Pour l’AFP « si la pression sur la FED pour baisser les taux d’intérêt est montée d’un cran ces dernières semaines de la part des marchés comme de Donald Trump, la banque centrale ne devrait pas appuyer sur la détente mercredi. La FED devrait, encore une fois, ignorer les pressions pour baisser les taux »…

Il n’y a là strictement rien ni d’étonnant, ni de surprenant. En effet, le président américain, et tous ceux qui connaissent un tant soit peu le fonctionnement des choses, savent très bien que la FED ne baissera pas ses taux.

Pourquoi ?

Simple !

La FED a deux armes. Soit elle baisse les taux d’intérêt, soit elle injecte de la monnaie en en créant (les fameux quantitative easing).

Si la FED utilise ses « armes » trop tôt, alors, lorsque les difficultés économiques surviennent elle se trouve fort dépourvue de moyens d’actions.

La FED, comme toutes les banques centrales du monde, attendent donc généralement que les difficultés soient vraiment présentes avant d’intervenir, ce qui montre qu’elles font quelque chose quand les choses tournent mal.

On dit à ce moment-là que les banques centrales « sont à la manœuvre », dormez donc braves gens.

A l’issue d’une réunion de deux jours, la FED « pourrait donner des signes indiquant qu’elle est prête à agir vite sur les taux si un ralentissement se matérialisait. Le plus évident serait d’ôter le mot « patient » de son communiqué officiel »…

Voilà nous en sommes à scruter les mots utilisés ! La FED a-t-elle retiré ou pas le mot patient…

Pour être juste, il n’y a là rien de nouveau. Cela fait 40 ans que ce petit cirque de la communication dure, alors que fondamentalement ce sont les banques centrales qui choisissent de créer les crises ou de créer les cycles de croissance économique en relevant ou en baissant les taux.

Quand les taux sont bas, l’argent coule à flots et tous les actifs ont tendance à monter. C’est l’expansion.

Quand les taux sont élevés, l’argent se fait rare, et tous les actifs ont tendance à baisser. C’est la crise.

Tout ceci n’est qu’une immense fiction imaginaire à laquelle tout le monde fait mine de croire.

Charles SANNAT

Source AFP via Boursorama.com ici

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