Oulalalala, rien que le titre c’est tout un programme ! Ils ne sont pas contents les camarades chinois du dernier coup pendable des “Zaméricains”.
D’ailleurs, c’est assez stupide en termes économiques de la part de Moody’s d’abaisser les perspectives de note des obligations souveraines chinoises alors que les Chinois sont parmi les plus gros détenteurs d’obligations américaines, que la Chine est assise sur un tas d’or en dollars, qu’elle dispose de réserves de changes importantes, qu’elle est excédentaire et qu’enfin la Chine est faiblement endettée.
C’est vrai que les USA semblent en bien meilleure posture (ce qui est évidemment grandement ironique).
Il y a donc pour les Chinois, objectivement, de quoi se sentir légèrement agacés.
Les Américains sont très, très mauvais joueurs dès qu’ils commencent à perdre. Ils changent les règles, même en cours de match.
Charles SANNAT
BEIJING, 30 mars (Xinhua) — La décision de l’agence de notation Moody’s d’abaisser les perspectives des obligations souveraines chinoises dénote un manque de vision d’ensemble et n’a que peu d’impact sur les marchés financiers, a indiqué mercredi le ministère des Finances.
Moody’s a abaissé ses perspectives sur les créances de la Chine de stables à négatives en début de mois, citant l’affaiblissement des indicateurs budgétaires, la chute continue des réserves de devises étrangères et l’incertitude sur la capacité du pays à mettre en oeuvre les réformes économiques.
Les sociétés de notation doivent étudier davantage les conditions économiques et financières de la Chine pour éviter les informations asymétriques, selon un communiqué publié par le ministère.
Les bourses et marchés de titres en Chine, ainsi que les taux de change entre le yuan et les devises étrangères en Chine et en outre-mer, sont restés stables malgré la décision de Moody’s, reflétant la confiance des investisseurs et les attentes positives concernant l’économie chinoise, selon le communiqué.
De plus, trouver un équilibre entre la croissance économique, la réforme structurelle et la stabilité du marché n’est pas une tâche contradictoire – à l’inverse de ce que prétend le rapport de Moody’s –, mais un processus complémentaire, note le ministère.
La croissance économique stable est une base, la réforme structurelle est le moyen d’atteindre les objectifs, et la stabilité du marché financier est la condition préalable permettant d’assurer le développement sain de l’ensemble du processus, précise-t-il.
Le niveau des dettes des gouvernements locaux et le ratio de levier des entreprises sont tous deux inférieurs aux seuils d’alerte internationaux, et le gouvernement prend des mesures actives, en procédant notamment à des échanges de créances contre des actifs, pour aider à réduire la pression due à l’endettement, ajoute le communiqué.