Eh oui, on l’oublie trop souvent mais la crise que nous vivons est une crise de dettes sans précédent dans l’histoire humaine pour la simple et bonne raison que jusqu’en 1971 et la fin des accords de Bretton Woods, le système monétaire international était peu ou prou basé sur l’or et l’argent métal. Depuis la fin des années 70, nous sommes dans un système 100 % monnaie papier avec un dollar roi sans partage basé sur le « pétrole » avec les célèbres « pétrodollars ».
Partout, les politiques monétaires ont finalement été expansionnistes et laxistes. Nous en voyons aujourd’hui les dérives majeures en particulier dans les taux d’endettement qui sont totalement hors de contrôle.
Partout, les dettes s’emballent malgré une politique de taux zéro ou négatifs.
L’économie mondiale est incapable de supporter une augmentation même mesurée du prix de l’argent.
La fin de la partie approche. Continuez vos préparatifs et migrez au maximum vos patrimoines vers les actifs tangibles.
Charles SANNAT
Depuis l’entrée en fonction de Barack Obama, la dette publique américaine a été multipliée par près de deux. La somme totale de la dette publique des États-Unis a pour la première fois dépassé 19 500 milliards de dollars. Selon le département américain du Trésor, ce seuil a été dépassé le 31 août.
Le journal en ligne The Washington Examiner rappelle que la somme totale de la dette publique en 2008 s’élevait à 10 630 milliards de dollars. Ainsi, en huit ans, elle a presque doublé. Elle pourrait atteindre 20 000 milliards de dollars d’ici la fin du mandat du président Obama.
D’après les estimations du Fonds monétaire international (FMI), la dette publique américaine atteint actuellement 107,5 % du PIB. En 1998-2007, elle s’élevait à 60,7 %. La loi sur le plafond de la dette est pour le moment suspendue. Le gouvernement est autorisé à emprunter autant que nécessaire afin de financer son activité jusqu’au 15 mars 2017. Mais ensuite, la loi entrera de nouveau en vigueur et l’administration future aura le choix entre augmenter le plafond de la dette et prendre des mesures « urgentes ».
