Suivant le conseil de Recepp Tayyip Erdogan, la Banque centrale turque et la population du pays rachètent activement de ce métal précieux. Et les chiffres explosent puisque depuis le début de l’année, la Turquie a acheté plus de 47 tonnes d’or qui ont été importées !

En gros, les prix continuent à être stables ou à ne pas monter véritablement car effectivement, les cours sont manipulés à volonté par la création infinie d’or papier en fonction des besoins pour « clocher » le cours du métal jaune.

Il n’en reste pas moins qu’un jour, le métal jaune sera difficilement « trouvable » et « livrable ». Ce jour-là, on pourra mentir encore quelques temps, mais très vite le roi sera nu. Dès lors, les cours pourront exploser. Nous n’y sommes pas encore.

Charles SANNAT

La Turquie a brusquement augmenté les volumes d’importations d’or. 47 tonnes de ce métal précieux ont été acquises depuis le début de l’année en cours contre 14,8 tonnes en 2016, d’après les données du Conseil mondial de l’or (CMO).
Un fait intéressant, l’or y est activement racheté aussi bien par la Banque centrale du pays, qui s’est procuré 30,4 tonnes rien qu’au 3e trimestre, que par les personnes physiques.

Le portail Vesti Finances estime qu’il pourrait s’agir d’une simple diversification des réserves de change internationales, sans toutefois exclure le scénario selon lequel le régulateur du système bancaire turc cherche à s’assurer dans le contexte de la dégradation des relations avec les pays occidentaux, notamment les États-Unis.

Comme le rappellent les auteurs de la publication, l’année dernière, le Président Recep Tayyip Erdogan avait appelé la population à miser sur l’or et non sur le dollar, soit stocker leurs économies en métal précieux. Or, pour que ces propos ne soient pas une lettre morte, il a exigé que la Banque centrale adhère à cette décision.
Ceci étant dit, la livre turque dégringole. Rien que depuis le début du mois d’octobre, elle a perdu 15 % de sa valeur face au billet vert. Comme le rappelle le portail, toutes les devises nationales de pays en développement se trouvent actuellement sous pression. Mais le conflit des visas entre Washington et Ankara a créé un terrain fertile pour les attaques spéculatives.

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