Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

C’est un article de Lexpress.be de nos amis belges intitulé « L’âge de la retraite est 67 ans, mais à 40 ans on est “trop vieux” sur le marché du travail » qui m’a donné envie de réagir et de badiner sur l’économie avec vous mes chers lecteurs.

En Belgique, l’âge de la retraite est officiellement fixé à 67 ans, ce qui devrait vous indiquer le futur de votre âge de départ pour nous aussi, car je crains que sur ce sujet-là nos voisins belges, qui ont toute mon immense sympathie (j’adore aller à Bruxelles), soient en avance sur nous, une avance que Macron et son Premier ministre devraient vraisemblablement travailler consciencieusement à combler le plus vite.

 

Que nous dit donc L’Express ? Que jamais on a vécu aussi vieux, que jamais la retraite n’a été aussi tardive, et que jamais on n’avait été considéré comme vieux… aussi jeune !!

 

Désormais, à 40 ans, t’es plus bon à rien !!

 

Ce phénomène que dénonce ce journal belge est un phénomène qui nous concerne évidemment aussi, et je me souviens très bien il y a quelques années de la réaction du camarade délégué syndical qui faisait sa tournée et qui me demandait si « tout allait » bien. Je lui faisais remarquer que j’avais noté un très grand changement de la part de la direction de ma banque à mon égard et un changement assez brutal !

 

Immédiatement, il me dit : « Toi tu es né en 1974 ! »  Un peu ébahi, je lui rétorquais : « Comment tu sais ça ? – Ho t’inquiètes pas, je ne suis pas espion, c’est juste qu’ils veulent virer tous ceux de 1974 car ils sont trop vieux, alors mon pauvre, ça va pas s’arranger, ils vont te mettre encore plus la pression… »

 

Remarquez, ils m’ont rendu un fier service à me mettre la pression, jamais je n’ai été aussi épanoui que loin, bien loin, très loin de l’univers bancaire, pourtant passionnant, car c’est un métier qui me manque pour tout vous dire. Passionnant ce métier qui consiste à prendre soin des sous des uns pour financer les projets rentables des autres. Enfin, ça c’était l’idée de base du métier de banquier. Depuis, hélas, les choses ont bien changé… et pas en bien évidemment.

 

À l’époque, pour en revenir à nos moutons, j’avais je crois… tout juste 35 ans ! J’ai donc découvert il y a quelques années qu’à 35 ans, on était devenu vieux, et que ma classe d’âge devait être éradiquée des effectifs.

 

Je trouvais déjà à l’époque qu’à 35 ans j’avais plus d’épaisseur qu’à 25. Avec désormais mes 40 ans passés, je poursuis ce constat.

 

Si la valeur n’attend pas toujours le nombre des années, une tête bien faite sans expérience reste moins efficace que la même tête bien faite avec plus d’expérience !

 

Alors évidemment, à plus de 40 ans, on a plus forcément envie de travailler à la chaîne (et encore), mais ce n’est plus tellement le problème, nous n’avons presque plus d’usines, et la révolution robotique ainsi que les délocalisations se chargeront d’achever le peu de travail physique qu’il reste à accomplir.

 

On n’est pas trop vieux, on est trop cher et plus assez serviles !

 

Dans tous les cas, les entreprises cherchent à rendre tout le monde interchangeable.

Les entreprises ne veulent plus « d’experts » ou de « compétences », une compétence, cela coûte cher, et puis un expert c’est pénible. Il a des exigences, il connaît sa valeur, les clients peuvent s’attacher à lui.

 

Bref, tout cela n’a que des inconvénients. Il faut donc uniquement des « process », des « automatismes », des clones interchangeables qui appliquent des procédures et récitent des « scripts ».

 

Nous sommes donc condamnés à devenir de plus en plus vite obsolètes !

 

Pour la banque, à 35 ans, j’étais devenu obsolète.

 

La question est donc : que devez-vous faire pour devenir obsolète le plus tard possible !

 

Votre réflexion doit s’orienter autour de cette question. Comment ne pas subir votre propre obsolescence avant l’heure… car à 35 ans ou même 40 ans, vous n’êtes qu’à mi-chemin d’une pension de retraite qui ne vous sera vraisemblablement jamais payée par un État en faillite virtuelle.

 

Comment ne pas être obsolète ?

 

Le meilleur conseil que je puisse vous donner est d’investir massivement dans votre formation, dans votre agilité intellectuelle et dans vos compétences, sans oublier la manière dont vous aller gérer vos finances et vos placements.

 

C’est en articulant intelligemment tous les paramètres de votre liberté individuelle, que j’ai regroupés sous l’acronyme PEL pour Patrimoine, Emploi et Localisation, que vous allez améliorer et développer aussi bien votre résilience que votre robustesse par rapport à tous ces chocs externes que VOUS devrez affronter que cela vous plaise ou non.

 

Le monde change, et à titre individuel nous devons, vous devez vous adapter et considérer aussi cela comme un nouveau monde plein d’opportunités.

 

C’est exactement cela que je vous aide à faire dans ma lettre Stratégies, et ce mois-ci j’y partagerai avec vous des idées d’investissements dans des affaires, des idées de créations pour augmenter et diversifier vos flux de revenus. Plus de renseignements ici.

 

Je vous laisserai méditer sur cette phrase de l’article de L’Express qui, je vous l’assure, est également valable pour notre pays :

 

« Déjà en 2012, selon une enquête menée par le bureau social SD Worx, seules 27 % des quelques 800 entreprises belges interrogées manifestaient de l’intérêt pour des travailleurs de plus de 40 ans. »

 

Vieux de tous les pays, unissez-vous pour éviter la misère !!

 

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

 

Charles SANNAT

 

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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 « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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Source Express.be ici

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