L’Espagne a ramené son déficit public à 2,8 % de son produit intérieur brut (PIB) en 2024, soit mieux que l’objectif de 3 % fixé par le gouvernement, selon des chiffres rendus publics jeudi par la ministre du Budget.
Ce taux, en baisse de 0,7 point par rapport à celui de 2023 (3,5 %), a été atteint à la faveur d’une croissance de 3,2 %, parmi les plus élevées de la zone euro.
Il permet à l’Espagne de revenir dans les clous fixés par les traités européens, qui exigent d’avoir un déficit public inférieur à 3 % du PIB.
En France ? C’est pas vraiment pareil puisque notre déficit atteint 5,8 % du PIB pour 2024.
Le Portugal, lui, est en excédent !
“De son côté le Portugal a annoncé avoir dégagé l’année dernière un excédent budgétaire à hauteur de 0,7 % de son produit intérieur brut (PIB), après 1,2 % en 2023, selon une première estimation publiée mercredi par l’Institut national des statistiques (INE). Dans le même temps, la dette publique du Portugal a également reculé en 2024, pour s’établir à 94,9% du PIB, après être tombé l’année précédente sous le seuil des 100% du PIB. En 2024, le Portugal a également surfé sur de bons résultats économiques avec une croissance de 1,9 %.”
Nous en France notre dette vient d’augmenter à 113 % du PIB et ce n’est pas terminé.
Après le Portugal en excédent, l’Espagne ramène son déficit public à 2,8% du PIB en 2024https://t.co/6FqxJ2xHoA pic.twitter.com/KyWEo7ZRdA
— BFMTV (@BFMTV) March 27, 2025
Heureusement que nous avons un Mozart de la finance au Palais.
Charles SANNAT
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Pour avoir voté pour un tel connard, Macron, il faut vraiment être suicidaire.
Oui mais sommes nous prêts à faire des efforts, pas sûr pour nous les râleurs de français prompts à encaisser les aides, subventions ou allocations de toutes sortes obtenues par pression sur des politiques lâches et carriéristes. Il n’y a pas de repas gratuit.
Comme c’est bizarre… ce ne sont pas justement les pays qui se sont évadés de l’infernal marché européen de l’énergie ?
Et le pape de la négociation à Washington. L’effet ciseau est redoutable…
Le scenario est limpide : endetter les états à la limite de leurs capacités de remboursement, ce qui permet de justifier le renoncement à tous les acquis sociaux et la vente des bijoux de famille. Une fois les acquis sociaux supprimés et les conditions de contrôle numérique en place, le remboursement commence. C’est le programme de Davos. Copier-coller partout. Argentine, Russie, USA, etc… regardez bien…
Parce qu’ils ont un VRAI budget, pas un truc de clown.
La différence, c’est que dans une entreprise les charlots sont virés rapidement !
Question : au delà des résultats nationaux , quel est le niveau de vie des portugais ?
Parce que s’ils vont aussi bien que la réduction du déficit , faut aller voir si Lisbonne est plus agréable que les poubelles parisiennes ……
La différence, le coût de l’électricité ?
L’Espagne et le Portugal sont sortis temporairement du marché de l’énergie de l’UE.
Tout est là…