Mes chères impertinentes, chers impertinents,

A bientôt 50 ans j’en ai vu des guerres.

Et puis il y a celles dont on m’a parlé.

Les obus de la première mondiale trônaient dans le salon de ma grand-mère, car c’était l’histoire de son père, celle d’un jeune homme dans les tranchées de Verdun, revenu sourd, blessé et décoré mais revenu quand même. Ma grand-mère n’aimait pas la guerre. Il y avait aussi les médailles du pépé. Celles de la deuxième Guerre mondiale. Mamie, n’aimait pas la guerre. Puis il y a eu l’Indochine et Dien Bien Phu. Puis la guerre en Algérie. Puis j’ai vu dans les années 90 la guerre civile en Algérie. Avant j’avais vu celle au Liban avec Beyrouth dévasté. Puis il y eu la 1ère guerre du Golfe. L’intervention en Somalie. Les guerres au Tchad et en Libye. Vous avez eu la guerre en ex-Yougslavie. Puis le 11 septembre et 20 ans de guerres. Encore. En Irak, en Syrie, en Afghanistan. Il y avait eu la Tchétchénie. La Corée. L’Arménie. La Géorgie. Et j’en oublie tant, comme celle des Malouines par exemple.

Finalement nos livres d’histoires sont des livres de guerres.

Affligeante humanité inhumaine.

Dans cette violence, la Reine Rania de Jordanie vient d’énoncer quelques propos empreints d’une grande sagesse politique et militaire.

Les guerres ne sont jamais gagnées. Il y a toujours des pertes de part et d’autre. 

« Les guerres ne sont jamais gagnées. Il y a toujours des pertes de part et d’autre.

La victoire est un mythe que les politiciens fabriquent pour justifier d’immenses pertes humaines.

Il n’y aura jamais de solution à part autour de la table des négociations.

Il n’y a qu’une seule voie pour y parvenir. C’est la création d’un Etat palestinien libre, souverain et indépendant vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec l’Etat d’Israël.

La reine Rania, évoque dans la suite de sa courte prise de parole également le « double standard » dans le traitement des victimes.  »

Ce qui est valable pour le conflit israélo-palestinien, l’est aussi pour le conflit russo-ukrainien. Les guerres ne sont jamais gagnées, et nous n’éradiquerons jamais la Russie.

Paul Valéry ne disait rien de très différent de la Reine Rania. Pour lui:

 » La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas « .

Les guerres dévorent les hommes.

Les guerres détruisent les âmes.

Les guerres coûtent tellement cher, qu’elles anéantissent les économies.

Tout ceci est d’une infinie tristesse.

Vous contemplez encore une fois l’Histoire. La grande.

Elle s’écrit en lettres de sang.

Nous n’avons rien appris et nous marchons, comme des somnambules vers l’abîme sans que rien ne semble pouvoir arrêter notre course folle vers le chemin du pire.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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