas votre position. D’ailleurs par moment je vous trouve très contradictoire dans vos propos.
A force de vouloir pointer du doigt un peu tous les sujets et en remettant en cause tout sur tout, cela rend vos propos paradoxaux
@Alain
Juste une petite meconnaissance de l’Histoire, il n’etait pas rare dans l’antiquité que certains se livrent d’eux-mêmes comme esclave, parfois pour solder une dette, souvent simplement pour être logé et nourri….
j adore les donneurs de leçons @ Benoît,thib mortier et Simone….l abandon de poste ne sera plus une faute grave? et bien on poussera les salariés a emmerder encore plus son employeur..absences et retards répétées, on insultera son supérieur ou ses collègues, petit larcin,dégradations et ce sera la porte assurée avec droit aux chomages..et a La clef un risque de mise aux prudhomme.
La rupture conventionnelle? en Gd et dans le transport toutes les boîtes ou je suis passé les refusent..c est d’émission ou abandon de poste et je connais des patrons qui mettront 6 mois à vous le signifier.
Comme si les employeurs n avaient que cela a foutre de s occuper des salariés qui ne veulent plus rester chez eux..
En réponse à Colin (qui ne verras pas se message)
Sachez que la rupture conventionnelle n’est pas obligatoire est doit être acceptée par l’employeur.
Ma femme veut changer de travail (infirmière de nuit depuis 20ans) mais son employeur lui refuse la rupture du coup elle aura droit à rien,super.20 ans de droit à la poubelle.
Bonjour à tous
C est assez simple pour ma part pas de chômage ? et bien plus de cotisations salariales obligatoires prélevées sur mon salaire.
Pas d indemnités ? Et bien remboursement intégrale des cotisations chômages prélevées alors injustement sur salaire vu qu’il n y a plus de retour et que le salarié a tout de même cotisé.
Bonne journée
Ma société privlègie les abandons de poste plutôt que les ruptures conventionnés….
Ça coute moins chère à l’entreprise.
Notre Gouve-ment rêve de citoyens soumis, C’est ça “La Nouvelle France” promise par Mc-Ron,
que ce soient des citoyens soumis par 5G et implants dans le corps, ou bien des citoyens soumis à Leur Maitre et Seigneur de Patron, lui-meme ayant quasiment droit de vie et de mort sur ses ouvriers, ses “serfs”, comme au 19ème siècle du temps de GERMINAL. Ce N’est plus une “Elite” qui nous gouverne, C’est une CASTE FEODALE !!!
Rien à ajouter je partage totalement votre analyse ! Bloqué dans un travail pesant à vie par peur de ne pas pouvoir assumer financièrement le temps de retrouver un emploi. Si il vont au bout nous devrions logiquement récupérer les avances versés à l’assurance chômage prélevées sur notre salaire brut. C’est la réforme la plus révoltante pour notre génération mais aussi pour celle de nos enfants.
aucun droit n’est supprimé au salarié, l’abandon de poste n’est pas interdit, la seule différence c’est que le salarié n’aura plus le droit à toucher des indemnités de licenciement ainsi que le chômage…
saluons donc cette loi radicale qui affranchi le salarié de notre système de répartition
Je suis d’accord avec vous Charles je préfère ca aux arrêts maladie de complaisance car il n’y a pas de fin de l’arrêt et du coup l’entreprise est encore plus bloquée. Moi même chef d’entreprise j’en témoigne. L’enchainement du salarié au patron par le chantage de l’accès au chômage est scandaleux, d’autant, comme vous le rappelez à juste titre, que c’est parfaitement marginal. Et je préfère donner trop de sous à quelques abuseurs français qu’à financer à fonds perdus une guerre, des réfugiés illégaux, des strates administratives et politiques inutiles, les fausses cartes vitales,….bref pléthore de choix avant de s’attaquer au problème marginal des abandons de postes. c’est de la poudre de perlimpinpin pour faire semblant de s’occuper des affaires de l’Etat.
@Alixe
“”Quand un nouveau chef insolent et méprisant vous harcèle ,que faites vous.?
Vos collègues se taisent et ferment les yeux. Il ne reste que l’abandon de poste….en pleurs et en stress ou pire…””
Faire une offre qu’ils ne peuvent pas refuser?
Parce que c’est là qu’on va. Certains vont avoir des accidents…
Ca ne s’arrange pas.
Ca serait aussi une bonne chose de réformer les droits au chômage après une démission…
L’abandon de poste c’est la solution ultime quand le patron ne veut pas laisser partir son employé.
Certains patrons ont pas encore compris qu’un salarié qui veut se barrer ne sera de toute façon plus productif…
Je n’ai jamais compris pourquoi il fallait en passer par un abandon de poste qui complique les choses pour tout le monde alors qu’il serait tellement plus simple de réduire la carence après une démission. dans les 2 cas, ca a toujours mené au meme résultat.
Si les gens n’ont plus droit à l’abandon de poste, ils vont finir par se faire réformer pour inaptitude suite à dépression. ca ne fera que complexifier encore plus le processus pour le patron, l’employé et l’état…
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur l’abandon de poste. Cependant, mon expérience en cabinet comptable en tant que responsable de service social me conduit à apporter un bémol à votre démonstration.
L’abandon de poste constitue réellement une problématique aiguë pour de nombreuses petites entreprises qui se retrouvent parfois, du jour au lendemain, sans personnel ou avec un personnel réduit de moitié ou du tiers, avec une charge de travail supplémentaire que subissent lceux qui restent. Et, je vous rassure, tous ne sont pas tous d’odieux capitalistes exploitant le proletariat. Des salariés disparaissent afin d’obtenir un licenciement pour faute grave et ainsi bénéficier de l’indemnisation chômage. C’est une réalité à laquelle beaucoup de mes clients ont été confrontés.
Concernant l’indemnisation chômage : vous parlez d’une indemnisation liée à une durée de cotisations. C’est oublier -ce qui est courant, on parle à tort de “droits aux chômages”- le caractère assurantiel du dispositif, qui ne consiste pas à ouvrir des “droits”, mais à pallier à une perte involontaire d’emploi. L’abus du système consiste à s’octroyer des droits, largement supérieur aux montants cotisés, aux dépends de la collectivité. On ne provoque pas d’accidents de voitures parce qu’on est assuré tous risques. D’ailleurs, il n’existe plus de cotisations salariales pour le risque chômage.
Je ne jette pas la pierre sur les demandeurs d’emploi, je l’ai été durant un an suite à une rupture conventionnelle.