J’avais gardé pour vous cet article du Parisien d’avant les vacances sur notre bonne vieille Poste. Nos PTT comme on disait quand j’étais petit !

Trop jeune pour avoir connu le “16 à Asnières”, je me souviens tout de même gamin des cabines téléphoniques dans les bureaux de poste, en bois, avec un banc. J’étais assis sur les genoux de ma grand-mère ou de ma mère et on téléphonait au papa resté travailler.

Cette même poste, désormais, vient d’ouvrir sa première ligne régulière de drones pour livrer le courrier. C’est donc évidemment bientôt la fin des postiers tels que nous les connaissons !

“Des colis livrés par drone jusqu’à 20 km de distance et d’un poids n’excédant pas 3 kg : le groupe la Poste vient d’ouvrir une ligne commerciale, après deux ans d’essais. La première commande est arrivée cette semaine. Parties de Saint-Maximim (Var), des pièces détachées de modélisme ont été livrées à une start-up implantée dans un parc d’activités de l’arrière-pays, à Pourrières.

« C’est une première au monde en tant que ligne commerciale officielle. Le drone a fait un vol de 15 km en totale autonomie, avec son colis, et à 30 km/h de moyenne. Nous avions enregistré à bord les données GPS et la topographie du terrain. Il a survolé une autoroute, deux collines et s’est posé sans problème. Puis il est reparti à vide tout seul et a rejoint son point d’attache », se félicite Laurent Miralès, porte-parole de la Poste. Cette ligne préfigure de futures liaisons partout en France. « Nous avions obtenu préalablement l’autorisation de la Direction de l’aviation civile. Un vol par semaine aura lieu. Les commandes arrivent déjà pour des entreprises du secteur. Ce drone nouvelle génération pourra livrer des médicaments dans des endroits difficiles d’accès et répondre aux urgences », ajoute le représentant de la Poste.
La filiale de la Poste à l’origine de l’initiative, DPDgroup, misait beaucoup sur cette technologie de pointe et 600 heures de vol ont été nécessaires pour « qualifier » le drone à des fins commerciales.”

Charles SANNAT

Source Le Parisien ici

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