« Présentée comme la solution ultime par beaucoup, la voiture électrique n’est pas si propre qu’on veut bien le croire. Production d’électricité, extraction des métaux rares, fabrication des batteries… De nombreux éléments entachent son bilan écologique, parfois pire que celui d’une voiture essence ou Diesel.

Le bilan écologique de la voiture électrique n’est pas forcément meilleur que celui d’un modèle essence ou Diesel.

Par définition, la voiture électrique n’émet rien au niveau local. Mais sa production se révèle nettement plus énergivore, et donc émettrice de gaz à effet de serre, que celle d’une voiture thermique. En cause : la batterie, qui compte pour moitié dans les besoins énergétiques liés à la fabrication d’une voiture électrique. Selon l’ADEME (Agence De l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie), il faut environ 70 000 MJ pour fabriquer une voiture essence ou Diesel, 120.000 MJ pour construire une électrique »…

Effectivement, la voiture électrique soi-disant non-polluante ne pose pour le moment pas trop de problèmes uniquement parce qu’il y en a très peu en circulation.

Le problème (majeur) se posera quand on découvrira avec effroi que les incendies de batteries sont terriblement nocifs et les fumées parfois mortelles lorsqu’au 14 juillet ou à la Saint Sylvestre on remplacera les traditionnels feux de voitures thermiques par des feux de voitures électriques, que lors de catastrophes naturelles comme les inondations des centaines de voitures avec des batteries qui détestent l’eau partiront dans les rivières en polluant sur des milliers d’hectares nos terres cultivables, nos nappes phréatiques ou encore nos cours d’eaux.

La voiture électrique se révélera rapidement être une véritable calamité environnementale.

Personne ne vous le dit, mais les défis sécuritaires autour de ces véhicules sont loin, très loin d’être réglés.

Charles SANNAT

Source Challenges ici

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