Ce calcul est parfaitement juste. Evidemment, les dettes publiques, ne tiennent pas compte d’un nombre assez incroyable d’autres dépenses. C’est d’ailleurs tout aussi valable pour la France où la dette au sens strict est de 2 000 milliards mais si on est un peu plus large on est plus autour des 5 000 milliards d’euros.

Partout dans le monde et quel que soit le modèle économique, les réformes effectuées, la compétitivité, nous faisons face à un endettement monstrueux.

Ces dettes ne pourront jamais être remboursées et tout le monde le sait.

Or aux dettes correspondent des titres de dettes. Et c’est ces titres de dettes (les obligations) qui rémunèrent votre épargne, qui constituent votre épargne. C’est la raison pour laquelle vous devez fuir les placements financiers au sens large pour vous orienter au maximum vers les actifs tangibles, car il arrivera un moment où il faudra procéder à une immense purge de ces monceaux de dettes.

Ce jour-là, la variable d’ajustement, comme à chaque fois dans l’histoire, sera évidemment, l’épargne.

Charles SANNAT

Un tel bilan a été fait par l’ex-dirigeant du Government Accountability Office américain en calculant la somme de toutes les obligations non capitalisées du pays.

L’ex-dirigeant du Government Accountability Office (GAO) des Etats-Unis Dave Walker a déclaré qu’actuellement la dette publique du pays a atteint près de 65.000 milliards de dollars au lieu des 18.500 déclarés, rapporte lundi l’hebdomadaire américain The Hill.

“Si vous rajoutez les pensions civiles et militaires non capitalisées à ces 18.500 milliards et des services de santé pour les retraités, les déficits supplémentaires dans le domaine de la sécurité sociale et l’assurance médicale d’Etat, ainsi que différentes obligations et les dépenses imprévues du gouvernement fédéral, le chiffre réel sera estimé à près de 65.000 milliards, et il augmente automatiquement en l’absence de réformes”, a-t-il déclaré.

M. Walker, qui avait été à la tête du Government Accountability Office à l’époque de la présidence de Bill Clinton et George Walker Bush, a rajouté que la dette publique qui ne cesse d’augmenter empêche les Etats-Unis de réaliser telles ou telles initiatives en matière de politique intérieure tout comme de politique étrangère.

Plus tôt, le président américain Barack Obama avait signé un budget pour l’année 2016, en protégeant ainsi le système financier du pays de l’effondrement qui pourrait surgir si le plafond de la dette publique n’était pas relevé.

Source ici

Please complete the required fields.