On peut toujours vous expliquer que la croissance est là, que l’économie tourne (ce qui est vrai), la triste réalité c’est que, et il faut insister sur ce point, le peu de croissance que nous avons dans le monde repose uniquement sur un recours massif à de la fausse monnaie !

Cette fausse monnaie c’est soit de l’impression monétaire à partir des actions des banques centrales que l’on appelle pompeusement « assouplissement quantitatif », soit le recours à de l’endettement, l’un et l’autre se complétant et se nourrissant puisque maintenant ce sont les banques centrales qui assurent la liquidité en particulier des marchés obligataires de la planète entière, dans le cadre d’actions parfaitement concertées, même si cela est fait de façon sobre et discrète.

Il n’y a aucune guerre des monnaies ou guerre entre les banques centrales. Tous les grands argentiers et les grands pays sont complices afin de faire tenir l’immense fiction actuelle encore un peu plus.

Ce un peu plus peut durer beaucoup plus longtemps que ce que nous pensons. J’aurai l’occasion de revenir sur ce sujet.

Charles SANNAT

20 000 milliards de dollars de dette : face à un endettement qui a franchi 100 % du PIB, les autorités américaines continuent à relever le plafond pour éviter la menace d’un défaut de paiement.
La dette publique américaine poursuit sa progression. Vendredi dernier, celle-ci a franchi le cap des 20 000 milliards de dollars, inscrivant un nouveau record, relate le Business Insider. Le pourcentage d’endettement a ainsi franchi le seuil de 100 % du PIB.

Pour éviter une nouvelle menace de défaut de paiement, le Congrès américain a adopté vendredi une loi relevant le plafond de la dette jusqu’au 8 décembre. Après le feu vert du Sénat, les élus de la Chambre des représentants ont voté par 316 voix contre 90 en faveur de ce texte, qui avait fait l’objet d’un compromis entre le président Donald Trump et la minorité démocrate. Les conservateurs regrettent pour leur part que la limite légale de la dette ait été augmentée sans réforme structurelle.

Cette loi reporte de facto le bras de fer au Congrès au mois de décembre. La majorité républicaine et l’opposition démocrate, qui a un pouvoir de blocage au Sénat, devront se mettre d’accord pour trouver une solution durable sur le budget et sur la dette, voire dans des dossiers aussi brûlants que l’immigration ou la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique.

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