Extraordinaire article de l’AFP sur la « colère » du peuple américain que personne n’a voulu voir…

Commentaires exquis, de dirigeants et d’une élite prise dans son univers et coupée du réel, qui croit en son idéologie et en ses fictions sans s’occuper de la réalité sur le terrain !

Commentaires ahurissants d’une presse aux « ordres » et qui sert les intérêts du totalitarisme marchand sans plus aucun discernement et qui en manque cruellement.

Personne ne s’est rendu compte ni n’a voulu voir que les chiffres sont faux, que les USA souffrent comme la France et tous les pays occidentaux, qu’une minorité indécente qui nous dirige se gave sur le dos des peuples.

Quand je dis que les chiffres sont faux, quand je dis qu’il y a beaucoup plus de chômeurs que ce que l’on dit, il est de bon ton de se moquer de mes propos… Eh bien les dizaines de millions de chômeurs qui n’ont pas été comptés viennent de l’être en ayant voté et en ayant mis un énorme coup de pied au cul de nos bachibouzouks de dirigeants…

Charles SANNAT

« Certains en font une « tragédie », une « catastrophe », d’autres « la victoire de la colère » et « la revanche » des petites gens, mais la presse mondiale s’accordait mercredi à voir avant tout dans la victoire de Donald Trump le triomphe du populisme et l’arrivée d’une présidence imprévisible.

« La victoire de la colère », titrait le quotidien français Le Monde, voyant dans l’arrivée au pouvoir de Trump une victoire qui « confortera les mouvements et leaders populistes du monde entier ». Et dans sa promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique » un signal « de repli et d’isolationnisme ».

« Trumpocalypse », titrait Libération (gauche). « Ne nous y trompons pas : la première puissance mondiale est désormais aux mains de l’extrême droite. La moitié des Américains ont voté, en toute conscience, pour un candidat raciste, menteur, sexiste, vulgaire, haineux (…) Cette élection est un avertissement supplémentaire pour ceux qui pensent que Marine Le Pen ne peut parvenir au pouvoir en France en 2017 ».

À droite, Le Figaro voit dans « la colère américaine » qui porte Trump au pouvoir « la grande cousine des frondes européennes. Cette nouvelle réalité ne se dissoudra pas comme un ciel empoudré au soir d’un combat. Ni sur une rive de l’Atlantique, ni sur l’autre ».

En Allemagne, le Süddeutsche Zeitung déplore « la pire catastrophe possible (…) L’inimaginable est devenu réalité ».

À Londres, le Guardian (gauche) renchérit : « Le peuple américain a plongé dans l’abîme. Le prochain président est un homme sectaire et instable, un prédateur sexuel et un menteur invétéré. Il est capable de tout. »

Le tabloïde de droite Daily Mail salue, lui, « la revanche » des petites gens, et « une humiliation pour Hillary, pour les sondeurs et pour les élites des affaires et du showbusiness ».

En Italie, la Stampa est moins pessimiste. Sous le titre « Trump, un ouragan de rage et de mécontentement », il estime que « la victoire de Trump confirme la vitalité de la démocratie américaine, capable de se transformer continuellement », même si elle provoque « un déluge d’incertitudes liées à l’imprévisibilité du vainqueur ». En attendant, ajoute-t-il, « le reste du monde doit digérer ce qui s’est passé cette nuit : le peuple de la révolte frappe à nos portes ».

– « Tragédie américaine » –

En Australie, l’éditorialiste économique des journaux du groupe Fairfax Media est catastrophé, prédisant une « instabilité financière extraordinaire » et le risque de voir Trump « déstabiliser la première économie mondiale en poussant sa dette à plus de 100 % de son PIB ».

Aux États-Unis, les grands journaux soulignent la défaite des élites politico-médiatiques. « Le président Donald Trump. Trois mots qui étaient impensables pour des dizaines de millions d’Américains », écrit le New york Times, qui reconnaît « un coup humiliant pour les médias, les sondeurs et l’élite démocrate ».

 

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