Aux États-Unis la FED a abaissé ses taux d’un quart de point pour la première fois de l’année, alors que le président américain Donald Trump réclamait une plus forte baisse des taux, amorçant ainsi ce que l’on appelle un « pivot » de la politique monétaire qui devrait s’orienter vers une baisse plus durable des taux directeurs.
Les taux US sont désormais compris entre 4 % et 4,25 % (c’est toujours une fourchette) et nettement plus hauts qu’en Europe.
Les responsables de la FED sont plus optimistes sur l’inflation, mais ne comprennent pas les mouvements sur le marché de l’emploi où le chômage remonte, où les créations d’emplois sont en berne alors que la croissance économique n’est pas mauvaise et que la politique anti-migrants de Trump aurait du créer un manque terrible de main-d’œuvre puisque comme vous le savez, les pays ne « tournent » que grâce à l’immigration !
Et pourtant rien de tout cela ne se passe.
Il se passe donc autre chose sur le marché de l’emploi, que personne n’est en mesure aujourd’hui de quantifier et d’expliquer.
Pour ma part, je pense que nous sommes en train de réaliser des gains de productivité jamais vu auparavant entre l’implémentation de l’IA et le fait que le télétravail a permis de visualiser lors du covid que 50 % des salariés de bureau ne fichaient rien ou pas grand chose !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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La réalité comporte toujours plusieurs facettes!
Certes des gains de productivité mais peut être aussi un PIB américain dopé aux hallucinogènes, loin du PIR , le produit intérieur réel , bien moins flatteur que la note de conjoncture sur papier glacé!
Le fait que l’or explose à la hausse, est le cygne noir d’une absence de confiance où le sourire de façade n’arrive plus à masquer le désastre .
Jusqu’ici tout allait bien, ou presque. Et puis, ajouteront les plus caustiques, Donald Trump a été élu. Le bureau d’analyse économique américain (BEA), un département du ministère du Commerce, a confirmé ce 25 juin 2025 que la croissance américaine, orientée à la hausse depuis plusieurs années, avait fortement chuté au 1er trimestre, le premier du second mandat de Donald Trump. Et la baisse envisagée est même plus importante que lors des précédentes estimations.
De + 2,4 à -0,5 %
« Le produit intérieur brut réel a diminué à un rythme annualisé de 0,5 % au premier trimestre 2025 », a indiqué l’institution dans un communiqué, qui tablait auparavant sur une baisse en rythme annuel de -0,2 % (contrairement à la France, les États-Unis ne mesurent pas l’évolution de leur PIB par rapport au trimestre précédent mais extrapole les chiffres d’un trimestre pour définir ce que serait la croissance du pays si toute l’année avait la même dynamique que le trimestre étudié).
Les données du BEA rappellent par ailleurs que, lors du 4e trimestre 2024, le PIB américain avait évolué à un rythme annualisé de 2,4 %. Et que, depuis le 1er trimestre 2022, marqué notamment par les débuts de la guerre en Ukraine, la croissance américaine avait toujours été positive. Les mauvais chiffres de janvier, février et mars 2025 constituent donc un vrai évènement.
Les responsables de la FED au cerveau limité et décadent essentiellement axés sur la hausse ou la baisse des taux … aucune projection sur leurs conséquences et leurs résultats. De tels imbéciles corrompus à des postes clefs, ça laisse rêveur, des serviles au service des très riches qui dirigent la planète, ça joue au yoyo selon leurs intérêts à eux, les autres, le reste, les esclaves, ils en ont strictement rien à foutre.
Permettez-moi d’apporter un « bémol »: « 50% des salariés de bureau »…sont employés et surement travaillent. La question, me semble t-il, serait: leur travail est il utile et productif. Si l’on regarde nos hôpitaux et nos commissariats, oui ils travaillent, car ils remplissent des cases de tableur. Ce travail est-il productif? non, car il ne font que vérifier et quantifier ce qui est productif.
@Le Peletier de Rosanbo sur 19 septembre 2025 à 11 h 05 min
ils travaillent, car ils remplissent des cases de tableur. Ce travail est-il productif? non, car il ne font que vérifier et quantifier ce qui est productif.
Ben oui pour quantifier ce qui est productif, il faut bien savoir de quoi on parle, y compris par une analyse dans un tableur…
Et que viennent faire les commissariats (de police) dans cette affaire ???
De la définition -???- du travail :
Un consultant en stratégie interroge le PDG : « Vous êtes très fatigué et pour vous requinquer, vous faites l’amour à votre femme ; c’est du travail ou c’est du loisir ? Réponse dans 48 heures. »
Le PDG retourne la question dans sa tête sans vraiment conclure alors il appelle son DG et lui pose le même problème ; réponse demain !
Même incertitude, même processus : le DG appelle le Directeur Industriel qui appelle le patron de la prod’ qui pose la question au chef d’atelier… qui attrape au vol Durand, tourneur-fraiseur.
« Durand, si le PDG est crevé et décide de baiser sa femme pour se requinquer, c’est du travail ou du loisir ? »
Ben, c’est du loisir !
Vous êtes sûr ?
Oui, certain !
Et pour quelle raison ?
Parce que si c’était du travail, c’est moi qui coucherais avec sa femme !